Kim Schmitz, alias Kim Dotcom, ne peut décemment pas renier tout un passé de mégalomanie et de grosse assurance. Récemment libéré sous caution ( voir notre actualité ), le fondateur de MegaUpload n'a pas perdu de sa confiance face à l'épreuve judiciaire qui l'attend.

Menacé d'extradition vers les États-Unis, il entend bien gagner son combat dans les tribunaux. Interrogé par TorrentFreak dans le cadre d'un entretien téléphonique ( l'homme est privé de connexion à Internet ), il n'a pas fait de véritables révélations, se contentant d'afficher sa conviction : " nous allons gagner ".

TorrentFreak souligne la prudence de Kim Dotcom qui ne veut pas trop en dire sur sa ligne de défense et celle de MegaUpload face à la justice de Nouvelle-Zélande, puis éventuellement aux États-Unis. " On peut dire sans trop de risque que la défense s'appuie sur la ferme conviction que la société a agi en toute légalité ", écrit le site.

Kim-Dotcom Une des questions centrales sera de savoir si MegaUpload a uniquement joué le rôle d'un hébergeur de fichiers, sans pour autant faciliter le téléchargement illégal.

Arrêté le 20 janvier 2012 en Nouvelle-Zélande, Kim Dotcom a été libéré sous caution la semaine dernière. Une demande d'extradition vers les États-Unis sera examinée le 20 août prochain. Il risque jusqu'à 50 ans prison pour plusieurs chefs d'inculpation en relation avec une violation massive de droits d'auteur via MegaUpload.

Aujourd'hui, Kim Dotcom dit qu'il " va bien " et " récupère ". En revenant sur les conditions de son interpellation, il décrit une " zone de guerre " :

" Vous auriez dû être là, c'était impressionnant, c'était comme une zone de guerre. De la police armée partout... deux hélicoptères. Les autorités néo-zélandaises ont certainement voulu faire le show pour le FBI. "

Selon lui, l'action menée contre MegaUpload était " politique ".