Avec le soutien de l'Interactive Advertising Bureau qui réunit les acteurs de la publicité en ligne, plusieurs groupes dont AOL, Yahoo!, Microsoft et Google ont pris un engagement aux États-Unis au sujet d'un code de bonne conduite pour leurs réseaux publicitaires.

Cela concerne plus précisément les sites impliqués dans la violation de propriété intellectuelle, soit le piratage et la contrefaçon de biens.

Selon le Bureau américain de la gestion et du budget, cet engagement volontaire va permettre de " réduire le flux des recettes publicitaires " de sites qui se livrent de manière importante à du piratage et de la contrefaçon.

Google souligne par exemple une politique claire pour ses réseaux publicitaires avec interdiction pour de tels sites. La firme de Mountain View indique par ailleurs qu'en 2012, la diffusion de publicités a été désactivée pour 46 000 sites en raison d'une violation de droits d'auteur, et plus de 82 000 comptes ont été fermés pour avoir tenté de faire de la publicité de biens contrefaits.

De son côté, Microsoft met en avant une procédure de notification et retrait appropriée via l'identification par les propriétaires de droits et une réponse rapide des services en ligne. Pour la publicité, il s'agira donc d'accepter des notifications des ayants droit à la manière des notifications DMCA pour les demandes de retrait de contenus piratés.

Si cette démarche est sur la base du volontariat, en France, la ministre de la Culture et de la Communication a lancé une mission qui doit élaborer une feuille de route afin de lutter contre le piratage commercial.

Celle-ci doit impliquer les fournisseurs de solutions de paiement, les moteurs de recherche, les réseaux sociaux et les régies publicitaires.