Les responsables des agences spatiales chinoise et russe ont signé cette semaine un mémorandum d'entente pour la construction d'une station lunaire à vocation de recherche scientifique. Cette station pour de l'expérimentation pluridisciplinaire aura la capacité de fonctionner de manière autonome.

À ce stade, il y a toutefois peu de détails si ce n'est cette intention de collaboration entre la Chine et la Russie. Aucun horizon précis n'est évoqué pour une station lunaire dont il est indiqué qu'elle sera construite sur la surface lunaire et / ou en orbite lunaire.

Une telle station scientifique lunaire est dite internationale, avec une ouverture aux pays susceptibles d'être intéressés et pour des partenaires internationaux.

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La Chine a déjà fait part d'autres ambitions concernant la Lune, dont une base lunaire à proximité du pôle Sud (et de zones d'eau glacée), et d'abord avec des missions robotiques avant d'envisager des missions habitées début 2030. Difficile de savoir pour le moment dans quelle mesure une collaboration avec la Russie pourrait intervenir.

Directeur de l'agence spatiale russe, Dmitri Rogozine avait en tout cas laissé entendre une forme de réticence vis-à-vis du projet de station Gateway en orbite lunaire en la taxant de " trop américano-centrée ", et en déclarant : " Il est probable que la Russie s'abstienne d'y participer à grande échelle. "