L'opérateur Verizon s'est positionné très tôt sur la technologie LTE, promettant une commercialisation dès 2010 de manière à disposer rapidement d'un réseau mobile de nouvelle génération alors que son concurrent Sprint est déjà sur les rangs avec la technologie WiMAX de son réseau Clear, qui vient de recevoir de nouveaux appuis financiers et est déjà opérationnel.

Le lancement devrait être progressif, avec la volonté de fournir l'équivalent de sa couverture 3G actuelle d'ici 2013. Il utilisera pour ça les fréquences de la bande 700 MHz obtenues lors du processus d'enchères mené début 2008 et auquel s'était invité Google pour s'assurer d'obtenir certaines garanties sur leur utilisation, en prévision du déploiement de sa plate-forme mobile Android.

Si Verizon semble toujours vouloir s'en tenir à ce lancement précoce, avec le risque d'essuyer les plâtres des défauts de jeunesse de cette nouvelle technologie mobile et de manquer de matériel compatible dans les premiers temps, il avance des chiffres concernant les débits réels moyens que l'utilisateur pourra espérer pour ses besoins mobiles.


Quels débits pour l'utilisateur ?
Dans un cadre théorique idéal, la technologie LTE peut fournir des débits descendants de 100 Mbps et montants de 50 Mbps. Mais entre les conditions idéales des laboratoires et la réalité, il existe un décalage lié à de nombreux facteurs : couverture, matériel utilisé, obstacles...

Dans des conditions réelles, quel débit moyen promettra Verizon à l'utilisateur dans un premier temps ? De 5 à 12 Mbps en débit descendant et de 2 à 5 Mbps dans l'autre sens, soit bien plus que dans le cas des réseaux 3G mais à peine mieux que le réseau WiMAX de Clearwire / Sprint. Ce qui devrait tout de même permettre de développer des usages de type streaming vidéo dans les deux sens.

En fait, il existera de nombreux avantages à passer à la technologie LTE mais beaucoup d'entre eux sont liés à l'architecture même du réseau, dans une optique de réseau tout-IP pouvant facilement relier Internet fixe et mobile, ou plus exactement matériels reliés au réseau fixe et ceux dépendant des réseaux mobiles.

Support de l' IPv6, améliorations en matière de sécurité, plus grande modularité ne sont que quelques-uns de ces aspects. Mais pour surfer à très haut débit mobile depuis son smartphone, smartbook, netbook ou autre produit mobile, il faudra vraisemblablement patienter bien au-delà de 2010.

 

Note : ne pas confondre le terme générique smartbook avec smartbook AG qui est une marque déposée

Source : Unstrung