Malgré des évolutions qui vont dans le bon sens, Edge, le remplaçant d'Internet Explorer peine à séduire le public. Il faut dire que si les performances sont au rendez-vous, le navigateur de Microsoft ne gère pas encore les plugins additionnels, ce qui le handicape grandement face à la concurrence.

Pourtant, Microsoft s'est mise dans l'idée de se charger pour nous de réaliser un comparatif, et vient désormais crier haut et fort combien le leader du secteur, Chrome, se veut énergivore sur PC portable.

Pour son expérience, Microsoft a fait simple : quatre ordinateurs identiques (Des Surface Book), chacun équipé d'un navigateur (Firefox, Edge, Chrome et Opera), avec une vidéo en haute définition lancée sur le navigateur.

  

Résultat : c'est l'ordinateur avec Chrome qui flanche le premier après 4h20 suivi de Firefox avec 5h09, Opéra avec 6h18 et enfin Edge avec 7h22. Pire encore, Microsoft indique que la dernière fonctionnalité d'économie d'énergie a été activée sous Opera.

Il est difficile de le constater, mais en faisant pause au bon moment sur la vidéo, on peut voir que les images sont décalées sur les 4 ordinateurs passé un certain moment. Cela s'explique sans doute par le fait que certains navigateurs adaptent la fréquence d'image pour économiser de l'énergie.

Navigateurs

Microsoft va encore plus loin en proposant de mesurer la consommation énergétique de chaque navigateur, dans une série d'usages variés. Et là encore, Edge s'en tire avec les honneurs, bien devant la concurrence.(On note l'absence d'Opera ici toutefois)

Microsoft navigateurs.

La firme indique par ailleurs qu'en récoltant des données auprès de millions d'ordinateurs sous Windows 10, il lui est simple d'adapter ses logiciels et d'optimiser ainsi plus rapidement Edge, qui se voudrait 35% moins gourmand que Chrome.

La firme de Redmond tente de faire coup double : démontrer les capacités de Edge tout en dénigrant la concurrence, mais aussi justifier la collecte des données personnelles sous Windows 10. Une tentative désespérée pour certains qui démontre avant tout la difficulté pour Microsoft de renouer avec la confiance des utilisateurs.