Telegram ne fait visiblement pas les affaires du gouvernement iranien et la messagerie qui se démarque sur le marché depuis sa sortie en 2013 par le chiffrement de bout en bout des échanges vient de faire l'objet d'une interdiction officielle.

Telegram

Après avoir été interdite par le gouvernement russe alors même que la messagerie a été conçue et développée dans le pays, c'est donc au tour de l'Iran de bannir le service au nom de la "sécurité nationale".

Dans les faits, le gouvernement réoriente les utilisateurs vers une solution maison créée dans le pays et qui revendique également du chiffrement de bout en bout et l'impossibilité d'accéder aux échanges. Baptisée Soroush, l'application se calque sur les messageries actuelles avec des fonctionnalités diverses comme le téléchargement de packs d'autocollants dont certains ciblent les USA et Israël et lancent ainsi un début de polémique.

Actuellement, il est impossible de savoir si Soroush pourra être utilisé par le gouvernement comme un moyen de tracer les utilisateurs ni même d'accéder à leurs conversations. Telegram pour sa part est de plus en plus critiqué à travers le monde pour avoir servi à l'organisation de nombreux actes terroristes grâce à ses salons de discussion secrets.