Une nouvelle fois, le très nationaliste patron de l'Agence spatiale russe Roscosmos sème le trouble concernant la coopération de la Russie dans le cadre du programme de la Station spatiale internationale. L'ISS est le fruit d'une collaboration entre les agences spatiales américaine, canadienne, européenne, japonaise et russe.

" Les relations normales entre les partenaires de l'ISS et pour d'autres projets communs ne peuvent être rétablies que si les sanctions illégales sont levées complètement et sans condition ", a déclaré Dmitri Rogozine.

Il fait allusion aux sanctions prises contre la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine. Elles affectent des entreprises russes dans le domaine de l'aérospatiale. Plus globalement, il pointe du doigt une tentative de " mettre à mort l'économie russe. "

De quoi précipiter la fin de l'ISS ?

Sur Twitter, Dmitri Rogozine a ajouté que des propositions spécifiques de Roscosmos seront faites au gouvernement russe pour l'arrêt de la coopération sur l'ISS. Il n'entre toutefois pas dans les détails.

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Pour le moment, la contribution de la Russie sur l'ISS a suivi son cours normal, que ce soit la semaine dernière avec le retour sur Terre d'un équipage russo-américain à bord d'une capsule Soyouz MS-19, ou avec la correction de l'orbite de l'ISS grâce à un vaisseau cargo Progress amarré au segment russe.

Dire que la coopération avec la Russie pourra aller de l'avant jusqu'à la désorbitation de l'ISS et sa rentrée atmosphérique prévue en janvier 2031... cela paraît peu probable.