L'opérateur Orange est en première ligne dans la lutte contre le coronavirus, qu'il s'agisse de maintenir le bon fonctionnement de ses réseaux, de fournir des données de localisation mobiles anonymisées pour établir des modèles de propagation de la maladie ou encore pour participer à l'effort de développement d'une application de traçage pour le déconfinement, avec alerte en cas de contact avec une personne contaminée.
Son président, Stéphane Richard, s'est dit en faveur d'une telle application mais sur la base du consentement et du droit à s'en désengager à tout moment. Et déjà Orange a développé un prototype d'application répondant aux critères du projet gouvernemental StopCovid avec l'aide de l'Inria.
Le PDG d'Orange a confirmé à France Inter que sa propre application était prête, tendant ainsi une perche au gouvernement. Fonctionnant en Bluetooth, elle conserve un historique des contacts mais ne réalise pas de géolocalisation.
Il a insisté par ailleurs sur l'importance de pouvoir la proposer sur la base du consentement et avec un "droit à l'effacement" permettant de sortir à tout moment du dispositif.
S'il salue l'effort d'Apple et de Google réunis pour créer une application similaire, d'autres s'inquiètent de cette initiative et du traitement qui sera fait des données personnelles, question déjà au coeur du projet StopCovid.
