Dans le climat de tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, l'alerte au missile déclenchée à Hawaï le 13 janvier dernier a été prise très au sérieux par la population.

Il a fallu 38 longues minutes avant que des messages contraires ne soient adressés pour indiquer qu'il s'agissait d'une fausse alerte, un employé ayant appuyé sur le mauvais bouton lors d'un essai du système remis en fonction en décembre 2017, pour la première fois depuis 60 ans.

Pourquoi les autorités n'ont-elles pas aussitôt réagi par un contre-alerte immédiate ? Le gouverneur de l'Etat de Hawaï, David Ige, pointe en partie sa propre responsabilité : il ne connaissait pas le mot de passe de son compte Twitter et n'a donc pas pu utiliser ce canal en urgence pour rassurer les habitants.

L'homme politique a bien un compte certifié diffusant régulièrement des informations sur son action mais celui-ci est géré par son équipe de communication et, visiblement, il a négligé d'apprendre le mot de passe pour permettre une communication directe d'urgence. L'incident aura eu toutefois le mérite de mettre en lumière certaines insuffisances dans le système d'alerte en question.

Source : Business Insider