Les hotlines ont longtemps été dénoncées comme étant une belle source de revenus pour les opérateurs téléphoniques et Internet, ceux-ci utilisant le plus souvent des numéros surtaxés.


Opérateurs, promesses non-tenues... Francois loos jpg
Il y a déjà près d'un an et demi, une table ronde réunissait les principaux FAI et opérateurs mobiles et fixes français afin d'envisager de rendre gratuit le temps d'attente de leur service d'assistance téléphonique. Nombreux sont ceux qui se sont engagés à appliquer cette idée, mais peu sont ceux qui l'ont fait.


Free, Neuf Cegetel et Bouygues Telecom mauvais élèves
Alice avait été le premier, et commençait fort : hotline totalement gratuite depuis septembre 2005. Ceci s'est rapidement transformé en hotline inaccessible, mais l'idée était là.

Fin novembre, c'est Orange (Wanadoo à l'époque) qui s'y mettait également, suivi par la maison mère France Telecom en décembre. Tele2 se lançait également au mois de janvier 2006. Ca avançait plutôt bien, mais plusieurs opérateurs, dont Free, Neuf Cegetel, et Bouygues Telecom, qui s'étaient également engagés sur le sujet, n'avaient toujours rien annoncé.


Une annonce suivie des faits
En mars 2006, François Loos, ministre de l'Industrie, annonce qu'il prendrait les mesures légales nécessaires à la fin de l'année pour obliger ceux qui ne jouent pas le jeu à tenir leurs engagements.

Rien n'ayant bougé depuis, le ministre tient donc sa parole, et annonce dans l'édition du 5 janvier du quotidien Les Echos qu'un projet de loi sera très rapidement présenté pour obliger la gratuité du temps d'attente lors de l'appel aux hotlines de l'ensemble des opérateurs français.

Une très bonne initiative donc, on attend de voir les faits. Pour ceux qui se posent la question, l'idée d'une gratuité totale des hotlines a été rejetée par le ministre le mois dernier, donc ce ne sera pas pour cette fois.