Aujourd'hui, on apprenait qu'Apple allait prochainement se lancer dans la télévision en streaming et globalement, les plateformes de diffusion de contenus vidéo à la demande se sont multipliées ces derniers mois.

Ces plateformes se présentent ainsi souvent comme une alternative en apparence plus légale pour les utilisateurs habitués au téléchargement sur les réseaux P2P. Popcorn Time par exemple, canalise désormais une grande partie des utilisateurs rebutés par la réception de courriers de la HADOPI, ou plus généralement ceux dont les plateformes de téléchargement de prédilection ont été mises à mal par les autorités.

popcorn time

A cela se greffent les plateformes légales de streaming, Netflix en tête, toutefois handicapé en France par la chronologie des médias lui imposant des délais jugés trop importants entre la sortie d'un film en salle et sa mise à disposition en ligne.

Pour rester dans la légalité, d'autres acteurs tentent de revenir en force : les éditeurs de logiciels spécialisés dans la récupération de vidéos, musique et contenus multimédias diffusés sur les sites totalement légaux. On peut ainsi citer DLNow qui permet de télécharger des vidéos sur YouTube, qu'il s'agisse de vidéo en HD ou en ultra HD 4K. Le logiciel est compatible avec une foule de plateformes comme Dailymotion, Facebook, Vine, Yahoo... Il est ainsi possible de récupérer de la vidéo comme de la musique sur plus de 600 sites, sans craindre de s'attirer les foudres des ayants droit, du moment que leur usage reste dans le cadre privé.

À défaut de pouvoir réellement stopper le piratage, les actions des gouvernements réussissent à modifier les usages avec deux effets : le retour de certains utilisateurs à des accès légaux, ou le camouflage du piratage dans des réseaux toujours plus sécurisés. Reste à savoir quel équilibre les ayants droit peuvent trouver dans ces mutations.