smartphone-poche Avec la 3G et désormais la 4G, les opérateurs nous ont promis des débits confortables pour envisager de nombreuses choses en situation de mobilité. Quoi de plus agaçant ainsi qu'un temps de chargement interminable pour une vidéo. Ou pire encore, qu’elle peine à s’afficher de manière fluide une fois lancée. L’agacement est le même lorsqu’une page Web ne daigne pas se charger, surtout quand on a besoin d'obtenir une information très rapidement. Cette attente, que vous avez forcément connue un jour ou l’autre, où l’on critique la qualité du réseau et traite l’opérateur de tous les noms d’oiseau, serait d’ailleurs un vecteur de stress chez les utilisateurs. C'est en tout cas la conslusion d'une récente étude réalisée par Ericsson ConsumerLab, une branche du groupe suédois Ericsson.

Comme l’ont montré les différentes mesures (pouls, mouvements des yeux, etc.), réalisées avec le concours de 30 personnes âgées de 18 à 52 ans qui ont utilisé un smartphone pendant 20 minutes, en ayant à subir des temps de chargement plus ou moins longs, le niveau de stress serait comparable à celui-ci atteint lors du visionnage d’un film d’horreur ou lors de la résolution d’un problème de mathématiques un peu coriace. Même la file d’attente d’un magasin ne provoquerait pas autant de stress. Alors que tout se passe bien, le niveau de stress est déjà 13 % supérieur à la normale. Il augmente de 3 % avec 2 secondes d'attente ou de 6 % avec 6 secondes. Ajoutez à cela une mise en pause et vous observez un bond supplémentaire de 15 %.

Sachant que la consommation moyenne de data mobile est en constante augmentation, heureusement que la qualité des réseaux est vouée à s’améliorer en parallèle. Certains y verront une manière pour Ericsson, équipementier réseau, d'inviter les opérateurs à investir dans les infrastructures pour ne pas écorner leur image de marque auprès des consommateurs.

Source : LesEchos