L'Objet connecté prend place dans notre quotidien et les évolutions des réseaux de communication annoncent l’introduction de milliards de capteurs qui iront du simple suivi de colis ou de container à la création de digital twins ou jumeaux numériques de systèmes qui pourront avoir la taille d’une ville.

L’IoT ou Internet des objets commence également à avoir un impact sur notre vie quotidienne en apportant des informations complémentaires sur des aspects jusqu’ici invisibles (ou peu visibles), apportant une couche d’information numérique qui pourra à terme être mixée avec le monde physique.

Si les aspects les plus évidents actuellement portent sur la logistique, la surveillance d’équipements / installations et la maintenance, d’autres domaines seront transformés à plus ou moins brève échéance.

IoT

De la surveillance médicale (nos bracelets et montres connectés sont déjà des outils de suivi d’activité) avec des capteurs surveillant certaines fonctions physiologiques en temps réel à l’apprentissage et au suivi de différents paramètres d’un bâtiment ou d’une usine en passant par le traçage des biens et des personnes pour en assurer la sécurité et/ou l’orientation, tout un monde d’information est en train d’émerger.

Une collection de compétences

Mais pour mener à bien un projet IoT, il faut mettre en place plusieurs briques nécessitant différentes compétences. Tout objet ou presque peut devenir connecté, mais un objet connecté ne se suffit pas à lui-même.

Il lui faut un protocole de communication et un réseau pour échanger ses données (à sens uni- ou bidirectionnel, selon les besoins), une infrastructure pour les collecter et une interface pour les interpréter.

Selon son importance et sa portée, monter seul son projet peut constituer un redoutable défi. Faire appel à une expertise et à un écosystème prêt à l’emploi pourra alors être d’une grande aide et faire gagner beaucoup de temps.

Certains opérateurs, comme Orange, proposent ainsi un environnement complet pour maîtriser un projet IoT de A à Z sans oublier certains aspects comme le volet sécurité et couvrant tous types de domaines, de l’industrie 4.0 aux villes intelligentes en passant par la surveillance d’indicateurs pour l’agriculture, la télémétrie ou les services médicaux connectés.

Déterminer quels types de capteurs et quels actionneurs utiliser, choisir le type de réseau en fonction des besoins (envoyer peu d’informations périodiquement ou beaucoup de données ponctuellement, par exemple, à courte distance ou à longue portée), organiser les silos de données de façon sécurisée et respectueuse des réglementations, avec un filtrage des accès, mais aussi disposer de solutions évolutives qui pourront progresser dans le temps avec le projet et dont les qualités peuvent être régulièrement évaluées pour en ajuster les paramètres, ce sont autant de points qui doivent être pris en compte et qui pèseront dans la base du retour sur investissement attendu.

La dernière étape, celle de l’organisation et de l’analyse des données, ne doit pas non plus être prise à la légère et sera celle qui pourra exprimer la valeur ajoutée des services IoT. Encore faudra-t-il que toute la chaîne en amont fonctionne efficacement !