MàJ : un porte-parole de Google a réagi aux attaques de l'avocat. " Nous avons supprimé des dizaines de milliers de photos - dans les heures qui ont suivi les demandes - et nous avons fermé des centaines de comptes. L'Internet est utilisé pour beaucoup de bonnes choses. Voler des photos privées de personnes n'est pas l'une d'elles. "

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Selon un document consulté et publié par Page Six (New York Post), Marty Singer, l'avocat du petit monde d'Hollywood, a écrit aux responsables et représentants légaux de Google. Il fait peser sur la firme de Mountain View la menace d'une action en justice dans le cadre de l'affaire dite du Celebgate ou encore The Fappening.

Jennifer-Lawrence Depuis le début du mois de septembre, des photos volées - voire des vidéos - et privées de célébrités nues fuitent sur le Net. Dans sa missive, l'avocat fait explicitement référence au piratage de comptes iCloud. Un point sur lequel Apple s'est déjà expliqué, réfutant toute brèche iCloud. Mais c'est bel et bien Google qui est pointé du doigt.

Il est reproché à Google son manque " d'éthique " et de ne pas avoir supprimé - ou du moins pas assez rapidement - les images de Blogger, YouTube et d'autres de ses sites en dépit de l'envoi de demandes de retrait. Marty Singer accuse même Google de " se faire des millions " de dollars via des revenus publicitaires et de " profiter de la victimisation des femmes. "

Les célébrités représentées par l'avocat ne sont pas citées. Elles seraient une douzaine. Marty Singer évoque le cas échéant des dommages-intérêts qui pourraient dépasser 100 millions de dollars. Il demande à Google de supprimer immédiatement les images litigieuses et suspendre les comptes associés, mais aussi de supprimer les résultats de recherche qui pointent vers de telles images.

Il s'avère que sur ce dernier point, le moteur de recherche a pris des mesures et a par exemple répondu à des demandes de retrait du petit ami de la mannequin Kate Upton qui est, avec lui, l'une des victimes de The Fappening. Mais Google n'a toutefois procédé au déréférencement que de 59 % des URLs signalées.