Puisqu'il doit durablement faire l'impasse sur Android avec les services mobiles de Google, le groupe Huawei a décidé de s'en passer et de créer sa propre plate-forme avec l'idée d'en faire une passerelle ouverte sur ses multiples produits électroniques.
HarmonyOS 2.0 mise donc sur sa capacité à relier différents univers (smartphone, wearable, électronique grand public) de façon très simple et intuitive. L'essentiel des interactions passe par des widgets et des icônes à relier entre elles pour assurer des interactions comme le partage ou transfert de contenus d'un appareil à l'autre, sans passer par toutes les étapes préparatoires (initier une connexion, retrouver les fichiers à contenus à échanger...)
Tout ceci est remplacé par un simple glisser des icônes les unes vers les autres, déplaçant par exemple le visionnage d'une vidéo sur smartphone vers un grand écran ou bien l'activation d'écouteurs sans fil d'un appareil à un autre via un widget spécial référençant les différents équipements HarmonyOS disponibles.
Huawei a beaucoup mis l'accent sur cette capacité d'échange de fichiers entre appareils, ouvrant la voie à des scénarios où le smartphone sert de point central à partir duquel sont diffusées les informations vers d'autres équipements comme un écran ou une tablette, sans forcément devoir installer l'application ou le service sur l'appareil destinataire afin de ne pas bloquer l'expérience de partage.
La firme promet aussi beaucoup de personnalisation, toujours par les widgets mais au risque de les multiplier à l'écran. Les premiers appareils compatibles annoncés sont la montre connectée Huawei Watch 3 et la nouvelle tablette MatePad Pro.
Quant à la série de smartphone Huawei P50, elle sera elle aussi dotée de la plate-forme HarmonyOS 2.0 mais la firme a choisi de réserver son annonce à plus tard.
