Les USA, la Chine et la Russie se sont relancés dans une affolante course à l'armement, déployant des budgets considérables au développement de missiles hypersoniques. Cela fait plusieurs années que ces projets sont en développement, mais les États-Unis et la Russie n'ont que récemment officialisé et présenté leurs avancées comme des trophées.

X-51A

Les projets visent le développement de missiles aérobalistiques capables de parcourir des milliers de kilomètres à une vitesse allant de 5 à 10 fois la vitesse du son, atteignant ainsi sa cible en quelques minutes, ne laissant que peu d'initiatives de contre-mesures. Pour atteindre ces vitesses sans s'autodétruire, ces missiles nouvelle génération exploitent la méthode de propulsion Waverider en exploitant les ondes qu'ils émettent eux-mêmes.

En début d'année, la Russie faisait déjà l'annonce d'une telle arme comme un pied de nez aux États-Unis, évoquant des tests menés avec succès de son Kinjal. Le missile décrit est capable d'embarquer une ogive nucléaire, se déplaçant à Mac10 (12 348 km/h), il peut être lancé depuis un Mig-31 et dispose d'une portée de 2000 km.

La Chine avait également évoqué un projet similaire baptisé CH-AS-X-13 capable d'atteindre Mac 6 pour une portée de 3000 km. Il peut également être lancé depuis un bombardier standard.

Les États-Unis travaillent quant à eux sur le sujet depuis 2004 et le projet X-51, les derniers tests connus menés en 2013 font état d'un missile atteignant Mach 5. La communauté internationale a déjà signifié les risques de voir proliférer ce genre d'armement.