L'affaire fait beaucoup de bruit et fait écho à celle du CelebGate ayant entrainé la publication de centaines de photos intimes de célébrités, récupérées grâce à une brèche iCloud.

Snapchat-logo  Depuis ce week-end, des photos intimes circulent sur la toile, avec pour point commun de toutes provenir de Snapchat, la messagerie adorée des ados qui propose de s'échanger des photos et vidéos éphémères qui disparaissent une fois qu'elles sont consultées.

Une fonctionnalité dont profitent les utilisateurs pour s'échanger des photos intimes... L'occasion donc pour certaines applications de tenter de détourner le fonctionnement initial de Snapchat, et c'est le cas de l'application Snapsave et du site Snapsaved.com qui proposent de sauvegarder l'ensemble des contenus reçus afin de pouvoir les visionner à volonté, et donc, de conserver parfois certaines images compromettantes.

Le site SnapSaved prend aujourd'hui la parole en admettant être à l'origine de la fuite, ou d'une partie, puisqu'il est actuellement impossible de définir clairement l'ampleur du piratage.

Pour sa part, l'administrateur du site évoque une erreur dans la configuration des serveurs Web qui a facilité le travail des pirates, mais indique que " tout le contenu du site a été effacé de même que la base de données associée" dès qu'il a eu connaissance du piratage.

Selon SnapSaved, 500 Mo de photos et vidéos seulement auraient été détournés de ses serveurs, ce qui laisse de la marge concernant les 13 Go d'archives annoncées par les pirates. Alors faut-il pencher vers le Hoax ou vers un piratage de plus grande envergure, y compris auprès d'autres applications tierces ? Impossible à dire pour l'instant.

SnapSaved s'est excusé auprès de ses utilisateurs et déclare " n'avoir jamais voulu leur nuire ou nuire à Snapchat. Nous voulions juste leur offrir un service unique". Gageons que l'application a surtout ébréché un peu plus la confiance des utilisateurs envers une plateforme déjà fortement critiquée pour ses manques dans la sécurité.

Notons également que si le hack de 200 000 photos et vidéo se confirme prochainement, les fichiers ne semblent pas avoir été particulièrement ciblés en fonction d'une quelconque nudité affichée. En conséquence, très peu de fichiers détournés proposent effectivement des scènes de nu ou des images véritablement compromettantes.

Source : The Next Web