Depuis le 1er janvier 2022 et dans le cadre de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, les fournisseurs d'accès à Internet et opérateurs mobiles doivent informer leurs clients sur leur empreinte carbone.

Pouvant être accompagnée d'une représentation graphique, cette information porte sur le volume de données consommées par l'abonné avec son équivalent en émissions de gaz à effet de serre (en dioxyde de carbone équivalent ou CO2e).

Durant une période transitoire jusqu'au 1er janvier 2024, l'Agence de la transition écologique (Ademe) indique que les FAI et opérateurs télécoms peuvent utiliser une méthode de calcul simplifiée.

Des formules simplistes

Pour les réseaux mobiles, l'empreinte carbone en gCO2e/mois est calculée par la Quantité de données consommées par l'utilisateur (en Go/mois) x Ratio moyen majorant représentatif de l'impact du " Réseau Mobile France " (en gCO2/Go). Cette dernière valeur est estimée à 49,2 gCO2e/Go (gramme CO2 équivalent par Gigaoctet).

Pour les réseaux fixes, l'empreinte carbone est l'impact moyen de la consommation Internet fixe d'un Français. Au 1er janvier 2022, elle est estimée à 4,1 kgCO2e/mois par abonné. C'est le même résultat pour tout le monde… indépendamment du type de réseau et de la consommation individuelle.

Sachant par ailleurs que l'utilisation des réseaux fixes est à privilégier dans la mesure du possible, un seuil critique serait alors aux alentours de 84 Go de données mobiles consommées par abonné.

terre

Selon l'Arcep, le numérique représente aujourd'hui 3 % à 4 % des émissions de gaz à effet de serre. La Fédération Française des Télécoms souligne que les réseaux télécoms " représenteraient en moyenne 0,4 % de l'empreinte carbone en France, soit 7 % de l'empreinte carbone du numérique (en incluant les data centers et les équipements connectés). "

" Les réseaux télécoms constituent avant tout l'une des solutions au défi environnemental car leur développement permet de diminuer, au global, les émissions des gaz à effet de serre, par leur impact sur l'ensemble des secteurs industriels et sur la vie quotidienne des citoyens ", écrit la FFTélécoms.