Tout ne va pas manifestement aussi bien que l'on serait tenté de le croire pour des acteurs de la musique en ligne. Il ne faut a priori pas se fier au succès rencontré par Deezer.

Réunis au sein du syndicat des Éditeurs de Services de Musique en Ligne, les plateformes de musique en ligne demandent des mesures d'urgence pour sauver le secteur, écrit le quotidien économique Les Échos.

L'ESML a été créé début 2011 à l'initiative de Deezer, Starzik, Beezik, Orange et le Geste ( Groupement des éditeurs de services en ligne ). Les plateformes françaises disent souffrir de la concurrence de plateformes installées à l'étranger avec lesquelles une différence de jusqu'à 13 points de TVA existe. L'ESML souhaite ainsi pouvoir bénéficier d'un taux de TVA réduit.

Deezer Ce n'est pas le seul reproche. L'ESML veut une renégociation des accords pour le partage des revenus avec les ayants droit afin de tendre vers 50 / 50, contre environ 70 % pour les ayants droits actuellement.

L'ESML souhaite en outre une enveloppe de 2 millions d'euros afin que les plateformes françaises puissent financer leurs innovations. " Le meilleur moyen de lutter contre les sites illégaux ". En échange, l'ESML se dit prêt à œuvrer encore plus dans le sens de la diversité de l'offre culturelle.

La musique est en réalité déjà connue. Ces mêmes griefs ont en effet déjà été exposés par l'ESML lors de son audition par la mission Lescutre ( Acte 2 de l'exception culturelle ) et dont une synthèse est proposée sur le site dédié.