Malgré les affirmations de l'Arcep qui estime que la couverture en fibre optique des zones moyennement denses telle que prévue dans le plan France Très haut débit n'est pas tenable en l'état, l'opérateur Orange affirme toujours pouvoir tenir ses engagements.

Orange-logo De fait, la proposition du régulateur d'une nouvelle répartition des efforts de couverture entre opérateurs, mise en avant dans l'avis de l'Arcep rendu au Sénat, ne l'enchante guère, comme l'avaient déjà exprimé les représentants de l'opérateur.

Au journal La Tribune, Pierre Louette, directeur général délégué, met en avant les termes du contrat de droit privé signé avec SFR en 2012 sur les zones AMII, qu'Orange ne souhaite pas modifier, et affirme que l'opérateur peut tenir ses engagements, quitte à les rendre juridiquement contraignants pour rassurer les collectivités territoriales. Pour Orange, une nouvelle répartition "serait un important facteur de ralentissement".

L'opérateur historique souligne que les déploiements en zones très denses seront bientôt achevés, permettant de redéployer les ressources vers les zones moins denses et d'accélérer le rythme.

Par ailleurs, Orange est en mesure d'installer toujours plus de prises annuellement : près de 2 millions cette année, et entre 2 et 3 millions l'an prochain : "le système industriel que nous avons mis en place avec nos sous-traitants est parfaitement lancé. Il fonctionne à plein régime".

Pour ce qui est de la re-répartition, Pierre Louette rappelle que "nous avons un litige en cours avec [SFR] à ce sujet. Mais c'est le tribunal de commerce qui est compétent pour juger ce dossier, et non l'Arcep".

Source : La Tribune