SeLoger.com ; page d'accueil (Small) Pour ceux qui ne connaissent pas encore SeLoger.com, il s'agit pour souvenir d'un portail en ligne disponible en versions anglaise et française. Il permet aux personnes à la recherche d'un appartement, d'une maison, d'un local commercial ou encore d'un parking à la vente ou à la location, d'avoir accès à un très grand nombre d'annonces. Ces dernières peuvent être accompagnées d'une description plus ou moins détaillée, d'une ou plusieurs photos, d'une proposition de financement d'un partenaire du site et même d'une localisation avec Google Maps.

Depuis la fin de l'année dernière, le site a engagé plusieurs procédures judiciaires contre une poignée de portails qui se servaient de sa base d'annonces sans la moindre autorisation. Ces derniers sont aujourd'hui connus. Le premier, attaqué depuis fin 2007, est Entreparticuliers.com. SeLoger.com lui reproche l'usage de sa base relative aux logements neufs. Il lui réclame 628 000 euros de dommages-intérêts. Traînés en justice depuis mars dernier, les autres sites sont les métamoteurs Gloobot, Solus-immo et Yakaz. SeLoger.com leur reproche d'avoir intégré l'intégralité de ses annonces. Il réclame 300 000 euros de dommages-intérêts à chacun d'entre eux.

Qu'on se le dise, simples internautes, blogueurs, sites web ou portails, tout le monde se doit de respecter le copyright et le droit à la propriété intellectuelle.


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Mise à jour
: après nous avoir contacté, la société GloObot SA a tenu à réagir aux propos ci-dessus.

"GloObot, en tant que moteur de recherche, conteste formellement les allégations colportées par Seloger dans la presse ces derniers jours. GloObot rappelle qu'il respecte le choix des sites de ne pas être indexés, et qu'en l'espèce, à la première demande de Seloger faite par voie d'assignation, son site a été désindexé. GloObot le fait à chaque demande, contrairement à ce que prétendait le directeur de Seloger dans plusieurs articles récents.
Enfin, GloObot attend qu'un juge se soit définitivement prononcé sur le bienfondé des demandes de Seloger avant de communiquer sur le fond de l'affaire, et ne peut pas accepter que Seloger qualifie le moteur de recherche de "pilleur d'annonces ou de bases de données" sur lesquelles Seloger va rencontrer les plus grandes difficultés à démontrer ses droits exclusifs."

Source : ZDNet