Les brevets mobiles de Nortel, équipementier telecom canadien en faillite depuis 2009, attirent beaucoup de monde, à commencer par Google qui a proposé un montant de 900 millions de dollars pour faire l'acquisition des 6000 brevets, dont certains relatifs à LTE  ( Long Term Evolution ).

D'autres acteurs ont depuis plus ou moins manifesté leur intérêt, et pas des moindres : Apple, RIM, Ericsson...jusqu'à Microsoft, qui conteste les conditions d'acquisition des brevets en estimant ne rien devoir en matières de royalties au futur acquéreur.


Forte pression sur l'enchère

Face à tous ces puissants groupes intéressés, le régulateur antitrust a mené une investigation rapide, sans rien trouver. Mais devant les enjeux et les critiques formulées par plusieurs sociétés, l'enchère, qui devait débuter le 20 juin, est finalement reportée au 27 juin prochain.

Nortel indique que la raison de ce report en est l'important niveau d'intérêt porté à son ensemble de brevets, de quoi sans doute régler les derniers détails d'un processus qui, s'il va débuter à 900 millions de dollars, pourrait bien mettre la barre plus haut.

Ces brevets sont bienvenus pour consolider des positions un peu légères en matière de propriété intellectuelle ( Google en a besoin pour préserver Android ) ou pour affermir des attaques contre d'autres groupes, ou encore pour intimider et éviter l'affrontement direct.