Arrivée sur Mars fin novembre pour étudier la structure interne de la planète rouge, la mission InSight de la Nasa a déposé sur le sol martien son instrument principal SEIS le 19 décembre à l'aide d'un bras robotique depuis l'atterrisseur.

Le sismomètre SEIS (Seismic Experiment for Interior Structure) a été testé avec succès le 1er janvier. D'infinies précautions ont été prises pour la mise à niveau de l'instrument sur le sol de Mars, l'ajustement des capteurs internes et jusqu'au positionnement du câble d'alimentation et de transfert des données pour ne pas perturber les futures mesures.

L'installation n'est pourtant pas encore complète. Dans le courant de ce mois de janvier, un bouclier sera déployé pour recouvrir l'instrument dans le but de le protéger contre le vent et les basses températures.

En attendant, l'agence spatiale française (CNES) écrit que le cœur de SEIS et ses trois capteurs large bande fonctionnels commencent à enregistrer les faibles déplacements du sol. Ils sont dans une sphère de titane où le vide a été fait. Le bon état de santé de capteurs britanniques à courtes périodes a également été vérifié.

SEIS Illustration en coupes de SEIS ; Crédits : NASA/JPL-Caltech

Afin de prochainement mesurer l'activité tectonique de Mars, tout semble donc se dérouler comme prévu pour le moment. Cela n'avait pas été le cas avec les sismomètres des missions Viking 1 et 2 lancées en 1975.

Fin janvier, c'est l'instrument HP3 (Heat Flow and Physical Properties Package) fourni par l'agence spatiale allemande qui sera déployé et enfoncera des thermomètres jusqu'à 5 m de profondeur. Le capteur de flux de chaleur servira à évaluer la vitesse de refroidissement de Mars.