Ce n'est pas parce que l'on pratique une activité en ligne que l'on ne pollue pas, bien au contraire. Les grands groupes comme Apple, Microsoft, Amazon et autres travaillent ainsi leur étiquette verte en tentant de limiter l'empreinte carbone de leurs services en ligne, qu'il s'agisse de payer du crédit carbone ou de développer des structures réseau exploitant des énergies renouvelables.

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Aujourd'hui, c'est la plateforme numéro 1 de streaming qui est pointée du doigt par DIMPACT, un outil développé par les chercheurs de l'université de Bristol et qui calcule la génération de carbone des activités en ligne. L'outil prend ainsi en charge l'ensemble des processus mis en place pour proposer un service et estime assez précisément les émissions de carbone. Dans le cas de Netflix, DIMPACT calcule ainsi les émissions de carbone pour la mise à disposition des contenus dans les datacenters, mais aussi les émissions dues l'acheminement des données jusqu'au client final.

Le bilan est le suivant : 1h de streaming sur Netflix dégage100 grammes de CO2, soit l'équivalent de 40 minutes d'un climatiseur 1000W.

Le résultat n'est pas contesté par Netflix, qui utilise l'outil pour estimer précisément ses émissions de carbone afin d'établir un plan lui permettant d'investir sur les postes les plus polluants afin de limiter son empreinte écologique à l'avenir. On parle bien ici des émissions de carbone pour l'accès au service et non pas les émissions afférentes à la création même des contenus.

Reste que pour certains analystes, la valeur annoncée par DIMPACT reste raisonnable. 100 grammes de CO2, c'est aussi l'équivalent de 400 m en voiture essence... À choisir entre regarder un contenu sur Netflix ou prendre sa voiture pour aller au cinéma à 10 km de chez soi, le calcul porte en faveur de Netflix...

Netflix pour sa part compte multiplier les analyses et études et devrait annonce ses objectifs climatiques dans le courant du printemps prochain.