L'explosion de la capacité de débit et des offres internet n'a pas tant que ça répandu l'internet très haut débit en France. En effet, une bonne partie des internautes surfent encore en 1Mbps, en 512k ou même (!) en 56k.

En effet, le nombre de ligne en dégroupage partiel n'atteint pas les 2 millions, alors que celui des lignes dégroupées totalement n'est que de... 152 189. Des chiffres vraiment trop bas pour des services à développer comme la télévision internet haute définition ou simplement pour la vitesse d'émission (upload) souvent trop basse. Ceci est d'autant plus alarmant que ces chiffres ne progressent que (trop ') lentement chaque année (tout de même d'un tiers), ce qui amène l'ARCEP et le gouvernement à réagir.

Haut debit

Ils prévoient donc sous peu une baisse significative des frais de dégroupage des opérateurs, ce qui entraînerait par voie de conséquence une baisse des prix pour les usagers d'internet, bien que l'ARCEP souhaite pour l'instant conserver ces tarifs à 9,5€ euros par dégroupage (ouch).

On ne verra donc pas avant quelques années une couverture totale du très haut débit, à moins d'émigrer ou d'habiter dans la capitale.