Les chercheurs en sécurité s'inquiètent de voir les objets du quotidien se doter de fonctionnalités connectées alors même que les constructeurs ne font pas de réels efforts pour sécuriser leurs systèmes.

  

Certains, comme Martin Hron, font alors des expériences pour sensibiliser les utilisateurs et les constructeurs, en allant jusqu'à pirater une machine à café connectée. C'est une machine de la marque Smarter qui est la cible dans cette expérience.

En exploitant des failles de sécurité au sein du logiciel qui pilote la machine suite à une semaine de reverse engineering, Martin Hron a réussi à prendre le contrôle du broyeur, du bruleur et du distributeur d'eau de la machine.

En passant par une connexion WiFi non sécurisée, il est possible d'envoyer un firmware modifié à la machine qui contient un ransomware : le hacker peut ensuite demander une rançon en échange du déblocage de la machine qui par ailleurs peut devenir dangereuse ou tourner à vide jusqu'à se détériorer.