Le marché français de la téléphonie mobile s'apprête à voir émerger un nouvel opérateur, ce qui portera à quatre le nombre des détenteurs d'une licence nationale, alors que le verrouillage du marché par les trois acteurs historiques est régulièrement dénoncé.

Mais dans d'autres pays européens, la configuration à cinq ( ou plus ) opérateurs a également montré ses limites. L' AFP rappelle qu'à partir des six licences accordées par l' Allemagne, il ne reste que quatre acteurs, de même qu'en Italie, qui est passée de cinq à quatre opérateurs.

Le Royaume-Uni pourrait être le prochain pays à revenir à quatre acteurs. T-Mobile UK, branche déficitaire de Deutsche Telekom, pourrait en effet être rachetée par l'un de ses concurrents, comme Vodafone ou peut-être des acteurs plus petits.


4, chiffre magique pour la téléphonie mobile ?
Les analystes avaient indiqué lors de l'émergence de ces rumeurs qu'une configuration à trois opérateurs pouvait convenir à un petit pays, comme les Pays-Bas ( quatre opérateurs initiaux, désormais trois ), mais que pour les gros marchés européens, un découpage en quatre opérateurs était l'idéal.

La France, avec ses trois opérateurs solidement ancrés, fait ainsi un peu figure d'anachronisme par rapport à ses voisins européens. Pour autant, note les observateurs, l'arrivée tardive d'un nouvel acteur aurait plutôt tendance à jouer contre lui et à le contraindre à jouer un rôle mineur, avec peu de parts de marchés....sauf si des conditions facilitées d'accès au marché lui sont ménagées par l'autorité de régulation.

On entend déjà d'ici les protestations des opérateurs historiques allait plus loin que le strict minimum. Quant aux opérateurs mobiles virtuels ( MVNO ), les analystes interrogés par l' AFP semblent être dubitatifs sur leur succès à long terme en dehors d'une occupation marginale du marché.

Source : AFP