Curiosity s’est finalement émancipée et vient de gagner en autonomie sur le sol de Mars, la sonde n’étant plus guidée par des ingénieurs présents sur Terre, mais laissée à elle même pour progresser ver un point lui ayant été indiqué.

mars curiosity  Il aura fallu un an pour que la NASA se risque à basculer sur le mode de navigation automatique et qu’elle ne soit autorisée à aller s’aventurer au dehors d’un trajet initialement autorisé par l’agence spatiale américaine.

Le choix devrait permettre à la sonde de couvrir un ensemble plus important du sol martien, et plus rapidement que via les protocoles contraignants imposés à la NASA.

Jusqu’ici, les chemins empruntés par la sonde devaient être calculés et approuvés par l’agence, puis des ingénieurs pilotaient la sonde sans se détourner des plans validés. Un guidage qui se faisait grâce à l’observation des caméras et instruments de la sonde, renvoyés sur Terre, puis corrigés au fur et à mesure.

Le module de navigation autonome de Curiosity permet à la sonde d’analyser elle même les images de son environnement et de décider des chemins les plus simples à emprunter pour arriver à un point précis.

Avec ce système, la sonde devrait pouvoir se déplacer beaucoup plus rapidement. Et c’est justement un point critique à cette étape de l’exploration puisqu’elle dispose d’une longue route à effectuer pour atteindre le Mont Sharp.

Une vitesse toute relative cependant, puisque la NASA annonce que le système permettra à la sonde de parcourir 10 mètres de plus par jour qu’en étant guidé par un pilote sur Terre.

Un gain qui parait dérisoire en l’état, mais qui reste significatif pour un module situé à des millions de kilomètres de notre planète.

Source : The Verge