Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le
4 novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As
des As » avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés :
leur décodeur ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Nous avons su résoudre ces problèmes. Normal. N'avions nous pas été
choisis, nous les vendeurs de télévisions par les premières équipes de
Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers
projets envisageaient de diffuser les décodeurs via les buralistes ou
les marchands de journaux.
Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient.
Le futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre
part dans la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos
prédécesseurs nous ont toujours respectés. Nous avons accompagné les
projets, participés aux différentes évolutions : changement de
décodeurs, diffusion par satellite, lancement de Canalsat, diffusion
par la TNT, le câble, l'ADSL. Les abonnés font appel à nous pour
résoudre des problèmes là où les centres d'appels, anonymes et
moyennement compétents, sèchent. Nous aimons notre métier, le service
fait partie de nos gènes et les clients et abonnés le savent. Nous
étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que votre société a
acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur
Lafarge, vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne
respectons pas la charte des distributeurs en ne vérifiant pas
l'identité des abonnés. Rien dans cette charte ne nous oblige à jouer
les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
pourquoi vous refusiez de livrer des cartes sans location de terminal
pour la réception de programme HD alors que la loi vous y oblige.
Quand nous vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes
seules va avoir pour réaction le développement du piratage, votre
réponse est époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous
rajoutez que nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos
experts du piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas
demander quelles sont leurs expériences. Nous savons aussi que vous
voulez ouvrir vos propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez
vos confrères ce que cela donnait, nous aurons la charité de ne pas
les citer.
Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son
avis sur le fond. Mais Monsieur Lafarge, nous allons vous dire une
chose : on était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte
de plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements
à Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont
vous faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons
été fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous
devrons alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots
cassés. Il est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous
avons des amitiés avec les équipes de Canal, certains pleurent de
désillusion. Vous avez licencié de bons éléments, mis dans des
placards d'autres qui sont démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à
être « virés ». Comme par hasard, les plus gros faiseurs de cartes
seules sont tous concernés. Vous virez aussi les petits installateurs
qui, comme des fournis, faisaient beaucoup pour rendre la marque
sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
équipes, respect de vos distributeurs partenaires sans lesquels vous
ne seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la
fusion et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres
sans ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre
publicité quand on voit des employés de Canalsat regarder un
programmes et refuser le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le
droit de juger un programme ? Une chaine pour les nudistes sportifs
peut peut-être intéresser certains abonnés. Qui êtes vous pour vous
placer en juge de qualité ? Que veut dire cette censure qui ne veut
pas dire son nom ? CanalSat est là pour diffuser des programmes, pas
pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de poser des questions sur la
qualité de pseudos programmes actuellement diffusés parfois très
limites !
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le
4 novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As
des As » avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés :
leur décodeur ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Nous avons su résoudre ces problèmes. Normal. N'avions nous pas été
choisis, nous les vendeurs de télévisions par les premières équipes de
Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers
projets envisageaient de diffuser les décodeurs via les buralistes ou
les marchands de journaux.
Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient.
Le futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre
part dans la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos
prédécesseurs nous ont toujours respectés. Nous avons accompagné les
projets, participés aux différentes évolutions : changement de
décodeurs, diffusion par satellite, lancement de Canalsat, diffusion
par la TNT, le câble, l'ADSL. Les abonnés font appel à nous pour
résoudre des problèmes là où les centres d'appels, anonymes et
moyennement compétents, sèchent. Nous aimons notre métier, le service
fait partie de nos gènes et les clients et abonnés le savent. Nous
étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que votre société a
acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur
Lafarge, vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne
respectons pas la charte des distributeurs en ne vérifiant pas
l'identité des abonnés. Rien dans cette charte ne nous oblige à jouer
les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
pourquoi vous refusiez de livrer des cartes sans location de terminal
pour la réception de programme HD alors que la loi vous y oblige.
Quand nous vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes
seules va avoir pour réaction le développement du piratage, votre
réponse est époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous
rajoutez que nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos
experts du piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas
demander quelles sont leurs expériences. Nous savons aussi que vous
voulez ouvrir vos propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez
vos confrères ce que cela donnait, nous aurons la charité de ne pas
les citer.
Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son
avis sur le fond. Mais Monsieur Lafarge, nous allons vous dire une
chose : on était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte
de plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements
à Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont
vous faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons
été fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous
devrons alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots
cassés. Il est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous
avons des amitiés avec les équipes de Canal, certains pleurent de
désillusion. Vous avez licencié de bons éléments, mis dans des
placards d'autres qui sont démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à
être « virés ». Comme par hasard, les plus gros faiseurs de cartes
seules sont tous concernés. Vous virez aussi les petits installateurs
qui, comme des fournis, faisaient beaucoup pour rendre la marque
sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
équipes, respect de vos distributeurs partenaires sans lesquels vous
ne seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la
fusion et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres
sans ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre
publicité quand on voit des employés de Canalsat regarder un
programmes et refuser le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le
droit de juger un programme ? Une chaine pour les nudistes sportifs
peut peut-être intéresser certains abonnés. Qui êtes vous pour vous
placer en juge de qualité ? Que veut dire cette censure qui ne veut
pas dire son nom ? CanalSat est là pour diffuser des programmes, pas
pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de poser des questions sur la
qualité de pseudos programmes actuellement diffusés parfois très
limites !
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le
4 novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As
des As » avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés :
leur décodeur ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Nous avons su résoudre ces problèmes. Normal. N'avions nous pas été
choisis, nous les vendeurs de télévisions par les premières équipes de
Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers
projets envisageaient de diffuser les décodeurs via les buralistes ou
les marchands de journaux.
Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient.
Le futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre
part dans la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos
prédécesseurs nous ont toujours respectés. Nous avons accompagné les
projets, participés aux différentes évolutions : changement de
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par la TNT, le câble, l'ADSL. Les abonnés font appel à nous pour
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moyennement compétents, sèchent. Nous aimons notre métier, le service
fait partie de nos gènes et les clients et abonnés le savent. Nous
étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que votre société a
acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur
Lafarge, vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne
respectons pas la charte des distributeurs en ne vérifiant pas
l'identité des abonnés. Rien dans cette charte ne nous oblige à jouer
les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
pourquoi vous refusiez de livrer des cartes sans location de terminal
pour la réception de programme HD alors que la loi vous y oblige.
Quand nous vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes
seules va avoir pour réaction le développement du piratage, votre
réponse est époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous
rajoutez que nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos
experts du piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas
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voulez ouvrir vos propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez
vos confrères ce que cela donnait, nous aurons la charité de ne pas
les citer.
Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son
avis sur le fond. Mais Monsieur Lafarge, nous allons vous dire une
chose : on était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte
de plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements
à Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont
vous faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons
été fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous
devrons alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots
cassés. Il est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous
avons des amitiés avec les équipes de Canal, certains pleurent de
désillusion. Vous avez licencié de bons éléments, mis dans des
placards d'autres qui sont démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à
être « virés ». Comme par hasard, les plus gros faiseurs de cartes
seules sont tous concernés. Vous virez aussi les petits installateurs
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sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
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ne seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la
fusion et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres
sans ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre
publicité quand on voit des employés de Canalsat regarder un
programmes et refuser le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le
droit de juger un programme ? Une chaine pour les nudistes sportifs
peut peut-être intéresser certains abonnés. Qui êtes vous pour vous
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pas dire son nom ? CanalSat est là pour diffuser des programmes, pas
pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de poser des questions sur la
qualité de pseudos programmes actuellement diffusés parfois très
limites !
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur
ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Nous avons su résoudre ces problèmes. Normal. N'avions nous pas été
choisis, nous les vendeurs de télévisions par les premières équipes de
Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers projets
envisageaient de diffuser les décodeurs via les buralistes ou les
marchands de journaux.
Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient. Le
futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre part dans
la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos prédécesseurs
nous ont toujours respectés. Nous avons accompagné les projets, participés
aux différentes évolutions : changement de décodeurs, diffusion par
satellite, lancement de Canalsat, diffusion par la TNT, le câble, l'ADSL.
Les abonnés font appel à nous pour résoudre des problèmes là où les
centres d'appels, anonymes et moyennement compétents, sèchent. Nous aimons
notre métier, le service fait partie de nos gènes et les clients et
abonnés le savent. Nous étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que
votre société a acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur Lafarge,
vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne respectons pas la
charte des distributeurs en ne vérifiant pas l'identité des abonnés. Rien
dans cette charte ne nous oblige à jouer les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
pourquoi vous refusiez de livrer des cartes sans location de terminal pour
la réception de programme HD alors que la loi vous y oblige. Quand nous
vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes seules va avoir
pour réaction le développement du piratage, votre réponse est
époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous rajoutez que
nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos experts du
piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas demander quelles
sont leurs expériences. Nous savons aussi que vous voulez ouvrir vos
propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez vos confrères ce que
cela donnait, nous aurons la charité de ne pas les citer.
Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son avis
sur le fond. Mais Monsieur Lafarge, nous allons vous dire une chose : on
était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte de
plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements à
Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont vous
faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons été
fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous devrons
alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots cassés. Il
est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous avons des amitiés
avec les équipes de Canal, certains pleurent de désillusion. Vous avez
licencié de bons éléments, mis dans des placards d'autres qui sont
démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à être « virés ». Comme par
hasard, les plus gros faiseurs de cartes seules sont tous concernés. Vous
virez aussi les petits installateurs qui, comme des fournis, faisaient
beaucoup pour rendre la marque sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
équipes, respect de vos distributeurs partenaires sans lesquels vous ne
seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la fusion
et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres sans
ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser
le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ?
Une chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains
abonnés. Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut
dire cette censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour
diffuser des programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de
poser des questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement
diffusés parfois très limites !
--
s.
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur
ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Nous avons su résoudre ces problèmes. Normal. N'avions nous pas été
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Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers projets
envisageaient de diffuser les décodeurs via les buralistes ou les
marchands de journaux.
Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient. Le
futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre part dans
la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos prédécesseurs
nous ont toujours respectés. Nous avons accompagné les projets, participés
aux différentes évolutions : changement de décodeurs, diffusion par
satellite, lancement de Canalsat, diffusion par la TNT, le câble, l'ADSL.
Les abonnés font appel à nous pour résoudre des problèmes là où les
centres d'appels, anonymes et moyennement compétents, sèchent. Nous aimons
notre métier, le service fait partie de nos gènes et les clients et
abonnés le savent. Nous étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que
votre société a acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur Lafarge,
vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne respectons pas la
charte des distributeurs en ne vérifiant pas l'identité des abonnés. Rien
dans cette charte ne nous oblige à jouer les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
pourquoi vous refusiez de livrer des cartes sans location de terminal pour
la réception de programme HD alors que la loi vous y oblige. Quand nous
vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes seules va avoir
pour réaction le développement du piratage, votre réponse est
époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous rajoutez que
nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos experts du
piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas demander quelles
sont leurs expériences. Nous savons aussi que vous voulez ouvrir vos
propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez vos confrères ce que
cela donnait, nous aurons la charité de ne pas les citer.
Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son avis
sur le fond. Mais Monsieur Lafarge, nous allons vous dire une chose : on
était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte de
plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements à
Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont vous
faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons été
fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous devrons
alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots cassés. Il
est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous avons des amitiés
avec les équipes de Canal, certains pleurent de désillusion. Vous avez
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démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à être « virés ». Comme par
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virez aussi les petits installateurs qui, comme des fournis, faisaient
beaucoup pour rendre la marque sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
équipes, respect de vos distributeurs partenaires sans lesquels vous ne
seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la fusion
et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres sans
ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser
le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ?
Une chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains
abonnés. Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut
dire cette censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour
diffuser des programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de
poser des questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement
diffusés parfois très limites !
--
s.
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
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Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers projets
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Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient. Le
futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre part dans
la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos prédécesseurs
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Les abonnés font appel à nous pour résoudre des problèmes là où les
centres d'appels, anonymes et moyennement compétents, sèchent. Nous aimons
notre métier, le service fait partie de nos gènes et les clients et
abonnés le savent. Nous étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que
votre société a acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur Lafarge,
vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne respectons pas la
charte des distributeurs en ne vérifiant pas l'identité des abonnés. Rien
dans cette charte ne nous oblige à jouer les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
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vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes seules va avoir
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époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous rajoutez que
nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos experts du
piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas demander quelles
sont leurs expériences. Nous savons aussi que vous voulez ouvrir vos
propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez vos confrères ce que
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Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son avis
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était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte de
plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements à
Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont vous
faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons été
fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous devrons
alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots cassés. Il
est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous avons des amitiés
avec les équipes de Canal, certains pleurent de désillusion. Vous avez
licencié de bons éléments, mis dans des placards d'autres qui sont
démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à être « virés ». Comme par
hasard, les plus gros faiseurs de cartes seules sont tous concernés. Vous
virez aussi les petits installateurs qui, comme des fournis, faisaient
beaucoup pour rendre la marque sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
équipes, respect de vos distributeurs partenaires sans lesquels vous ne
seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la fusion
et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres sans
ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser
le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ?
Une chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains
abonnés. Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut
dire cette censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour
diffuser des programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de
poser des questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement
diffusés parfois très limites !
--
s.
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur ne
fonctionnait pas, problème de prise péritel.
.....
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser le
diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ? Une
chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains abonnés.
Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut dire cette
censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour diffuser des
programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de poser des
questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement diffusés parfois
très limites !
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur ne
fonctionnait pas, problème de prise péritel.
.....
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser le
diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ? Une
chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains abonnés.
Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut dire cette
censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour diffuser des
programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de poser des
questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement diffusés parfois
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Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
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avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur ne
fonctionnait pas, problème de prise péritel.
.....
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser le
diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ? Une
chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains abonnés.
Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut dire cette
censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour diffuser des
programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de poser des
questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement diffusés parfois
très limites !
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur
ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur
ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur
ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
De plus je suis carte seule, maintenant juste à ma date anniversaire, ils
m'ont rajouté
directement 3 euros / mois de location de carte...et 1 euro d'augmentation
générale.
De plus je suis carte seule, maintenant juste à ma date anniversaire, ils
m'ont rajouté
directement 3 euros / mois de location de carte...et 1 euro d'augmentation
générale.
De plus je suis carte seule, maintenant juste à ma date anniversaire, ils
m'ont rajouté
directement 3 euros / mois de location de carte...et 1 euro d'augmentation
générale.
On Thu, 5 Jun 2008 23:34:32 +0200, "fenec95" wrote:De plus je suis carte seule, maintenant juste à ma date anniversaire, ils
m'ont rajouté
directement 3 euros / mois de location de carte...et 1 euro d'augmentation
générale.
C'est fou, ça des frais de location de carte. C'est la première fois que j'en
entends parler ! Ça existe depuis quand ?
On voit les effets d'absence de la concurrence (TPS), avec l'arrivée d'Orange,
ils vont peut-être se calmer.
On Thu, 5 Jun 2008 23:34:32 +0200, "fenec95" <fenec95PASPAM@free.fr> wrote:
De plus je suis carte seule, maintenant juste à ma date anniversaire, ils
m'ont rajouté
directement 3 euros / mois de location de carte...et 1 euro d'augmentation
générale.
C'est fou, ça des frais de location de carte. C'est la première fois que j'en
entends parler ! Ça existe depuis quand ?
On voit les effets d'absence de la concurrence (TPS), avec l'arrivée d'Orange,
ils vont peut-être se calmer.
On Thu, 5 Jun 2008 23:34:32 +0200, "fenec95" wrote:De plus je suis carte seule, maintenant juste à ma date anniversaire, ils
m'ont rajouté
directement 3 euros / mois de location de carte...et 1 euro d'augmentation
générale.
C'est fou, ça des frais de location de carte. C'est la première fois que j'en
entends parler ! Ça existe depuis quand ?
On voit les effets d'absence de la concurrence (TPS), avec l'arrivée d'Orange,
ils vont peut-être se calmer.
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur
ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Nous avons su résoudre ces problèmes. Normal. N'avions nous pas été
choisis, nous les vendeurs de télévisions par les premières équipes de
Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers projets
envisageaient de diffuser les décodeurs via les buralistes ou les
marchands de journaux.
Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient. Le
futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre part dans
la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos prédécesseurs
nous ont toujours respectés. Nous avons accompagné les projets, participés
aux différentes évolutions : changement de décodeurs, diffusion par
satellite, lancement de Canalsat, diffusion par la TNT, le câble, l'ADSL.
Les abonnés font appel à nous pour résoudre des problèmes là où les
centres d'appels, anonymes et moyennement compétents, sèchent. Nous aimons
notre métier, le service fait partie de nos gènes et les clients et
abonnés le savent. Nous étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que
votre société a acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur Lafarge,
vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne respectons pas la
charte des distributeurs en ne vérifiant pas l'identité des abonnés. Rien
dans cette charte ne nous oblige à jouer les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
pourquoi vous refusiez de livrer des cartes sans location de terminal pour
la réception de programme HD alors que la loi vous y oblige. Quand nous
vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes seules va avoir
pour réaction le développement du piratage, votre réponse est
époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous rajoutez que
nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos experts du
piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas demander quelles
sont leurs expériences. Nous savons aussi que vous voulez ouvrir vos
propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez vos confrères ce que
cela donnait, nous aurons la charité de ne pas les citer.
Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son avis
sur le fond. Mais Monsieur Lafarge, nous allons vous dire une chose : on
était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte de
plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements à
Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont vous
faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons été
fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous devrons
alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots cassés. Il
est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous avons des amitiés
avec les équipes de Canal, certains pleurent de désillusion. Vous avez
licencié de bons éléments, mis dans des placards d'autres qui sont
démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à être « virés ». Comme par
hasard, les plus gros faiseurs de cartes seules sont tous concernés. Vous
virez aussi les petits installateurs qui, comme des fournis, faisaient
beaucoup pour rendre la marque sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
équipes, respect de vos distributeurs partenaires sans lesquels vous ne
seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la fusion
et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres sans
ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser
le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ?
Une chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains
abonnés. Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut
dire cette censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour
diffuser des programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de
poser des questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement
diffusés parfois très limites !
--
s.
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur
ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Nous avons su résoudre ces problèmes. Normal. N'avions nous pas été
choisis, nous les vendeurs de télévisions par les premières équipes de
Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers projets
envisageaient de diffuser les décodeurs via les buralistes ou les
marchands de journaux.
Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient. Le
futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre part dans
la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos prédécesseurs
nous ont toujours respectés. Nous avons accompagné les projets, participés
aux différentes évolutions : changement de décodeurs, diffusion par
satellite, lancement de Canalsat, diffusion par la TNT, le câble, l'ADSL.
Les abonnés font appel à nous pour résoudre des problèmes là où les
centres d'appels, anonymes et moyennement compétents, sèchent. Nous aimons
notre métier, le service fait partie de nos gènes et les clients et
abonnés le savent. Nous étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que
votre société a acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur Lafarge,
vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne respectons pas la
charte des distributeurs en ne vérifiant pas l'identité des abonnés. Rien
dans cette charte ne nous oblige à jouer les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
pourquoi vous refusiez de livrer des cartes sans location de terminal pour
la réception de programme HD alors que la loi vous y oblige. Quand nous
vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes seules va avoir
pour réaction le développement du piratage, votre réponse est
époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous rajoutez que
nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos experts du
piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas demander quelles
sont leurs expériences. Nous savons aussi que vous voulez ouvrir vos
propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez vos confrères ce que
cela donnait, nous aurons la charité de ne pas les citer.
Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son avis
sur le fond. Mais Monsieur Lafarge, nous allons vous dire une chose : on
était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte de
plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements à
Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont vous
faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons été
fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous devrons
alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots cassés. Il
est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous avons des amitiés
avec les équipes de Canal, certains pleurent de désillusion. Vous avez
licencié de bons éléments, mis dans des placards d'autres qui sont
démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à être « virés ». Comme par
hasard, les plus gros faiseurs de cartes seules sont tous concernés. Vous
virez aussi les petits installateurs qui, comme des fournis, faisaient
beaucoup pour rendre la marque sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
équipes, respect de vos distributeurs partenaires sans lesquels vous ne
seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la fusion
et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres sans
ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser
le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ?
Une chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains
abonnés. Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut
dire cette censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour
diffuser des programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de
poser des questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement
diffusés parfois très limites !
--
s.
Monsieur Lafarge,
Je me permets de vous écrire publiquement car vous êtes injoignable.
Nous sommes distributeurs Canal+ depuis le lancement de la chaîne, le 4
novembre 1984. 10 heures, premier film diffusé en crypté : « l'As des As »
avec Jean Paul Belmondo. 10h01, premiers appels d'abonnés : leur décodeur
ne fonctionnait pas, problème de prise péritel.
Nous avons su résoudre ces problèmes. Normal. N'avions nous pas été
choisis, nous les vendeurs de télévisions par les premières équipes de
Canal + justement pour notre compétence, alors que les premiers projets
envisageaient de diffuser les décodeurs via les buralistes ou les
marchands de journaux.
Nous y avons cru à cette chaîne alors que les sceptiques ricanaient. Le
futur nous a donné raison. Nous estimons modestement avoir notre part dans
la réussite de la chaîne et du groupe. Monsieur Lafarge, vos prédécesseurs
nous ont toujours respectés. Nous avons accompagné les projets, participés
aux différentes évolutions : changement de décodeurs, diffusion par
satellite, lancement de Canalsat, diffusion par la TNT, le câble, l'ADSL.
Les abonnés font appel à nous pour résoudre des problèmes là où les
centres d'appels, anonymes et moyennement compétents, sèchent. Nous aimons
notre métier, le service fait partie de nos gènes et les clients et
abonnés le savent. Nous étions aussi un gros distributeur TPS, bouquet que
votre société a acquis, limitant ainsi la concurrence.
Par courrier, après 23 ans de relations gagnant-gagnant, Monsieur Lafarge,
vous décidez de nous « virer ». Vous estimez que nous ne respectons pas la
charte des distributeurs en ne vérifiant pas l'identité des abonnés. Rien
dans cette charte ne nous oblige à jouer les officiers de police.
Mais la vérité est différente : nous avons eu le tort de vous demander
pourquoi vous refusiez de livrer des cartes sans location de terminal pour
la réception de programme HD alors que la loi vous y oblige. Quand nous
vous exprimons notre crainte que ce blocage des cartes seules va avoir
pour réaction le développement du piratage, votre réponse est
époustouflante : « je n'aime pas le chantage ! » Et vous rajoutez que
nous, les distributeurs, n'y connaissons rien et que vos experts du
piratage connaissent tout sur le sujet. Nous n'osons pas demander quelles
sont leurs expériences. Nous savons aussi que vous voulez ouvrir vos
propres magasins. Bonne chance ! Nous avons vu chez vos confrères ce que
cela donnait, nous aurons la charité de ne pas les citer.
Maintenant donc, nous sommes « virés ». La justice devra donner son avis
sur le fond. Mais Monsieur Lafarge, nous allons vous dire une chose : on
était là avant vous, on sera là après.
Aujourd'hui, je suis obligé de fermer mon magasin de Paris, la perte de
plus de la moitié de nos revenus, non seulement par les abonnements à
Canal+/Canalsat, mais aussi les pertes de ventes de terminaux dont vous
faites tout pour décourager les abonnés à utiliser, nous aurons été
fatals.
Je reviendrais certainement, d'une manière ou d'une autre, Par contre,
vous serez appelé un jour ou l'autre à d'autres fonctions. Nous devrons
alors, avec les équipes qui vous succéderont, réparer les pots cassés. Il
est dommage que vous estimiez bon de tout détruire. Nous avons des amitiés
avec les équipes de Canal, certains pleurent de désillusion. Vous avez
licencié de bons éléments, mis dans des placards d'autres qui sont
démotivés. Nous ne sommes pas les seuls à être « virés ». Comme par
hasard, les plus gros faiseurs de cartes seules sont tous concernés. Vous
virez aussi les petits installateurs qui, comme des fournis, faisaient
beaucoup pour rendre la marque sympathique.
Connaissez-vous le mot respect ? Respect des abonnés, respect de vos
équipes, respect de vos distributeurs partenaires sans lesquels vous ne
seriez presque rien ?
Pour paraphraser Jacques Prévert, vous dites aimer les chaines mais
celles-ci se plaignent de voir leur reversement baisser depuis la fusion
et certaines doivent mourir faute de moyens décents.
Vous dites aimer votre équipe mais vous en virez certains membres sans
ménagement, ou alors vous les découragez
Alors quand vous dites aimer vos clients, j'ai peur pour eux.
Signé : Serge Surpin, un ancien du satellite
PS : je m'étonne que personne ne relève l'incongruité de votre publicité
quand on voit des employés de Canalsat regarder un programmes et refuser
le diffuser car jugé nul. Qui vous donne le droit de juger un programme ?
Une chaine pour les nudistes sportifs peut peut-être intéresser certains
abonnés. Qui êtes vous pour vous placer en juge de qualité ? Que veut
dire cette censure qui ne veut pas dire son nom ? CanalSat est là pour
diffuser des programmes, pas pour les juger. Sinon, on pourrait aussi de
poser des questions sur la qualité de pseudos programmes actuellement
diffusés parfois très limites !
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