Cela fait de nombreux mois maintenant que Nintendo procède à diverses opérations dans l'optique de stopper la vague du piratage de ses jeux. Après avoir effectué une importante saisie de matériels de contrefaçon l'année dernière, puis remonté la filière vers les distributeurs francophones, le linker DS le plus connu, le R4, est passé en vente libre au Japon.

La firme de Kyoto a mis l'accent sur le manque de soutien de certains pays pour éviter la propagation des linkers et modchip auprès du public. Les poursuites émises par 54 sociétés de développement vidéoludique (incluant Capcom, Koei, Square Enix, Sega, Bandai Namco, Tecmo, Hudson, et bien évidemment Nintendo) contre cinq entreprises importatrices de linkers R4 l'année dernière à la Court du District de Tokyo se sont clôturées en faveur des éditeurs, découlant une illégalité pure et simple de ce modèle de linker.

Malgré les avertissements, les revendeurs ont continué la commercialisation de leurs produits illégaux, forçant Nintendo a prendre des mesures juridiques plus persuasives pour stopper la distribution. Capcom se joint au constructeur japonais, soulignant que la prolifération de ces linkers émet des dommages importants sur les éditeurs de jeux. Bref, la bataille ne fait que commencer.