" Le ministère russe de la Défense a effectué un test réussi le 15 novembre 2021, à la suite duquel le défunt satellite russe Tselina-D, qui était en orbite depuis 1982, a été touché. " Selon des propos rapportés par l'agence de presse russe Interfax, le gouvernement russe a donc reconnu l'évidence après une large condamnation internationale.

Pour autant et sans surprise non plus, le ministère russe assure que les débris spatiaux générés en orbite à la suite de cette destruction " ne mettent pas et ne mettront pas en danger " les stations spatiales et activités spatiales.

Par mesure de précaution, les occupants de la Station spatiale internationale s'étaient réfugiés lundi dans les capsules Dragon et Soyouz amarrées dans le but de pouvoir quitter la station en cas d'urgence lors du passage à proximité des débris spatiaux.

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Les États-Unis avaient dénoncé un acte " dangereux et irresponsable " de la Russie. Parmi d'autres réactions de la communauté internationale, la ministre française des Armées a évoqué des saccageurs de l'espace.

Pour le ministère russe de la Défense, les États-Unis savaient pertinemment que les fragments générés ne constituent pas une menace.

La diplomatie russe pointe du doigt une position hypocrite des États-Unis qui ignorent - avec ses alliés - l'appel de la Russie et de la Chine pour un accord international visant à interdire le déploiement d'armes dans l'espace. Un argument recyclé quand la Chine et la Russie s'inquiétaient de la Space Force de Donald Trump.