Si Stéphane Richard a longtemps plaidé la cause d'un retour à trois opérateurs télécom sur le marché français, Christel Heydemann, la nouvelle dirigeante d'Orange, tend à temporiser.

Maintenant que l'élection présidentielle est passée, les projets de fusion entre opérateurs pourraient reprendre de plus belle mais ils ne semblent pas entrer dans les plans immédiats d'Orange.

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La nouvelle directrice générale travaille toujours à finaliser son projet stratégique pour le groupe mais elle a déjà indiqué que "la consolidation n'est pas indispensable au marché français. S'il y a des opportunités, nous regarderons, mais cela ne peut pas être le coeur de la stratégie d'Orange", selon des propos rapportés par le journal Les Echos.

Il faut dire que le marché français à quatre opérateurs est en voie de stabilisation avec la fin de la guerre des prix dans le mobile et une remontée des revenus pour la première fois depuis 10 ans, après de lourdes réorganisations.

Même chose à plus large échelle en Europe où elle conserve les distances que Stéphane Richard avait formulées vis à vis de fusions-acquisitions éventuelles avec de grands opérateurs européens, au moins sur le début de la décennie.

Dans la continuité de son prédécesseur, Christel Heydemann va plutôt chercher à renforcer Orange sur les marchés où l'opérateur est déjà présent, tant sur le fixe que sur le mobile.

Source : Les Echos