Pornographie en ligne et contrôle d'accès : les Français sceptiques et contre

D'après un sondage Ifop, les Français n'ont pas confiance en une loi pour le renforcement du contrôle d'accès aux sites pornographiques.
Dans le cadre de la proposition de loi visant à protéger les victimes de violences conjugales, le Sénat a adopté un amendement sur l'accès aux sites pornographiques par les mineurs et le renforcement de l'obligation de vérification de l'âge.
À défaut du respect de cette obligation avec la mise en place d'une solution plus robuste qu'actuellement, le Conseil supérieur de l'audiovisuel pourra ordonner aux opérateurs le blocage de l'accès aux sites pornographiques et le déréférencement par les moteurs de recherche.
D'après les résultats d'une étude Ifop pour le magazine La Voix du X, 57 % des Français considèrent que le fait de décliner leur identité pour consulter un site pornographique est une atteinte à la vie privée.
Ce sentiment est doublé d'un manque confiance pour les organismes en charge du contrôle de l'âge, avec 56 % des interrogés qui ne font pas confiance à un organisme privé agréé par l'État sur la base de pièces d'identité.
À 59 %, ils estiment qu'il n'est pas réellement possible d'interdire l'accès aux sites pornographiques aux jeunes de moins de 18 ans. Et sur la capacité du CSA à faire appliquer une telle loi pour tous les sites accessibles en France, 72 % estiment qu'il échouera.
Si la loi devenait une réalité, les utilisateurs réguliers ou occasionnels de sites pornographiques, soit 59 % de l'échantillon de l'étude, ont l'intention de modifier leurs habitudes… pour contourner les mesures.
À 64 %, ils chercheraient un site non bloqué ou n'exigeant pas un contrôle de l'âge, tandis que 41 % imaginent se tourner vers un VPN et 31 % s'appuieraient sur des résolveurs DNS ouverts.
L'étude a été réalisée en ligne du 17 au 18 juin 2020 auprès d'un échantillon national représentatif de 1 020 personnes âgées de 18 ans et plus. Pour 63 %, l'interdiction d'accès aux sites pornographiques aux mineurs est du ressort des parents.
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Deux associations de protection de l'enfance visent les réseaux sociaux et Twitter en particulier. Elles demandent une suspension temporaire pour un manque de contrôle de l'âge permettant notamment l'accès à des contenus ...
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Le président de la République veut un contrôle parental par défaut pour l'accès à la pornographie en ligne et insiste sur des dispositifs efficaces de vérification de l'âge pour les sites.
Vos commentaires Page 1 / 2
Première lettre adressée si consultation d'une scène avec Cunnilingus
Deuxième lettre adressée si consultation d'une scène avec So......
Bref,
...domie
La priorité pour moi est de surtout filtrer les images pornographique de Google image ! Un enfant peut très bien taper les mots clés par exemple "Gros minou", pensant trouver des images de chat mais il tombera pas vraiment sur ce qu'il attendait.
J'ai cru voir un gros minou
Si ça peut éviter l’accès à des enfants qui n'ont pour la majorités pas les connaissances aussi simple soit-elle pour contourner une restriction de ce genre, alors oui je pense que ça vaut le coup.
Aucun espoirs
Si tu cherches du contenu illégal, ça ne changera rien, t'en as rien à carrer de la loi, puisque ton site ne cherchera pas à la respecter...
Et si tu vas sur un site légal, ayant pignon sur rue, qui te vend l'accès à des films porno, heu... comment dire ??? il a déjà ta Carte Bleue, non ?? et il y a ton nom dessus, non ?
Donc, qu'il cherche à vérifier que c'est bien toi qui veut mater des films, que tu paies pour voir, je vois pas où est le problème.
Sur la question des ados, je connais peu de parents qui paient à leurs enfants l'accès à des sites pornos !
Enfin, je dis ça , je dis rien ...
C'est sur que je vois mal l’exécutif remuer ciel et terre contre quelque chose qui assoupi les foules et œuvre pour leur propagande.