"C'est eux qui ont créé le monstre ou qui l'ont laissé se créer ..." dit Stephan Eicher.

Dans une interview donnée dans l'émission "Le monde des médias", Stephan Eicher donne sa façon de penser face au P2P.

Stephan Eicher est plutôt pour le P2P à tel point qu'il a même écrit des chansons pour être diffusée sur les réseaux d'échange.
On pourrait se dire:" Wha cool le Steph !", là où cela devient un peu plus sérieux, c'est au moment de la question fatidique: "A qui la faute'". La réponse n'est pas celle qu'attend le plus grand nombre d'entre vous ... Ce n'est ni les fournisseurs d'accès, ni les concepteurs de clients P2P, ni les firmes qui fabriquent les supports ou les graveurs et encore moins les utilisateurs ... Alors '

Réponse: "Aux maisons de production".

En effet, pour l'artiste, c'est à eux de mieux protéger les artistes et il rajoute:" Lorsque nous sommes passés du 33 tours au CD, les maisons de productions continuaient à verser les même sommes aux artistes alors que le prix d'un CD était presque le double. Quand j'ai été réclamé pour un ajustement, on m'a répondu de me mêler de mes affaires ! Il faut savoir que plusieurs maisons de disques ont appliqué cette "politique" pendant des années, s'enrichissant (voler serait plus approprié) à outrance sans que les artistes ne se plaignent.".

- "Les majors ont proposé une baisse de 30 % sur le prix de vente des CD's, est-ce que vous pensez que cela, si pas enrayer, diminuer le phénomène de piratage'".
- "Je ne suis pas sûr, le processus est en marche et il semblerait qu'il a toujours une longueur d'avance.". Tout ce que demande Stephan, c'est que si on copie un CD, c'est que ça "sonne" bien ! Si le voisin propose une copie de qualité de l'album d'un artiste, avec jaquette couleur et tout recto verso, avec même une copie du stickers sur le CD même, le tout pour une somme disons de 5 €, le choix sera tout de même vite fait !

- "Que pensez-vous des systèmes de protections empêchant la copie voir même la lecture sur certains appareils ou un système qui autodétruirait les données sur un CD après X nombres de copies'"
- "Si ça ne diminue pas la qualité et que l'on peut continué à l'écouter dans son autoradio ou autre, pourquoi pas ..."

Si je peux me permettre de retranscrire ce que pense notre ami Stephan Eicher, c'est que finalement, après des années d'abus (voir de vol) sur le compte des artistes et part projection ceux qui achètent les CD's, les maisons de productions ont inconsciamment contribué à leurs déchéance.
Comme dit le proverbe: "On récolte ce que l'on sème".

Réflexion personnelle: est-ce que l'informatique avec le soutient du réseau Internet, ne deviendrait-il pas une nouvelle forme de justice ou un nouveau terrain de règlement de compte pour tout les abus depuis ces dernières années ' La justice du peuple pour le peuple avec sanction immédiate.
"La guillotine des temps modernes" ...
Je fais aussi de la musique, lorsque je vois le prix des softs, c'est carrément hallucinant: Cubase SX 2.0 ou Cakewalk Sonar 3 - plus ou moins 800 € ! Ne parlons même pas du prix de certains plugins: Waves Native Platinium - plus ou moins 2800 €. Ca devient carrément du délire.

Si on regarde tout cela, on peut croire clairement que tout ces abus se règlent sur le net et plus particulièrement sur les réseaux d'échange.

Sans faire de publicité mal placée: l'audiowarez, les warez, les FTP hackés, les newsgroups et les réseaux P2P ont encore de beaux jours devant eux !

Pour ne pas tombé dans l'illégalité, souvenez-vous qu'il existe souvent une alternative gratuite: le freeware !
Et pour les musiciens qui feraient une petit tour sur Generation NT, sachez qu'il existe une distribution Linux gratuite à base de Debian consacrée uniquement à la musique (MAO) avec tout le tremblement intégré: séquenceur, plugin, etc ... Pour plus d'infos sur cette distro, vous pouvez me joindre par mail.

Dans cette interview, Stephan Eicher donne son point de vue et dénonce certains abus des maisons de productions, mais il y a tout ce que l'on se sait pas ... Dans cet ordre d'idée, un ouvrage à été publié: "Main basse sur la musique" aux éditions Calmann-Levy.

Si dans ce cas-ci Stephan Eicher joue le porte parole de la musique, il ne faut pas oublié que le terme production s'applique à tout les domaines: soft, cinéma, musique, etc.

Difficile de prédire l'avenir dans ces conditions, surtout avec un certain Gates, qui mène la danse au milieu de ce chaos général ...

Peut-être qu'il faudra attendre la prochaine décénnie pour que tout cela soit un peu plus uniformisé: un prix normal (quand je dis normal, j'entend justifié) et plus de transparence aussi bien pour le fonctionnement de certaines administrations (productions comprises) que pour les utilisateurs finaux.

Il faut attendre ... Peut-être même encore longtemps ... Mais ce qui est sûr, c'est que l'informatique jouera un rôle !