Cela fait des mois que Facebook partage un nombre incalculable de publicités en Australie invitant les utilisateurs à investir dans diverses cryptomonnaies.

Les promesses de retour sur investissement sont généralement importantes et défient toutes les lois économiques, par ailleurs, ces investissements étaient souvent associés à l'image de personnalités australiennes qui auraient validé les marques à l'origine des plateformes.

Parmi les personnalités dont l'image a été exploitée, on peut citer l'homme d'affaires Dick Smith ou encore l'ancien premier ministre de la Nouvelle-Galle du Sud, Mike Baird... Problème, aucune des personnalités citées n'a officiellement noué de partenariat avec les plateformes.

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En marge de ces sites qui font l'objet de poursuites, Meta est également poursuivie auprès de la Cour fédérale pour "conduite fausse, trompeuse er mensongère". Il est reproché à Meta de ne pas avoir fait assez d'efforts pour limiter la propagation de l'arnaque sur son réseau, et ce, malgré différents rapports de milliers d'utilisateurs et d'associations de consommateurs.

En outre, l'algorithme de Meta qui permet aux annonceurs de cibler avec précision l'audience est pointé du doigt pour son efficacité : en cas de fraude ou arnaques, l'outil permet d'organiser de vastes campagnes malveillantes.

De son côté Facebook a indiqué ne pas souhaiter héberger de publicités cherchant à escroquer de l'argent ou à induire les gens en erreur... Une situation qu'il est difficile de prendre pour argent comptant au regard des centaines de publicités renvoyant vers des sites proposant un produit unique, copie de grande marque à seulement 10% du prix standard... Des publicités qui malgré plusieurs dénonciations finissent par revenir sur le réseau sans grande considération de la part des garde-fous de Facebook.