Après Ubisoft c'est au tour d'Activision Blizzard d'être dans la tourmente concernant des faits de harcèlement moral et physique sur nombre d'employé(e)s. Après le scandale qui a éclaboussé l'éditeur français, les paroles se libèrent dans tout le secteur et certains grands groupes sont ainsi pointés du doigt pour les conditions de travail qu'ils proposent.

Game Awards 2020

Racisme, discrimination, harcèlement moral ou physique, agressions sexuelles... Les sujets autrefois tabou sont désormais exposés sur la toile, et pointent du doigt les hautes sphères de la direction du côté d'Activision Blizzard.

La situation a déjà entrainé un report de la sortie des jeux phares du groupe : Diablo IV et Overwatch 2 suite à une restructuration... Mais les choses pourraient aller plus loin puisque Sony a évoqué penser à réviser son partenariat avec le groupe.

Depuis plusieurs semaines, un nombre grandissant d'acteurs du secteur demande le départ de Boby Kotick, le PDG d'Activision Blizzard, accusé de participer à ces faits de harcèlement et de les entretenir en refusant de sanctionner les hauteurs au sein du groupe. Il est également accusé de dissimuler les enquêtes ayant eu cours dans l'entreprise depuis 2019 aux nouveaux collaborateurs qui intègrent la société.

Game Awards

Désormais ce sont les trésoriers fédérés qui ont investi dans Activision Blizzard, notamment ceux de Californie, du Massachusetts, de l'Illinois, Orégon, Delaware et Nevada qui appellent le PDG à quitter ses fonctions, seul geste pouvant amener à des changements radicaux au sein du groupe.

Plus largement, le secteur du jeu vidéo sanctionne Activision Blizzard : l'éditeur se voit ainsi privé de participation au Game Awards, la célèbre cérémonie qui récompense les jeux vidéo chaque année. Geoff Keighley qui anime et produit la cérémonie a rappelé qu'il n'y avait "pas la place pour les abus, le harcèlement ou les pratiques prédatrices dans une entreprise ou une communauté."