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[NS] Deuxième prime

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Garance
Yeah les gens ! Alors ce mercredi soir, pour le deuxième prime, c'était
soirée total rock dans la discothèque et dès le début je suis tentée de
sauter partout puisqu'on a vu mon pote Jean-Philippe le batteur tout de
suite. Enfin je crois, je me rappelle plus bien, mais en tout cas
j'étais contente et c'est pas négligeable comme signe. Allez hop hop
allons-y tant qu'on est encore à fond.

Thomas

My Sharona, The Knack

Bizarrement, c'est quand même la deuxième fois que ça se produit, je
tombe dans une faille spatio-temporelle pendant que Thomas chante et je
ne me rappelle rien. Je suis donc obligée de me fier à mes notes, les
voici : « Je ne connais pas la chanson, Thomas a toujours autant de
cheveux. Magnifique choré des guitaristes. Lio et André et Sinclair et
Philippe ont l'air d'aimer, je sens bien que je passe à côté d'un truc
terrible. » Voilà, c'est tout. Je me réveille quand Jean-Philippe nous
fait un final à en virer ses lunettes, ça je m'en souviens.

4 bleus

Sinclair (T-shirt rouge rock'n roll, vaguement étouillé jusqu'au
nombril sous une veste sombre, top sexy) (Ok, pas tout à fait jusqu'au
nombril) : « Je dis bravo d'avoir commencé sur un morceau comme ça. Tu
t'es pas laissé embarquer par le tempo, c'est quand même un morceau où
t'as envie d'envoyer, j'avais peur que tu ne sortes pas ta voix et
c'est partie sur la fin, bravo, t'as assuré. »
Lio : « Trop bien. » (Je résume, des fois, d'accord ?)
André : « Moi je dis, ce jeune homme est en train de monter en
puissance. Il était un peu arrogant aux castings, et là, il faut en
avoir. Il a su convoquer les forces d'ionisation, il a su se connecter
avec son animalité et j'ai senti une espèce de vibration primitive. »
(Par contre je résume pas André, hein. Je suis pas assez équipée en
points de QI.)
Philippe : « Tout a été dit, bravo les musiciens. De toutes les
prestations auxquelles on a assisté, c'est la meilleure. » Comme le
fait judicieusement observer Virginie, « en plus, on vient de
démarrer. » Clairement, Philippe Manoeuvre a le sens du compliment qui
déchire.

Cédric

Aux Sombres Héros de l'Amer, Noir Désir

Incroyable, je ne me rappelle même pas que normalement, Lio devrait
aller griffer le programmateur de l'émission. Je n'ai percuté qu'en
venant faire un tour sur frtp. Quoi qu'il en soit, j'adore la chanson.
Pour être tout à fait honnête (et ça m'arrache le clavier, alors
profitez-en parce que je sens que je ne vais pas rester honnête
longtemps sur Cédric), je trouve que Cédric a du mal à s'y mettre,
c'est son regard un peu hésitant qui me gêne, il a l'air perdu au
début. Il reprend du poil de la bête après le solo de guitare et je
décolle. Cette voix grave, j'adore autant que la chanson, alors
évidemment, ça s'arrête beaucoup trop vite. En plus, je dis ça juste en
passant parce que tout le monde s'en fout et ça n'intéresse personne,
mais il est quand même grave sexy. Ces yeux fermés, là... pffiou. Non
c'est gentil, pas la peine, le seau d'eau.

4 bleus

Philippe : (Philippe est en mode journaliste de rock depuis le début,
il faut ab-so-lu-ment que quelqu'un lui dise là-bas qu'à part Jean-Marc
Mannucci, personne ne l'écoute. Alors évidemment, c'est du
téléspectateur de compète on est tous d'accord c'est pas le souci, mais
c'est un peu court, quoi. Non mais du point de vue audimat, je veux
dire. Oh ça va, hein. J'ai jamais dit ça, ça suffit maintenant.) « Déjà
on se trouve devant une chanson du patrimoine, parce qu'elle est sortie
en 89, sur le deuxième album de Noir Désir, cette chanson a été un tube
colossal, qui s'est vendu à l'époque à plus de 2 millions
d'exemplaires. [Je transcris pour que tout le monde partage ma douleur,
y a pas de raison] Par rapport à Cédric, il y a un très grand danger,
c'est de faire retomber la chanson du côté du crooner, de faire une
version un peu douceâtre, il est pas tombé dans le panneau, j'ai aimé
le cri final et cette espèce de danger qu'il a su faire régner tout du
long, il y a d'un côté la mélopée de la mer et cette mélodie des
vagues, pour un marin, en plus, et le refus du chanteur qui se laisse
pas faire et qui se bat contre la vague. » (C'est beau comme du André.)
Lio : « Jétais assez scotchée, tu as une capacité qui m'épate au fur et
à mesure que je te vois, c'est de donner une énorme intensité sans en
faire des tonnes, et là, c'était là. »
Virginie : « Même pas un bémol ? » [Donc officiellement, Virginie n'est
plus ma copine à dater de maintenant, cette fourbe. (Enfin, plus
précisément à dater du Voici 1059 de février 2008, mais même.)]
Sinclair : « Si.[hein ?!] On te connaît, on sait que ta faiblesse,
c'est quand tu pousses. Là c'était parfait [Sinclair, canaillou, va].
C'était pas évident, tu prends une chanson portée par un mec qui a un
charisme très puissant, t'as été à la hauteur. » (Et c'est là que
rétrospectivement je me dis que Sinclair était vachement plus près des
ongles de Lio que le programmateur de l'émission, et qu'il a pas peur,
Sinclair. Respect.)
André : « Il faut être gonflé pour prendre cette chanson immense, il le
fait avec beaucoup d'humilité, un peu comme les chasseurs indiens qui
allaient chasser le bison, ils demandent pardon aux bisons qu'ils vont
tuer. Il rentre dans la chanson avec humilité, il demande pardon au
chanteur. » [André, c'est pas prudent de commençer à donf et d'attaquer
sur le bison, faut s'échauffer d'abord. Parle-nous des forces
telluriques. Tout doux.]

Premier duo de la saison : Siân chante Purple Rain de Prince (avec
Benjamin). Normalement, Purple Rain, ça me rend mes 16 ans et demi et
tous mes amoureux de l'époque (enfin les deux que j'ai eus entre 14 ans
et 23 ans, quoi), et là, désert total. C'est l'effet Siân.

Lucile

Amoureux Solitaires, Lio

Pourquoi est-ce qu'elle me fait penser à Zézette Épouse X ? Peut-être
la veste cauchemardesque et le teint crayeux. Je n'aime pas la chanson
et je ne sais même pas vraiment ce qu'elle raconte. Je suppose qu'elle
la fait plutôt bien, rock tout comme il faut, avec les cris et les
piétinements appropriés, mais c'est pas mon truc.

4 bleus

Sinclair : « Il faut arrêter, on ne sert à rien ! » [Si si. Le plaisir
des yeux.]
Philippe : « Ils sont très bon. Gros niveau. » [Juste pour rire,
j'aimerais bien en voir un dire un jour : « Tous des branques.
Qu'est-ce qu'on s'emmerde ! » Ça, ce serait rock'n roll ! Punk, même.]
Sinclair : « On te découvre dans la force, dans cette énergie. »
[Traducteur langue de bois / NS : « Ça change du gnangnan de
d'habitude. »].
Lio : « Tu peux tout faire, c'est ce qui m'épate, être au bord de
l'émotion, fragile, et m'embarquer sur des chansons qui sont pas
forcément celles que j'écoute chez moi [non non, elle n'est pas en
train de décompenser au point d'oublier que c'est sa chanson, elle
parle de Zazie, la dernière fois.] Et là, je suis sidérée. C'était
génial. » [Ah, si. Elle a décompensé.]
André part dans un trip Brocéliande sur les magiciennes et les
sorcières. C'est très joli, mais j'ai la flemme.
Philippe : « Elle nous donne des informations sur la jeunesse
contemporaine. [Le jeune, cet être étrange et mal habillé]. Elle nous a
fait la rage, elle en a marre, elle veut que ça pète, bravo. »

Kristov

Life on Mars, David Bowie

Il faut vraiment changer les coiffeurs, tous les garçons ont l'air
d'avoir la même perruque. Comme la dernière fois, je le trouve plutôt
bon, mais sans plus. Il gigote un peu trop avec le micro, du coup on
perd sa voix par moment. Il est parfois un peu faux, dommage. Il fait
bien le vieux mec bourré à la fin, j'espère que ça avait un rapport
avec la chanson (dont je n'ai pas écouté les paroles, honte à moi).

1 rouge de Sinclair

Sinclair : « Ce qui est terrible, c'est que la semaine dernière, je
t'ai mis un rouge aussi alors que je t'aime bien, mais là je comprends
pas. J'ai pas reçu l'émotion, je trouve qu'en plus, tu t'es super
contenu, t'arrive pas à ouvrir, à balancer, à faire passer les notes,
ça passe pas chez moi. J'ai l'impression que la chanson t'a fait peur,
que t'avait envie de faire Bowie et que t'as pas réussi à t'approprier
la chanson. »
André : « Il l'a chantée de manière royale, il avait cette espèce de
virilité majestueuse, ça part très bas et ça monte là-haut, la mélodie
est à la limite d'une mélodie lyrique et il l'a fait avec majesté.
Sinclair, ouvre tes chakras. » [C'est-à-dire, j'ai encore dix émissions
à tenir, si on pouvait éviter l'ouverture des chakras de Sinclair tout
de suite, merci.]
Lio : « Je trouve qu'il l'a chantée avec un flegme tout britannique qui
allait bien à la chanson. » [etc.]
Philippe: « J'ai bien aimé. » [couic.]

C'est le moment de la minute Geek, parce que je viens de trouver une
touche de raccourci monstrueuse dans OpenOffice : dans un paragraphe,
ctrl + flèche haut ou bas, ça déplace tout le paragraphe. Grandiose. Ça
fait une demi-heure que je balade ce paragraphe dans les 7 pages, trop
bien. Évidemment je ne sais plus du tout où il était au départ, alors
je le pose là. Dites-moi si ça gêne. Voilà, pardon.

Julien

Cendrillon, Téléphone

Je suis super contente de constater dès le début de la chanson que
Julien a un oeil droit et ça, c'est une information qu'on n'avait pas
la semaine dernière. Et après, je vois aussi qu'il a attrapé un oeil
gauche, je suis donc très soulagée. A part ça, malgré ses deux yeux
gris-vert magnifiques, je le trouve un peu mou et empoté sur scène.
J'ai entendu cette chanson 30 ou 40 000 fois, c'est peut-être surtout
ça le problème. En tout cas, je m'ennuie.

2 rouges de Sinclair et de Philippe

Sinclair : « En même temps, c'est une chanson très difficile où tu peux
pas mettre en avant ta sensualité, t'as besoin d'énergie, tu l'as pas
trouvée, t'es passé à côté. En plus, tu as un problème de tempo et je
t'ai senti étriqué, ta voix était serrée, t'arrivais pas à sortir. »
André: « Non, là où il a brouillé les pistes, c'est peut-être au niveau
du jeu de scène, de l'attitude. Beau timbre, mais au niveau du jeu on
te sentait un peu emprunté. Moi, cette gaucherie m'a touché, on aurait
dit le mec en fer du magicien d'Oz, ça m'a touché. » [la vache, tu
t'arraches pendant une semaine à bosser une chanson comme un malade, à
la fin on te traite de canette de coca. Sympa cette émission.]
Philippe : « J'adore ce chanteur, mais ce soir, je trouve qu'il n'y a
pas eu la délivrance qu'il aurait dû y avoir. Louis Bertignac avait
trouvé une façon de la maintenir sur le rasoir, comme un commentateur,
il avait un détachement qui t'a manqué ce soir. Cendrillon, il s'en
fout, le mec qui raconte ça, il raconte l'histoire d'une toxicotte [=
le toxico fille chez Philippe Manoeuvre], ça l'intéresse pas plus que
ça. Toi, t'étais concerné, malheureusement t'avais pas le second degré
nécessaire. »
Lio : « Je suis pas d'accord, c'est une chanson dont j'ai un souvenir
très précis, parce que j'ai fait Cendrillon aux Enfants du rock pendant
que Louis la chantait. [Mon dieu je viens de comprendre que Lio a 200
ans] Elle était tronquée la chanson, elle est plus longue que ça
d'habitude, c'est ce qui lui a manqué parce que la chanson va
doucement. Je suis pas d'accord, il s'en fout pas complètement. Ça m'a
gênée que tu t'arrêtes, j'avais envie que tu continues. Quand j'ai ce
sentiment je peux pas mettre un rouge, ça veut dire que tu m'as
choppée. »

Amandine

With a little help from my friends, Joe Cocker (oui je sais mais c'est
celle que je préfère)

Cette chanson me donnerait presque des vieux reflexes de recherche
frénétique d'OCB, moi qui suis pourtant née un siècle ou deux après
Woodstock (bon enfin, disons que j'aurais pas pu y aller toute seule,
quoi). C'est encore une fois indescriptible ce qu'elle en fait, il faut
aller voir. Elle est à fond dedans. J'imagine qu'on pourrait lui
reprocher d'en faire trop, mais non, pour moi c'est ce qu'il faut quand
il faut.
Le jury se lève et applaudit avant les couleurs.

4 bleus

Sinclair commence à déprimer que le niveau soit si bon, je crois qu'il
a peur qu'on lui reproche d'être un bisounours, à force de fondre à
chaque fois.
Lio : « Si on prenait Amandine comme mètre étalon, on aurait beaucoup
de mal a donner des bleus derrière elle, parce que c'est tellement
énorme à chaque fois quand elle arrive ! » [= Amandine powa, tous les
gros nuls les autres.] [Je traduis pour ceux qui trouveraient Lio trop
subtile.][En même temps, ceux-là, merci de vous signaler.][C'est pour
une étude sociologique.]
Philippe : « Ça me rappelle une phrase quand on était au lycée, ça
disait : à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. C'est l'inverse
qu'elle a fait, elle s'est mise en danger, elle a pris la chanson hymne
de Woodstock, avec un Joe Cocker, je me suis demandé comment tu allais
arriver à faire oublier ça, elle y est parvenue. Si on était des
filles, on voudrait tous être comme toi. » [Mais comme on est des
garçons, tu penses bien, on est beaucoup mieux comme on est nous,
attends.][Non mais sans déconner, il s'écoute, des fois ?]
André : « Elle se place dans la série des grands chanteurs et
chanteuses épileptiques. On est possédés par quelque chose de plus
puissant. On est possédés par une espèce de magie. Elle amène de la
soul, du blues, elle chante comme une black. On est tous des nègres
blancs quand on l'écoute et ça fait juste trop du bien partout. »
[C'est rien, c'est juste une durite.]

Mention spéciale au teasing d'enfer sur la guest star de la semaine
prochaine. Ils mériteraient qu'elle vienne déguisée en HB, tiens. (Si
si, rappelez-vous, la face de la présidence eût pu en être changée, je
dis ça je dis rien.) Bon enfin, une grande chanteuse comme ça !

Jules

Miss You, Rolling Stones

Alors grand moment, pour la toute première fois, toute toute première
fois (tous ceux qui viennent de penser à Jeanne Mas sont vieux et ont
des goûts de chiottes, je le dis en toute amitié), je commence à
entrevoir vaguement de loin dans le brouillard ce qui plaît tant à tout
le monde chez ce bébé rocker avec sa tête bizarre de Gizmo. Bon, ça ne
m'a pas laissé un souvenir impérissable, mais j'ai bien aimé, il y
avait une sorte d'aisance et de nonchalance impressionnantes à son âge.

Quatre bleus

Lio : « Merde Jules putain, on attend le moment où on va pouvoir te
coller un putain de rouge et on n'y arrive pas ! » [Heu... peut-être,
finalement, les superlatifs, c'était mieux, non ?]
Sinclair : « Quand même attention, tu te laisses vraiment embarquer par
le morceau. Ceci dit, il est vraiment bien le morceau. Gère un peu la
puissance mais franchement t'es sexy, c'est hyper énervant, quoi. » [Il
faut que quelqu'un dise à Sinclair qu'il énerve environ 50% de la
planète.][Moi non, ça va, il m'énerve pas.]
André : « Evidemment, ça fait un peu bisounours parce que c'est la
collection de bleus ce soir, mais on va pas faire plaisir à tous ceux
qui aiment la polémique, qui aiment les pisse-froid, à tous ceux qui
veulent nous mettre les uns contre les autres. [Ouais. On les emmerde.
Vive l'amour et les bisounours. Les uns contre les autres, tu disais ?]
Il a l'innocence et l'arrogance de la jeunesse. Il est gonflé, il a pas
peur de passer derrière Mick Jagger, plus sexuel tu meurs, il a pas
peur. »
Philippe râle parce que la prod a choisi le morceau le plus disco des
Rolling Stones. Ça doit être pénible, parfois, d'être une bible du
rock. Moi je savais même pas que c'était disco, les Rolling Stones,
alors pas de problème. Bon, sinon, il trouve aussi qu'il a mis un
moment à démarrer.
Sinclair : « C'est parce qu'il était loin. » [là-haut dans l'escalier,
il veut dire. Ah oui, à ce propos, l'escalier tueur est revenu et a
failli faire deux victimes ce soir : Jules qui l'a descendu à toute
allure en diagonale que j'en ai rentré la tête dans les épaules en
attendant le massacre, mais finalement non, et Amandine qui a rattrapé
sa chute par un triple lutz au début de son duo, Nelson vous en aurait
parlé pendant dix minutes.]
Philippe : « A partir du moment où il a jeté son pied de micro, il a
trouvé une stratégie de la violence, il faut qu'il la garde, il faut
que tu trouves ton jeu de scène. A partir du moment où il a jeté le
pied de micro, il s'est passé un truc. » [il aurait pas jeté son pied
de micro, par hasard ?]

Ycare

Ma Gueule, Johnny Hallyday

Ça sent méchamment le jeu délibéré, le truc longuement travaillé, le
cinoche à fond, le regard caméra calculé depuis une semaine, j'aime pas
du tout. Il veut éviter la comparaison avec Johnny alors il tente un
truc tout en douceur mais c'est surtout mou. C'est aussi moyen dans la
voix, grosse grimace de Sinclair sur un passage bizzaroïde en voix de
tête. Normalement, il devrait prendre 6 ou 7 rouges. C'est le premier
sortant potentiel de l'émission, à mon avis (Et c'est là que vous
comprenez pourquoi je ne pronostique pas le tiercé.)

Un bleu de Sinclair (ce fourbe)(ah ils se sont bien trouvés, tous les
deux, tiens.)

Sinclair : « C'est assez étonnant. Je comprends pas très bien ce que
vous faites. » [Sinclair, repasse-toi la chanson pour voir ta tête et
tu vas comprendre pourquoi les 3 autres ont mis rouge.]
Lio : « Je peux t'expliquer. J'ai eu là ce soir l'endroit où il faut
pas que tu ailles, Ycare, à mon avis, c'est-à-dire de jouer sur ta
différence [Bon d'accord, Lio, c'était nul, mais en même temps, ce
garçon mérite-t-il qu'on lui fasse son outing sauvage sur le plateau de
la Nouvelle Star le jour de son élimination ? C'est pas un peu beaucoup
?] et sur l'émotionnel que ça peut provoquer. Je me suis sentie prise
en otage émotivement parlant et ça m'a pas plu. La semaine dernière,
il y avait une certaine distance. Là c'était l'état théâtrique de trop
pour que je puisse adhérer à ta prestation. [C'est sûr. Quand ça
devient théâtrique, moi aussi je réagis mal.]
Sinclair : « Moi j'ai trouvé justement que t'étais présent, t'as pris
la chanson. »
André : « Il était un quart de ton à côté. Sinclair je te reconnais pas
ce soir, qu'est-ce que qui se passe ? »
Sinclair : « Là, pour le coup, c'est pas la justesse qui m'importe. »
André : « Pour d'autres, ça passe pas, et là tu t'en fous ! »
Sinclair: « Moi, je suis chanteur ! » [A ce stade, seul un combat en
boxer dans de la confiture de fraise peut les départager. Oui alors je
fais ce que je veux avec mes fantasmes. Sinclair en boxer dans la
confiture de fraise.]
Philippe : « Il l'a bien interprétée mais dans un genre totalement
cabaret, et on avait dit qu'on faisait une émission rock'n roll, moi
j'aurais voulu qu'il se la joue punk ! Tu l'as fait trop cabaret. »
Sinclair : « Vous êtes passés à côté d'Ycare. »
André : « Moi, j'aime ton côté complètement excentrique, mais tu peux
côtoyer le sublime comme le ridicule. Quand tu côtoies le sublime, t'es
entre Raspoutine et Antonin Artaud, dans le ridicule, t'es entre
Achille Zavatta et [un filet garni à qui me retrouve le deuxième nom].
Moi je t'aime, c'est un rouge d'amour. »
Je coupe au montage, parce que le duel André Sinclair dure encore dix
minutes et comme personne ne m'a écoutée sur les règles de combat,
c'est totalement sans intérêt.

Siân

With or without you, U2

Tout ce que je n'aime pas chez une (pourtant bonne) chanteuse : à fond
dans le jeu, regard hyper étudié, d'abord vers la caméra puis qui se
baisse en fin de phrase, c'est tout juste si on ne l'entend pas
anticiper où elle doit regarder dans 5 secondes. C'est dommage, parce
que j'aime bien les arrangements, en particulier la batterie, quel
homme ce Jean-Philippe ! Sur cette chanson, elle ne peut pas vraiment
éblouir par sa technique, donc il n'y a rien à retenir. Et puis cette
larmichette quasiment extirpée à la force des doigts, elle a failli se
crever un oeil pour y arriver, non, c'est pas possible. Finalement
c'est elle qui sort, obligé (donc je ne vends pas non plus de méthode
infaillible pour gagner le loto, vous imaginez bien.)

2 rouges d'André et de Philippe

Lio : « J'ai pas aimé, cette semaine. J'ai mis un bleu parce que je
peux pas passer à côté d'une voix aussi magnifique, mais j'ai pas cru
une seconde à tes larmes, elles sont dues au stress que tu as eu la
semaine dernière, mais que tu les as utilisées pour nous séduire et ça
m'a fortement gênée. Je suis peut-être tout à fait à côté de la plaque,
reste distante de ce que je peux te dire. C'est mon avis, c'est ce que
moi j'ai perçu. Je ne peux pas passer à côté de la voix que tu as,
j'aimerais plus de simplicité de ta part.
Sinclair : « Tu parles comme quelqu'un qui aurait mis un rouge ! »
André : « C'est juste une histoire de magie ou pas. Techniquement elle
est irréprochable, il y a un truc, les anglais appellent ça le facteur
X, ça touche ou ça touche pas. Il faut qu'elle arrive à mettre le
frisson, je n'ai pas la recette. » [Oh les gars, c'était prévisible
depuis son premier casting. Faut arrêter de laisser parler les
hormones, à un moment.]
Sinclair : « C'est de pouvoir lâcher, t'as peur de lâcher prise. T'as
peur de ton émotion, il y a un moment elle sort par les larmes au lieu
de sortir comme il comme il faut. Mais t'as réussi à maîtriser la
chanson de A à Z. Moi, les larmes, j'adore ça. C'est pas l'émotion
intense, mais il s'est passé un truc, j'avais envie que ça dure. Je
mets un bleu. »
Philippe : « J'étais enlisé dans la guimauve jusqu'aux genoux. Je t'ai
mis un rouge d'encouragement, j'ai trouvé ça pas mal mais j'ai envie
que tu sois exceptionnelle, j'ai envie que les gens aient le souffle
coupé et que tu n'aies pas besoin d'artifices. »

Cédric chante ensuite J'aime regarder les filles. Dommage qu'ils lui
aient collé deux choristes. Cédric là-dessus, les copines, c'est
nucléaire. Ça me réveille d'un coup. Sinon, sur le quizz, je suis super
fière, j'ai Eddy Mitchell et Joan Jett et elle, fallait le faire.

Benjamin.

Proud Mary, Creedence Clear Water

Ça fait deux fois qu'on lui dit qu'il est un peu juste techniquement,
moi je le trouve magistral. Vraiment. Il est chez lui, les musiciens
s'éclatent, je sautille partout. C'est trop court ! Je regrette que le
jury ne se lève pas comme pour Amandine, franchement il le méritait. En
plus il est bien habillé, il a échappé au syndrome du pantalon qui
ressemble à rien qui a frappé ce soir tous les garçons de la NS, et il
est simplement top classe. Belle fin d'émission.

4 bleus évidemment.

Sinclair : « Ouais ouais ouais ouais ouais ouais [approximativement,
hein] mais quand même. Ce garçon, il a une puissance vocale incroyable,
il se met à chanter quand il dépasse le 8, y a des amplis de guitare
qui font ça aussi. Mais il va falloir maîtriser quand t'es en dessous.
T'as une espèce de palier, il faut juste gérer ça. » [Oui alors moi je
dis, quand on vient d'encenser Siân, on la ramène pas, d'un autre
côté.]
Philippe : « Non il a chanté cette chanson comme il fallait. Moi je
suis très content, en plus il a fait un peu comme les grands, il s'est
installé chez lui, il a un peu cassé les murs, il a refait une pièce à
son goût, j'ai trouvé ça bien.
Lio : « Même chose, tout de suite j'ai su que Proud Mary allait être
contente de Benjamin et elle l'a été, contente ! »
André : « C'est le petit paradoxe, comme tout à l'heure avec Sian qui a
une technique imparable, mais il se passe moins de choses [Donc rien =
« moins de choses » en langage NS. Je le note.] Lui, techniquement, il
est un peu léger, mais il a un charme extraordinaire. Il y avait des
approximations, mais on s'en fout, il fait passer autre chose. »
Méchant tacle de Sinclair sur André : « Et pourquoi on s'en fout, André
? » [C'est petit et y a toujours pas de confiture de fraise.]
Sinclair : « Moi, j'adore. »
André : « Le charme n'est pas quantifiable, quand je parle du charme,
je parle pas juste de son sex-appeal, mesdemoiselles, évidemment il est
cute [c'est même un sérieux concurrent de Jules, sur ce plan-là]. Il a
chanté cette chanson comme un jazzman, et moi ça plaît à mon coeur de
ménagère. » [Vous noterez, les habitués, qu'il ne rajoute plus « de
moins de 50 ans ». Il peut plus le dire. Paf.]
Philippe : « Au début, il l'a fait très Creedence, et à la fin très
Tina Turner et c'était génial d'avoir réussi à faire les 2. »

Ayé c'est fini. Bien que le sortant de ce soir soit naturellement à
choisir entre Ycare et Siân (mais elle je suppute que ça va être plus
compliqué que ça [soupir]), inexplicablement, c'est Kristov qui sent
passer le vent du boulet. Heureusement pour lui, comme c'est justement
l'anniversaire d'André qui l'aime d'amour, le jury décide d'utiliser
son joker et sauve Kristov. Voilà, c'est fait, c'est une très bonne
idée, on ne nous emmerdera plus avec ce faux suspense de dix minutes en
fin d'émission. J'espère juste que ce joker ne va jamais manquer à
Amandine. Prochaine émission : tenue de soirée. Les paris sont ouverts
sur les chansons. Je mise trois allumettes sur New York New York. A
vous.

--
Garance

10 réponses

1 2 3 4 5
Avatar
Garance
Ah, Warning, Internet me signale que c'était dionysiaque, et pas du
tout d'ionisation. Et en effet, c'est beaucoup plus André.

--
Garance
Avatar
Arol
Merci ma bonne.
Je repasserai une fois par semaine pour lire ton résumé.
Avatar
Julix
"Garance" a écrit dans le message de
news:
|

<André : « Moi, j'aime ton côté complètement excentrique, mais tu peux
<côtoyer le sublime comme le ridicule. Quand tu côtoies le sublime, t'es
<entre Raspoutine et Antonin Artaud, dans le ridicule, t'es entre
<Achille Zavatta et [un filet garni à qui me retrouve le deuxième nom].
<Moi je t'aime, c'est un rouge d'amour. »

RAËL, le deuxième nom, c'est Raël...
A signaler que André recommence donc ses paris avec Libé puisque cette
comparaison est reprise mot à mot du papier dans le Libé d'hier matin...
(Page médias, "les choix).

J'ai juste noté une petite intervention de Virginie Effira après la chanson
de Cédric... Elle a parlé de son "animalité" !!! Evidemment, j'ai plus toute
la phrase en tete mais ca m'a étonné....Non, mais... Elle qui ne donne
normalement pas d'avis... En même temps, elle a pas tout à fait tord sur ce
coup là..

Merci Garance. Résumé très complet comme d'hab.
A la semaine prochaine...

Julix
Avatar
AeroFred
--
NTK/Paris en ligue 2 - J moins 9 - Quand le rêve devient réalité/NTK

"Garance" a écrit dans le message de
news:
Yeah les gens ! Alors ce mercredi soir, pour le deuxième prime, c'était
soirée total rock dans la discothèque et dès le début je suis tentée de
sauter partout puisqu'on a vu mon pote Jean-Philippe le batteur tout de
suite. Enfin je crois, je me rappelle plus bien, mais en tout cas j'étais
contente et c'est pas négligeable comme signe. Allez hop hop allons-y tant
qu'on est encore à fond.

Thomas

My Sharona, The Knack

Bizarrement, c'est quand même la deuxième fois que ça se produit, je tombe
dans une faille spatio-temporelle pendant que Thomas chante et je ne me
rappelle rien. Je suis donc obligée de me fier à mes notes, les voici :
« Je ne connais pas la chanson,
Philippe : (Philippe est en mode journaliste de rock depuis le début, il
faut ab-so-lu-ment que quelqu'un lui dise là-bas qu'à part Jean-Marc
Mannucci, personne ne l'écoute.



ben toi tu ferais bien de l'écouter parce que ta culture rock semble proche
du néant.

franchement, pas connaître My Sharona!

Fred
Avatar
Le bressan
Garance a écrit :
...
Merci Garance

Pour ceux qui veulent 'voir' j'ai trouvé ça:
Prime
http://video.google.fr/videoplay?docid=-7184490009972253170&hl=fr
http://video.google.fr/videoplay?docid=-4179994242249134302&hl=fr
http://video.google.fr/videoplay?docid=-2364081387432203643&hl=fr


Le bressan
--
Si à la Saint Valentin elle te prend la main ... vivement la Saint
Marguerite..
Avatar
Claudie
Le bressan wrote:
http://video.google.fr/videoplay?docid=-7184490009972253170&hl=fr



il a tjs pas retiré ses lunettes l'abruti de Manoeuvre ? pffffffffffff
Avatar
Dr Hope
dans l'article , Garance à
a écrit le 10/04/08 10:25 :

Yeah les gens ! Alors ce mercredi soir, pour le deuxième prime, c'était
soirée total rock dans la discothèque et dès le début je suis tentée de
sauter partout puisqu'on a vu mon pote Jean-Philippe le batteur tout de
suite. Enfin je crois, je me rappelle plus bien, mais en tout cas
j'étais contente et c'est pas négligeable comme signe. Allez hop hop
allons-y tant qu'on est encore à fond.

Thomas

My Sharona, The Knack

Bizarrement, c'est quand même la deuxième fois que ça se produit, je
tombe dans une faille spatio-temporelle pendant que Thomas chante et je
ne me rappelle rien. Je suis donc obligée de me fier à mes notes, les
voici : « Je ne connais pas la chanson, Thomas a toujours autant de
cheveux. Magnifique choré des guitaristes. Lio et André et Sinclair et
Philippe ont l'air d'aimer, je sens bien que je passe à côté d'un truc
terrible. » Voilà, c'est tout. Je me réveille quand Jean-Philippe nous
fait un final à en virer ses lunettes, ça je m'en souviens.

4 bleus

Sinclair (T-shirt rouge rock'n roll, vaguement étouillé jusqu'au
nombril sous une veste sombre, top sexy) (Ok, pas tout à fait jusqu'au
nombril) : « Je dis bravo d'avoir commencé sur un morceau comme ça. Tu
t'es pas laissé embarquer par le tempo, c'est quand même un morceau où
t'as envie d'envoyer, j'avais peur que tu ne sortes pas ta voix et
c'est partie sur la fin, bravo, t'as assuré. »
Lio : « Trop bien. » (Je résume, des fois, d'accord ?)
André : « Moi je dis, ce jeune homme est en train de monter en
puissance. Il était un peu arrogant aux castings, et là, il faut en
avoir. Il a su convoquer les forces d'ionisation, il a su se connecter
avec son animalité et j'ai senti une espèce de vibration primitive. »
(Par contre je résume pas André, hein. Je suis pas assez équipée en
points de QI.)
Philippe : « Tout a été dit, bravo les musiciens. De toutes les
prestations auxquelles on a assisté, c'est la meilleure. » Comme le
fait judicieusement observer Virginie, « en plus, on vient de
démarrer. » Clairement, Philippe Manoeuvre a le sens du compliment qui
déchire.

Cédric

Aux Sombres Héros de l'Amer, Noir Désir

Incroyable, je ne me rappelle même pas que normalement, Lio devrait
aller griffer le programmateur de l'émission. Je n'ai percuté qu'en
venant faire un tour sur frtp. Quoi qu'il en soit, j'adore la chanson.
Pour être tout à fait honnête (et ça m'arrache le clavier, alors
profitez-en parce que je sens que je ne vais pas rester honnête
longtemps sur Cédric), je trouve que Cédric a du mal à s'y mettre,
c'est son regard un peu hésitant qui me gêne, il a l'air perdu au
début. Il reprend du poil de la bête après le solo de guitare et je
décolle. Cette voix grave, j'adore autant que la chanson, alors
évidemment, ça s'arrête beaucoup trop vite. En plus, je dis ça juste en
passant parce que tout le monde s'en fout et ça n'intéresse personne,
mais il est quand même grave sexy. Ces yeux fermés, là... pffiou. Non
c'est gentil, pas la peine, le seau d'eau.

4 bleus

Philippe : (Philippe est en mode journaliste de rock depuis le début,
il faut ab-so-lu-ment que quelqu'un lui dise là-bas qu'à part Jean-Marc
Mannucci, personne ne l'écoute. Alors évidemment, c'est du
téléspectateur de compète on est tous d'accord c'est pas le souci, mais
c'est un peu court, quoi. Non mais du point de vue audimat, je veux
dire. Oh ça va, hein. J'ai jamais dit ça, ça suffit maintenant.) « Déjà
on se trouve devant une chanson du patrimoine, parce qu'elle est sortie
en 89, sur le deuxième album de Noir Désir, cette chanson a été un tube
colossal, qui s'est vendu à l'époque à plus de 2 millions
d'exemplaires. [Je transcris pour que tout le monde partage ma douleur,
y a pas de raison] Par rapport à Cédric, il y a un très grand danger,
c'est de faire retomber la chanson du côté du crooner, de faire une
version un peu douceâtre, il est pas tombé dans le panneau, j'ai aimé
le cri final et cette espèce de danger qu'il a su faire régner tout du
long, il y a d'un côté la mélopée de la mer et cette mélodie des
vagues, pour un marin, en plus, et le refus du chanteur qui se laisse
pas faire et qui se bat contre la vague. » (C'est beau comme du André.)
Lio : « Jétais assez scotchée, tu as une capacité qui m'épate au fur et
à mesure que je te vois, c'est de donner une énorme intensité sans en
faire des tonnes, et là, c'était là. »
Virginie : « Même pas un bémol ? » [Donc officiellement, Virginie n'est
plus ma copine à dater de maintenant, cette fourbe. (Enfin, plus
précisément à dater du Voici 1059 de février 2008, mais même.)]
Sinclair : « Si.[hein ?!] On te connaît, on sait que ta faiblesse,
c'est quand tu pousses. Là c'était parfait [Sinclair, canaillou, va].
C'était pas évident, tu prends une chanson portée par un mec qui a un
charisme très puissant, t'as été à la hauteur. » (Et c'est là que
rétrospectivement je me dis que Sinclair était vachement plus près des
ongles de Lio que le programmateur de l'émission, et qu'il a pas peur,
Sinclair. Respect.)
André : « Il faut être gonflé pour prendre cette chanson immense, il le
fait avec beaucoup d'humilité, un peu comme les chasseurs indiens qui
allaient chasser le bison, ils demandent pardon aux bisons qu'ils vont
tuer. Il rentre dans la chanson avec humilité, il demande pardon au
chanteur. » [André, c'est pas prudent de commençer à donf et d'attaquer
sur le bison, faut s'échauffer d'abord. Parle-nous des forces
telluriques. Tout doux.]

Premier duo de la saison : Siân chante Purple Rain de Prince (avec
Benjamin). Normalement, Purple Rain, ça me rend mes 16 ans et demi et
tous mes amoureux de l'époque (enfin les deux que j'ai eus entre 14 ans
et 23 ans, quoi), et là, désert total. C'est l'effet Siân.

Lucile

Amoureux Solitaires, Lio

Pourquoi est-ce qu'elle me fait penser à Zézette Épouse X ? Peut-être
la veste cauchemardesque et le teint crayeux. Je n'aime pas la chanson
et je ne sais même pas vraiment ce qu'elle raconte. Je suppose qu'elle
la fait plutôt bien, rock tout comme il faut, avec les cris et les
piétinements appropriés, mais c'est pas mon truc.

4 bleus

Sinclair : « Il faut arrêter, on ne sert à rien ! » [Si si. Le plaisir
des yeux.]
Philippe : « Ils sont très bon. Gros niveau. » [Juste pour rire,
j'aimerais bien en voir un dire un jour : « Tous des branques.
Qu'est-ce qu'on s'emmerde ! » Ça, ce serait rock'n roll ! Punk, même.]
Sinclair : « On te découvre dans la force, dans cette énergie. »
[Traducteur langue de bois / NS : « Ça change du gnangnan de
d'habitude. »].
Lio : « Tu peux tout faire, c'est ce qui m'épate, être au bord de
l'émotion, fragile, et m'embarquer sur des chansons qui sont pas
forcément celles que j'écoute chez moi [non non, elle n'est pas en
train de décompenser au point d'oublier que c'est sa chanson, elle
parle de Zazie, la dernière fois.] Et là, je suis sidérée. C'était
génial. » [Ah, si. Elle a décompensé.]
André part dans un trip Brocéliande sur les magiciennes et les
sorcières. C'est très joli, mais j'ai la flemme.
Philippe : « Elle nous donne des informations sur la jeunesse
contemporaine. [Le jeune, cet être étrange et mal habillé]. Elle nous a
fait la rage, elle en a marre, elle veut que ça pète, bravo. »

Kristov

Life on Mars, David Bowie

Il faut vraiment changer les coiffeurs, tous les garçons ont l'air
d'avoir la même perruque. Comme la dernière fois, je le trouve plutôt
bon, mais sans plus. Il gigote un peu trop avec le micro, du coup on
perd sa voix par moment. Il est parfois un peu faux, dommage. Il fait
bien le vieux mec bourré à la fin, j'espère que ça avait un rapport
avec la chanson (dont je n'ai pas écouté les paroles, honte à moi).

1 rouge de Sinclair

Sinclair : « Ce qui est terrible, c'est que la semaine dernière, je
t'ai mis un rouge aussi alors que je t'aime bien, mais là je comprends
pas. J'ai pas reçu l'émotion, je trouve qu'en plus, tu t'es super
contenu, t'arrive pas à ouvrir, à balancer, à faire passer les notes,
ça passe pas chez moi. J'ai l'impression que la chanson t'a fait peur,
que t'avait envie de faire Bowie et que t'as pas réussi à t'approprier
la chanson. »
André : « Il l'a chantée de manière royale, il avait cette espèce de
virilité majestueuse, ça part très bas et ça monte là-haut, la mélodie
est à la limite d'une mélodie lyrique et il l'a fait avec majesté.
Sinclair, ouvre tes chakras. » [C'est-à-dire, j'ai encore dix émissions
à tenir, si on pouvait éviter l'ouverture des chakras de Sinclair tout
de suite, merci.]
Lio : « Je trouve qu'il l'a chantée avec un flegme tout britannique qui
allait bien à la chanson. » [etc.]
Philippe: « J'ai bien aimé. » [couic.]

C'est le moment de la minute Geek, parce que je viens de trouver une
touche de raccourci monstrueuse dans OpenOffice : dans un paragraphe,
ctrl + flèche haut ou bas, ça déplace tout le paragraphe. Grandiose. Ça
fait une demi-heure que je balade ce paragraphe dans les 7 pages, trop
bien. Évidemment je ne sais plus du tout où il était au départ, alors
je le pose là. Dites-moi si ça gêne. Voilà, pardon.

Julien

Cendrillon, Téléphone

Je suis super contente de constater dès le début de la chanson que
Julien a un oeil droit et ça, c'est une information qu'on n'avait pas
la semaine dernière. Et après, je vois aussi qu'il a attrapé un oeil
gauche, je suis donc très soulagée. A part ça, malgré ses deux yeux
gris-vert magnifiques, je le trouve un peu mou et empoté sur scène.
J'ai entendu cette chanson 30 ou 40 000 fois, c'est peut-être surtout
ça le problème. En tout cas, je m'ennuie.

2 rouges de Sinclair et de Philippe

Sinclair : « En même temps, c'est une chanson très difficile où tu peux
pas mettre en avant ta sensualité, t'as besoin d'énergie, tu l'as pas
trouvée, t'es passé à côté. En plus, tu as un problème de tempo et je
t'ai senti étriqué, ta voix était serrée, t'arrivais pas à sortir. »
André: « Non, là où il a brouillé les pistes, c'est peut-être au niveau
du jeu de scène, de l'attitude. Beau timbre, mais au niveau du jeu on
te sentait un peu emprunté. Moi, cette gaucherie m'a touché, on aurait
dit le mec en fer du magicien d'Oz, ça m'a touché. » [la vache, tu
t'arraches pendant une semaine à bosser une chanson comme un malade, à
la fin on te traite de canette de coca. Sympa cette émission.]
Philippe : « J'adore ce chanteur, mais ce soir, je trouve qu'il n'y a
pas eu la délivrance qu'il aurait dû y avoir. Louis Bertignac avait
trouvé une façon de la maintenir sur le rasoir, comme un commentateur,
il avait un détachement qui t'a manqué ce soir. Cendrillon, il s'en
fout, le mec qui raconte ça, il raconte l'histoire d'une toxicotte [ > le toxico fille chez Philippe Manoeuvre], ça l'intéresse pas plus que
ça. Toi, t'étais concerné, malheureusement t'avais pas le second degré
nécessaire. »
Lio : « Je suis pas d'accord, c'est une chanson dont j'ai un souvenir
très précis, parce que j'ai fait Cendrillon aux Enfants du rock pendant
que Louis la chantait. [Mon dieu je viens de comprendre que Lio a 200
ans] Elle était tronquée la chanson, elle est plus longue que ça
d'habitude, c'est ce qui lui a manqué parce que la chanson va
doucement. Je suis pas d'accord, il s'en fout pas complètement. Ça m'a
gênée que tu t'arrêtes, j'avais envie que tu continues. Quand j'ai ce
sentiment je peux pas mettre un rouge, ça veut dire que tu m'as
choppée. »

Amandine

With a little help from my friends, Joe Cocker (oui je sais mais c'est
celle que je préfère)

Cette chanson me donnerait presque des vieux reflexes de recherche
frénétique d'OCB, moi qui suis pourtant née un siècle ou deux après
Woodstock (bon enfin, disons que j'aurais pas pu y aller toute seule,
quoi). C'est encore une fois indescriptible ce qu'elle en fait, il faut
aller voir. Elle est à fond dedans. J'imagine qu'on pourrait lui
reprocher d'en faire trop, mais non, pour moi c'est ce qu'il faut quand
il faut.
Le jury se lève et applaudit avant les couleurs.

4 bleus

Sinclair commence à déprimer que le niveau soit si bon, je crois qu'il
a peur qu'on lui reproche d'être un bisounours, à force de fondre à
chaque fois.
Lio : « Si on prenait Amandine comme mètre étalon, on aurait beaucoup
de mal a donner des bleus derrière elle, parce que c'est tellement
énorme à chaque fois quand elle arrive ! » [= Amandine powa, tous les
gros nuls les autres.] [Je traduis pour ceux qui trouveraient Lio trop
subtile.][En même temps, ceux-là, merci de vous signaler.][C'est pour
une étude sociologique.]
Philippe : « Ça me rappelle une phrase quand on était au lycée, ça
disait : à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. C'est l'inverse
qu'elle a fait, elle s'est mise en danger, elle a pris la chanson hymne
de Woodstock, avec un Joe Cocker, je me suis demandé comment tu allais
arriver à faire oublier ça, elle y est parvenue. Si on était des
filles, on voudrait tous être comme toi. » [Mais comme on est des
garçons, tu penses bien, on est beaucoup mieux comme on est nous,
attends.][Non mais sans déconner, il s'écoute, des fois ?]
André : « Elle se place dans la série des grands chanteurs et
chanteuses épileptiques. On est possédés par quelque chose de plus
puissant. On est possédés par une espèce de magie. Elle amène de la
soul, du blues, elle chante comme une black. On est tous des nègres
blancs quand on l'écoute et ça fait juste trop du bien partout. »
[C'est rien, c'est juste une durite.]

Mention spéciale au teasing d'enfer sur la guest star de la semaine
prochaine. Ils mériteraient qu'elle vienne déguisée en HB, tiens. (Si
si, rappelez-vous, la face de la présidence eût pu en être changée, je
dis ça je dis rien.) Bon enfin, une grande chanteuse comme ça !

Jules

Miss You, Rolling Stones

Alors grand moment, pour la toute première fois, toute toute première
fois (tous ceux qui viennent de penser à Jeanne Mas sont vieux et ont
des goûts de chiottes, je le dis en toute amitié), je commence à
entrevoir vaguement de loin dans le brouillard ce qui plaît tant à tout
le monde chez ce bébé rocker avec sa tête bizarre de Gizmo. Bon, ça ne
m'a pas laissé un souvenir impérissable, mais j'ai bien aimé, il y
avait une sorte d'aisance et de nonchalance impressionnantes à son âge.

Quatre bleus

Lio : « Merde Jules putain, on attend le moment où on va pouvoir te
coller un putain de rouge et on n'y arrive pas ! » [Heu... peut-être,
finalement, les superlatifs, c'était mieux, non ?]
Sinclair : « Quand même attention, tu te laisses vraiment embarquer par
le morceau. Ceci dit, il est vraiment bien le morceau. Gère un peu la
puissance mais franchement t'es sexy, c'est hyper énervant, quoi. » [Il
faut que quelqu'un dise à Sinclair qu'il énerve environ 50% de la
planète.][Moi non, ça va, il m'énerve pas.]
André : « Evidemment, ça fait un peu bisounours parce que c'est la
collection de bleus ce soir, mais on va pas faire plaisir à tous ceux
qui aiment la polémique, qui aiment les pisse-froid, à tous ceux qui
veulent nous mettre les uns contre les autres. [Ouais. On les emmerde.
Vive l'amour et les bisounours. Les uns contre les autres, tu disais ?]
Il a l'innocence et l'arrogance de la jeunesse. Il est gonflé, il a pas
peur de passer derrière Mick Jagger, plus sexuel tu meurs, il a pas
peur. »
Philippe râle parce que la prod a choisi le morceau le plus disco des
Rolling Stones. Ça doit être pénible, parfois, d'être une bible du
rock. Moi je savais même pas que c'était disco, les Rolling Stones,
alors pas de problème. Bon, sinon, il trouve aussi qu'il a mis un
moment à démarrer.
Sinclair : « C'est parce qu'il était loin. » [là-haut dans l'escalier,
il veut dire. Ah oui, à ce propos, l'escalier tueur est revenu et a
failli faire deux victimes ce soir : Jules qui l'a descendu à toute
allure en diagonale que j'en ai rentré la tête dans les épaules en
attendant le massacre, mais finalement non, et Amandine qui a rattrapé
sa chute par un triple lutz au début de son duo, Nelson vous en aurait
parlé pendant dix minutes.]
Philippe : « A partir du moment où il a jeté son pied de micro, il a
trouvé une stratégie de la violence, il faut qu'il la garde, il faut
que tu trouves ton jeu de scène. A partir du moment où il a jeté le
pied de micro, il s'est passé un truc. » [il aurait pas jeté son pied
de micro, par hasard ?]

Ycare

Ma Gueule, Johnny Hallyday

Ça sent méchamment le jeu délibéré, le truc longuement travaillé, le
cinoche à fond, le regard caméra calculé depuis une semaine, j'aime pas
du tout. Il veut éviter la comparaison avec Johnny alors il tente un
truc tout en douceur mais c'est surtout mou. C'est aussi moyen dans la
voix, grosse grimace de Sinclair sur un passage bizzaroïde en voix de
tête. Normalement, il devrait prendre 6 ou 7 rouges. C'est le premier
sortant potentiel de l'émission, à mon avis (Et c'est là que vous
comprenez pourquoi je ne pronostique pas le tiercé.)

Un bleu de Sinclair (ce fourbe)(ah ils se sont bien trouvés, tous les
deux, tiens.)

Sinclair : « C'est assez étonnant. Je comprends pas très bien ce que
vous faites. » [Sinclair, repasse-toi la chanson pour voir ta tête et
tu vas comprendre pourquoi les 3 autres ont mis rouge.]
Lio : « Je peux t'expliquer. J'ai eu là ce soir l'endroit où il faut
pas que tu ailles, Ycare, à mon avis, c'est-à-dire de jouer sur ta
différence [Bon d'accord, Lio, c'était nul, mais en même temps, ce
garçon mérite-t-il qu'on lui fasse son outing sauvage sur le plateau de
la Nouvelle Star le jour de son élimination ? C'est pas un peu beaucoup
?] et sur l'émotionnel que ça peut provoquer. Je me suis sentie prise
en otage émotivement parlant et ça m'a pas plu. La semaine dernière,
il y avait une certaine distance. Là c'était l'état théâtrique de trop
pour que je puisse adhérer à ta prestation. [C'est sûr. Quand ça
devient théâtrique, moi aussi je réagis mal.]
Sinclair : « Moi j'ai trouvé justement que t'étais présent, t'as pris
la chanson. »
André : « Il était un quart de ton à côté. Sinclair je te reconnais pas
ce soir, qu'est-ce que qui se passe ? »
Sinclair : « Là, pour le coup, c'est pas la justesse qui m'importe. »
André : « Pour d'autres, ça passe pas, et là tu t'en fous ! »
Sinclair: « Moi, je suis chanteur ! » [A ce stade, seul un combat en
boxer dans de la confiture de fraise peut les départager. Oui alors je
fais ce que je veux avec mes fantasmes. Sinclair en boxer dans la
confiture de fraise.]
Philippe : « Il l'a bien interprétée mais dans un genre totalement
cabaret, et on avait dit qu'on faisait une émission rock'n roll, moi
j'aurais voulu qu'il se la joue punk ! Tu l'as fait trop cabaret. »
Sinclair : « Vous êtes passés à côté d'Ycare. »
André : « Moi, j'aime ton côté complètement excentrique, mais tu peux
côtoyer le sublime comme le ridicule. Quand tu côtoies le sublime, t'es
entre Raspoutine et Antonin Artaud, dans le ridicule, t'es entre
Achille Zavatta et [un filet garni à qui me retrouve le deuxième nom].
Moi je t'aime, c'est un rouge d'amour. »
Je coupe au montage, parce que le duel André Sinclair dure encore dix
minutes et comme personne ne m'a écoutée sur les règles de combat,
c'est totalement sans intérêt.

Siân

With or without you, U2

Tout ce que je n'aime pas chez une (pourtant bonne) chanteuse : à fond
dans le jeu, regard hyper étudié, d'abord vers la caméra puis qui se
baisse en fin de phrase, c'est tout juste si on ne l'entend pas
anticiper où elle doit regarder dans 5 secondes. C'est dommage, parce
que j'aime bien les arrangements, en particulier la batterie, quel
homme ce Jean-Philippe ! Sur cette chanson, elle ne peut pas vraiment
éblouir par sa technique, donc il n'y a rien à retenir. Et puis cette
larmichette quasiment extirpée à la force des doigts, elle a failli se
crever un oeil pour y arriver, non, c'est pas possible. Finalement
c'est elle qui sort, obligé (donc je ne vends pas non plus de méthode
infaillible pour gagner le loto, vous imaginez bien.)

2 rouges d'André et de Philippe

Lio : « J'ai pas aimé, cette semaine. J'ai mis un bleu parce que je
peux pas passer à côté d'une voix aussi magnifique, mais j'ai pas cru
une seconde à tes larmes, elles sont dues au stress que tu as eu la
semaine dernière, mais que tu les as utilisées pour nous séduire et ça
m'a fortement gênée. Je suis peut-être tout à fait à côté de la plaque,
reste distante de ce que je peux te dire. C'est mon avis, c'est ce que
moi j'ai perçu. Je ne peux pas passer à côté de la voix que tu as,
j'aimerais plus de simplicité de ta part.
Sinclair : « Tu parles comme quelqu'un qui aurait mis un rouge ! »
André : « C'est juste une histoire de magie ou pas. Techniquement elle
est irréprochable, il y a un truc, les anglais appellent ça le facteur
X, ça touche ou ça touche pas. Il faut qu'elle arrive à mettre le
frisson, je n'ai pas la recette. » [Oh les gars, c'était prévisible
depuis son premier casting. Faut arrêter de laisser parler les
hormones, à un moment.]
Sinclair : « C'est de pouvoir lâcher, t'as peur de lâcher prise. T'as
peur de ton émotion, il y a un moment elle sort par les larmes au lieu
de sortir comme il comme il faut. Mais t'as réussi à maîtriser la
chanson de A à Z. Moi, les larmes, j'adore ça. C'est pas l'émotion
intense, mais il s'est passé un truc, j'avais envie que ça dure. Je
mets un bleu. »
Philippe : « J'étais enlisé dans la guimauve jusqu'aux genoux. Je t'ai
mis un rouge d'encouragement, j'ai trouvé ça pas mal mais j'ai envie
que tu sois exceptionnelle, j'ai envie que les gens aient le souffle
coupé et que tu n'aies pas besoin d'artifices. »

Cédric chante ensuite J'aime regarder les filles. Dommage qu'ils lui
aient collé deux choristes. Cédric là-dessus, les copines, c'est
nucléaire. Ça me réveille d'un coup. Sinon, sur le quizz, je suis super
fière, j'ai Eddy Mitchell et Joan Jett et elle, fallait le faire.

Benjamin.

Proud Mary, Creedence Clear Water

Ça fait deux fois qu'on lui dit qu'il est un peu juste techniquement,
moi je le trouve magistral. Vraiment. Il est chez lui, les musiciens
s'éclatent, je sautille partout. C'est trop court ! Je regrette que le
jury ne se lève pas comme pour Amandine, franchement il le méritait. En
plus il est bien habillé, il a échappé au syndrome du pantalon qui
ressemble à rien qui a frappé ce soir tous les garçons de la NS, et il
est simplement top classe. Belle fin d'émission.

4 bleus évidemment.

Sinclair : « Ouais ouais ouais ouais ouais ouais [approximativement,
hein] mais quand même. Ce garçon, il a une puissance vocale incroyable,
il se met à chanter quand il dépasse le 8, y a des amplis de guitare
qui font ça aussi. Mais il va falloir maîtriser quand t'es en dessous.
T'as une espèce de palier, il faut juste gérer ça. » [Oui alors moi je
dis, quand on vient d'encenser Siân, on la ramène pas, d'un autre
côté.]
Philippe : « Non il a chanté cette chanson comme il fallait. Moi je
suis très content, en plus il a fait un peu comme les grands, il s'est
installé chez lui, il a un peu cassé les murs, il a refait une pièce à
son goût, j'ai trouvé ça bien.
Lio : « Même chose, tout de suite j'ai su que Proud Mary allait être
contente de Benjamin et elle l'a été, contente ! »
André : « C'est le petit paradoxe, comme tout à l'heure avec Sian qui a
une technique imparable, mais il se passe moins de choses [Donc rien > « moins de choses » en langage NS. Je le note.] Lui, techniquement, il
est un peu léger, mais il a un charme extraordinaire. Il y avait des
approximations, mais on s'en fout, il fait passer autre chose. »
Méchant tacle de Sinclair sur André : « Et pourquoi on s'en fout, André
? » [C'est petit et y a toujours pas de confiture de fraise.]
Sinclair : « Moi, j'adore. »
André : « Le charme n'est pas quantifiable, quand je parle du charme,
je parle pas juste de son sex-appeal, mesdemoiselles, évidemment il est
cute [c'est même un sérieux concurrent de Jules, sur ce plan-là]. Il a
chanté cette chanson comme un jazzman, et moi ça plaît à mon coeur de
ménagère. » [Vous noterez, les habitués, qu'il ne rajoute plus « de
moins de 50 ans ». Il peut plus le dire. Paf.]
Philippe : « Au début, il l'a fait très Creedence, et à la fin très
Tina Turner et c'était génial d'avoir réussi à faire les 2. »

Ayé c'est fini. Bien que le sortant de ce soir soit naturellement à
choisir entre Ycare et Siân (mais elle je suppute que ça va être plus
compliqué que ça [soupir]), inexplicablement, c'est Kristov qui sent
passer le vent du boulet. Heureusement pour lui, comme c'est justement
l'anniversaire d'André qui l'aime d'amour, le jury décide d'utiliser
son joker et sauve Kristov. Voilà, c'est fait, c'est une très bonne
idée, on ne nous emmerdera plus avec ce faux suspense de dix minutes en
fin d'émission. J'espère juste que ce joker ne va jamais manquer à
Amandine. Prochaine émission : tenue de soirée. Les paris sont ouverts
sur les chansons. Je mise trois allumettes sur New York New York. A
vous.




Execellent conte rendu
Avatar
Arol
Comment pouvoir encore vanner un goret pareil ?
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Patator
In article ,
says...
Yeah les gens ! Alors ce mercredi soir, pour le deuxième prime, c'était
soirée total rock dans la discothèque...



Merci Garance et bravo !
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Dr Hope wrote:
dans l'article , Garance à
a écrit le 10/04/08 10:25 :

> Yeah les gens ! Alors ce mercredi soir, pour le deuxième prime,
> c'était soirée total rock dans la discothèque et dès le début je
> suis tentée de sauter partout puisqu'on a vu mon pote
> Jean-Philippe le batteur tout de suite. Enfin je crois, je me
> rappelle plus bien, mais en tout cas j'étais contente et c'est pas
> négligeable comme signe. Allez hop hop allons-y tant qu'on est
> encore à fond.
>
> Thomas
>
> My Sharona, The Knack
>
> Bizarrement, c'est quand même la deuxième fois que ça se produit,
> je tombe dans une faille spatio-temporelle pendant que Thomas
> chante et je ne me rappelle rien. Je suis donc obligée de me fier
> à mes notes, les voici : « Je ne connais pas la chanson, Thomas a
> toujours autant de cheveux. Magnifique choré des guitaristes. Lio
> et André et Sinclair et Philippe ont l'air d'aimer, je sens bien
> que je passe à côté d'un truc terrible. » Voilà, c'est tout. Je me
> réveille quand Jean-Philippe nous fait un final à en virer ses
> lunettes, ça je m'en souviens.
>
> 4 bleus
>
> Sinclair (T-shirt rouge rock'n roll, vaguement étouillé jusqu'au
> nombril sous une veste sombre, top sexy) (Ok, pas tout à fait
> jusqu'au nombril) : « Je dis bravo d'avoir commencé sur un morceau
> comme ça. Tu t'es pas laissé embarquer par le tempo, c'est quand
> même un morceau où t'as envie d'envoyer, j'avais peur que tu ne
> sortes pas ta voix et c'est partie sur la fin, bravo, t'as assuré.
> »
> Lio : « Trop bien. » (Je résume, des fois, d'accord ?)
> André : « Moi je dis, ce jeune homme est en train de monter en
> puissance. Il était un peu arrogant aux castings, et là, il faut en
> avoir. Il a su convoquer les forces d'ionisation, il a su se
> connecter avec son animalité et j'ai senti une espèce de vibration
> primitive. » (Par contre je résume pas André, hein. Je suis pas
> assez équipée en points de QI.)
> Philippe : « Tout a été dit, bravo les musiciens. De toutes les
> prestations auxquelles on a assisté, c'est la meilleure. » Comme le
> fait judicieusement observer Virginie, « en plus, on vient de
> démarrer. » Clairement, Philippe Manoeuvre a le sens du compliment
> qui déchire.
>
> Cédric
>
> Aux Sombres Héros de l'Amer, Noir Désir
>
> Incroyable, je ne me rappelle même pas que normalement, Lio devrait
> aller griffer le programmateur de l'émission. Je n'ai percuté qu'en
> venant faire un tour sur frtp. Quoi qu'il en soit, j'adore la
> chanson. Pour être tout à fait honnête (et ça m'arrache le
> clavier, alors profitez-en parce que je sens que je ne vais pas
> rester honnête longtemps sur Cédric), je trouve que Cédric a du
> mal à s'y mettre, c'est son regard un peu hésitant qui me gêne, il
> a l'air perdu au début. Il reprend du poil de la bête après le
> solo de guitare et je décolle. Cette voix grave, j'adore autant
> que la chanson, alors évidemment, ça s'arrête beaucoup trop vite.
> En plus, je dis ça juste en passant parce que tout le monde s'en
> fout et ça n'intéresse personne, mais il est quand même grave
> sexy. Ces yeux fermés, là... pffiou. Non c'est gentil, pas la
> peine, le seau d'eau.
>
> 4 bleus
>
> Philippe : (Philippe est en mode journaliste de rock depuis le
> début, il faut ab-so-lu-ment que quelqu'un lui dise là-bas qu'à
> part Jean-Marc Mannucci, personne ne l'écoute. Alors évidemment,
> c'est du téléspectateur de compète on est tous d'accord c'est pas
> le souci, mais c'est un peu court, quoi. Non mais du point de vue
> audimat, je veux dire. Oh ça va, hein. J'ai jamais dit ça, ça
> suffit maintenant.) « Déjà on se trouve devant une chanson du
> patrimoine, parce qu'elle est sortie en 89, sur le deuxième album
> de Noir Désir, cette chanson a été un tube colossal, qui s'est
> vendu à l'époque à plus de 2 millions d'exemplaires. [Je transcris
> pour que tout le monde partage ma douleur, y a pas de raison] Par
> rapport à Cédric, il y a un très grand danger, c'est de faire
> retomber la chanson du côté du crooner, de faire une version un
> peu douceâtre, il est pas tombé dans le panneau, j'ai aimé le cri
> final et cette espèce de danger qu'il a su faire régner tout du
> long, il y a d'un côté la mélopée de la mer et cette mélodie des
> vagues, pour un marin, en plus, et le refus du chanteur qui se
> laisse pas faire et qui se bat contre la vague. » (C'est beau
> comme du André.) Lio : « Jétais assez scotchée, tu as une capacité
> qui m'épate au fur et à mesure que je te vois, c'est de donner une
> énorme intensité sans en faire des tonnes, et là, c'était là. »
> Virginie : « Même pas un bémol ? » [Donc officiellement, Virginie
> n'est plus ma copine à dater de maintenant, cette fourbe. (Enfin,
> plus précisément à dater du Voici 1059 de février 2008, mais
> même.)] Sinclair : « Si.[hein ?!] On te connaît, on sait que ta
> faiblesse, c'est quand tu pousses. Là c'était parfait [Sinclair,
> canaillou, va]. C'était pas évident, tu prends une chanson portée
> par un mec qui a un charisme très puissant, t'as été à la hauteur.
> » (Et c'est là que rétrospectivement je me dis que Sinclair était
> vachement plus près des ongles de Lio que le programmateur de
> l'émission, et qu'il a pas peur, Sinclair. Respect.)
> André : « Il faut être gonflé pour prendre cette chanson immense,
> il le fait avec beaucoup d'humilité, un peu comme les chasseurs
> indiens qui allaient chasser le bison, ils demandent pardon aux
> bisons qu'ils vont tuer. Il rentre dans la chanson avec humilité,
> il demande pardon au chanteur. » [André, c'est pas prudent de
> commençer à donf et d'attaquer sur le bison, faut s'échauffer
> d'abord. Parle-nous des forces telluriques. Tout doux.]
>
> Premier duo de la saison : Siân chante Purple Rain de Prince (avec
> Benjamin). Normalement, Purple Rain, ça me rend mes 16 ans et demi
> et tous mes amoureux de l'époque (enfin les deux que j'ai eus
> entre 14 ans et 23 ans, quoi), et là, désert total. C'est l'effet
> Siân.
>
> Lucile
>
> Amoureux Solitaires, Lio
>
> Pourquoi est-ce qu'elle me fait penser à Zézette Épouse X ?
> Peut-être la veste cauchemardesque et le teint crayeux. Je n'aime
> pas la chanson et je ne sais même pas vraiment ce qu'elle raconte.
> Je suppose qu'elle la fait plutôt bien, rock tout comme il faut,
> avec les cris et les piétinements appropriés, mais c'est pas mon
> truc.
>
> 4 bleus
>
> Sinclair : « Il faut arrêter, on ne sert à rien ! » [Si si. Le
> plaisir des yeux.]
> Philippe : « Ils sont très bon. Gros niveau. » [Juste pour rire,
> j'aimerais bien en voir un dire un jour : « Tous des branques.
> Qu'est-ce qu'on s'emmerde ! » Ça, ce serait rock'n roll ! Punk,
> même.] Sinclair : « On te découvre dans la force, dans cette
> énergie. » [Traducteur langue de bois / NS : « Ça change du
> gnangnan de d'habitude. »].
> Lio : « Tu peux tout faire, c'est ce qui m'épate, être au bord de
> l'émotion, fragile, et m'embarquer sur des chansons qui sont pas
> forcément celles que j'écoute chez moi [non non, elle n'est pas en
> train de décompenser au point d'oublier que c'est sa chanson, elle
> parle de Zazie, la dernière fois.] Et là, je suis sidérée. C'était
> génial. » [Ah, si. Elle a décompensé.]
> André part dans un trip Brocéliande sur les magiciennes et les
> sorcières. C'est très joli, mais j'ai la flemme.
> Philippe : « Elle nous donne des informations sur la jeunesse
> contemporaine. [Le jeune, cet être étrange et mal habillé]. Elle
> nous a fait la rage, elle en a marre, elle veut que ça pète,
> bravo. »
>
> Kristov
>
> Life on Mars, David Bowie
>
> Il faut vraiment changer les coiffeurs, tous les garçons ont l'air
> d'avoir la même perruque. Comme la dernière fois, je le trouve
> plutôt bon, mais sans plus. Il gigote un peu trop avec le micro,
> du coup on perd sa voix par moment. Il est parfois un peu faux,
> dommage. Il fait bien le vieux mec bourré à la fin, j'espère que
> ça avait un rapport avec la chanson (dont je n'ai pas écouté les
> paroles, honte à moi).
>
> 1 rouge de Sinclair
>
> Sinclair : « Ce qui est terrible, c'est que la semaine dernière, je
> t'ai mis un rouge aussi alors que je t'aime bien, mais là je
> comprends pas. J'ai pas reçu l'émotion, je trouve qu'en plus, tu
> t'es super contenu, t'arrive pas à ouvrir, à balancer, à faire
> passer les notes, ça passe pas chez moi. J'ai l'impression que la
> chanson t'a fait peur, que t'avait envie de faire Bowie et que
> t'as pas réussi à t'approprier la chanson. »
> André : « Il l'a chantée de manière royale, il avait cette espèce
> de virilité majestueuse, ça part très bas et ça monte là-haut, la
> mélodie est à la limite d'une mélodie lyrique et il l'a fait avec
> majesté. Sinclair, ouvre tes chakras. » [C'est-à-dire, j'ai encore
> dix émissions à tenir, si on pouvait éviter l'ouverture des
> chakras de Sinclair tout de suite, merci.]
> Lio : « Je trouve qu'il l'a chantée avec un flegme tout
> britannique qui allait bien à la chanson. » [etc.]
> Philippe: « J'ai bien aimé. » [couic.]
>
> C'est le moment de la minute Geek, parce que je viens de trouver
> une touche de raccourci monstrueuse dans OpenOffice : dans un
> paragraphe, ctrl + flèche haut ou bas, ça déplace tout le
> paragraphe. Grandiose. Ça fait une demi-heure que je balade ce
> paragraphe dans les 7 pages, trop bien. Évidemment je ne sais plus
> du tout où il était au départ, alors je le pose là. Dites-moi si
> ça gêne. Voilà, pardon.
>
> Julien
>
> Cendrillon, Téléphone
>
> Je suis super contente de constater dès le début de la chanson que
> Julien a un oeil droit et ça, c'est une information qu'on n'avait
> pas la semaine dernière. Et après, je vois aussi qu'il a attrapé
> un oeil gauche, je suis donc très soulagée. A part ça, malgré ses
> deux yeux gris-vert magnifiques, je le trouve un peu mou et empoté
> sur scène. J'ai entendu cette chanson 30 ou 40 000 fois, c'est
> peut-être surtout ça le problème. En tout cas, je m'ennuie.
>
> 2 rouges de Sinclair et de Philippe
>
> Sinclair : « En même temps, c'est une chanson très difficile où tu
> peux pas mettre en avant ta sensualité, t'as besoin d'énergie, tu
> l'as pas trouvée, t'es passé à côté. En plus, tu as un problème de
> tempo et je t'ai senti étriqué, ta voix était serrée, t'arrivais
> pas à sortir. » André: « Non, là où il a brouillé les pistes,
> c'est peut-être au niveau du jeu de scène, de l'attitude. Beau
> timbre, mais au niveau du jeu on te sentait un peu emprunté. Moi,
> cette gaucherie m'a touché, on aurait dit le mec en fer du
> magicien d'Oz, ça m'a touché. » [la vache, tu t'arraches pendant
> une semaine à bosser une chanson comme un malade, à la fin on te
> traite de canette de coca. Sympa cette émission.] Philippe : «
> J'adore ce chanteur, mais ce soir, je trouve qu'il n'y a pas eu la
> délivrance qu'il aurait dû y avoir. Louis Bertignac avait trouvé
> une façon de la maintenir sur le rasoir, comme un commentateur, il
> avait un détachement qui t'a manqué ce soir. Cendrillon, il s'en
> fout, le mec qui raconte ça, il raconte l'histoire d'une toxicotte
> [= le toxico fille chez Philippe Manoeuvre], ça l'intéresse pas
> plus que ça. Toi, t'étais concerné, malheureusement t'avais pas le
> second degré nécessaire. »
> Lio : « Je suis pas d'accord, c'est une chanson dont j'ai un
> souvenir très précis, parce que j'ai fait Cendrillon aux Enfants
> du rock pendant que Louis la chantait. [Mon dieu je viens de
> comprendre que Lio a 200 ans] Elle était tronquée la chanson, elle
> est plus longue que ça d'habitude, c'est ce qui lui a manqué parce
> que la chanson va doucement. Je suis pas d'accord, il s'en fout
> pas complètement. Ça m'a gênée que tu t'arrêtes, j'avais envie que
> tu continues. Quand j'ai ce sentiment je peux pas mettre un rouge,
> ça veut dire que tu m'as choppée. »
>
> Amandine
>
> With a little help from my friends, Joe Cocker (oui je sais mais
> c'est celle que je préfère)
>
> Cette chanson me donnerait presque des vieux reflexes de recherche
> frénétique d'OCB, moi qui suis pourtant née un siècle ou deux après
> Woodstock (bon enfin, disons que j'aurais pas pu y aller toute
> seule, quoi). C'est encore une fois indescriptible ce qu'elle en
> fait, il faut aller voir. Elle est à fond dedans. J'imagine qu'on
> pourrait lui reprocher d'en faire trop, mais non, pour moi c'est
> ce qu'il faut quand il faut.
> Le jury se lève et applaudit avant les couleurs.
>
> 4 bleus
>
> Sinclair commence à déprimer que le niveau soit si bon, je crois
> qu'il a peur qu'on lui reproche d'être un bisounours, à force de
> fondre à chaque fois.
> Lio : « Si on prenait Amandine comme mètre étalon, on aurait
> beaucoup de mal a donner des bleus derrière elle, parce que c'est
> tellement énorme à chaque fois quand elle arrive ! » [= Amandine
> powa, tous les gros nuls les autres.] [Je traduis pour ceux qui
> trouveraient Lio trop subtile.][En même temps, ceux-là, merci de
> vous signaler.][C'est pour une étude sociologique.]
> Philippe : « Ça me rappelle une phrase quand on était au lycée, ça
> disait : à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. C'est
> l'inverse qu'elle a fait, elle s'est mise en danger, elle a pris
> la chanson hymne de Woodstock, avec un Joe Cocker, je me suis
> demandé comment tu allais arriver à faire oublier ça, elle y est
> parvenue. Si on était des filles, on voudrait tous être comme toi.
> » [Mais comme on est des garçons, tu penses bien, on est beaucoup
> mieux comme on est nous, attends.][Non mais sans déconner, il
> s'écoute, des fois ?]
> André : « Elle se place dans la série des grands chanteurs et
> chanteuses épileptiques. On est possédés par quelque chose de plus
> puissant. On est possédés par une espèce de magie. Elle amène de la
> soul, du blues, elle chante comme une black. On est tous des nègres
> blancs quand on l'écoute et ça fait juste trop du bien partout. »
> [C'est rien, c'est juste une durite.]
>
> Mention spéciale au teasing d'enfer sur la guest star de la semaine
> prochaine. Ils mériteraient qu'elle vienne déguisée en HB, tiens.
> (Si si, rappelez-vous, la face de la présidence eût pu en être
> changée, je dis ça je dis rien.) Bon enfin, une grande chanteuse
> comme ça !
>
> Jules
>
> Miss You, Rolling Stones
>
> Alors grand moment, pour la toute première fois, toute toute
> première fois (tous ceux qui viennent de penser à Jeanne Mas sont
> vieux et ont des goûts de chiottes, je le dis en toute amitié), je
> commence à entrevoir vaguement de loin dans le brouillard ce qui
> plaît tant à tout le monde chez ce bébé rocker avec sa tête
> bizarre de Gizmo. Bon, ça ne m'a pas laissé un souvenir
> impérissable, mais j'ai bien aimé, il y avait une sorte d'aisance
> et de nonchalance impressionnantes à son âge.
>
> Quatre bleus
>
> Lio : « Merde Jules putain, on attend le moment où on va pouvoir te
> coller un putain de rouge et on n'y arrive pas ! » [Heu...
> peut-être, finalement, les superlatifs, c'était mieux, non ?]
> Sinclair : « Quand même attention, tu te laisses vraiment
> embarquer par le morceau. Ceci dit, il est vraiment bien le
> morceau. Gère un peu la puissance mais franchement t'es sexy,
> c'est hyper énervant, quoi. » [Il faut que quelqu'un dise à
> Sinclair qu'il énerve environ 50% de la planète.][Moi non, ça va,
> il m'énerve pas.]
> André : « Evidemment, ça fait un peu bisounours parce que c'est la
> collection de bleus ce soir, mais on va pas faire plaisir à tous
> ceux qui aiment la polémique, qui aiment les pisse-froid, à tous
> ceux qui veulent nous mettre les uns contre les autres. [Ouais. On
> les emmerde. Vive l'amour et les bisounours. Les uns contre les
> autres, tu disais ?] Il a l'innocence et l'arrogance de la
> jeunesse. Il est gonflé, il a pas peur de passer derrière Mick
> Jagger, plus sexuel tu meurs, il a pas peur. »
> Philippe râle parce que la prod a choisi le morceau le plus disco
> des Rolling Stones. Ça doit être pénible, parfois, d'être une
> bible du rock. Moi je savais même pas que c'était disco, les
> Rolling Stones, alors pas de problème. Bon, sinon, il trouve aussi
> qu'il a mis un moment à démarrer.
> Sinclair : « C'est parce qu'il était loin. » [là-haut dans
> l'escalier, il veut dire. Ah oui, à ce propos, l'escalier tueur
> est revenu et a failli faire deux victimes ce soir : Jules qui l'a
> descendu à toute allure en diagonale que j'en ai rentré la tête
> dans les épaules en attendant le massacre, mais finalement non, et
> Amandine qui a rattrapé sa chute par un triple lutz au début de
> son duo, Nelson vous en aurait parlé pendant dix minutes.]
> Philippe : « A partir du moment où il a jeté son pied de micro, il
> a trouvé une stratégie de la violence, il faut qu'il la garde, il
> faut que tu trouves ton jeu de scène. A partir du moment où il a
> jeté le pied de micro, il s'est passé un truc. » [il aurait pas
> jeté son pied de micro, par hasard ?]
>
> Ycare
>
> Ma Gueule, Johnny Hallyday
>
> Ça sent méchamment le jeu délibéré, le truc longuement travaillé,
> le cinoche à fond, le regard caméra calculé depuis une semaine,
> j'aime pas du tout. Il veut éviter la comparaison avec Johnny
> alors il tente un truc tout en douceur mais c'est surtout mou.
> C'est aussi moyen dans la voix, grosse grimace de Sinclair sur un
> passage bizzaroïde en voix de tête. Normalement, il devrait
> prendre 6 ou 7 rouges. C'est le premier sortant potentiel de
> l'émission, à mon avis (Et c'est là que vous comprenez pourquoi je
> ne pronostique pas le tiercé.)
>
> Un bleu de Sinclair (ce fourbe)(ah ils se sont bien trouvés, tous
> les deux, tiens.)
>
> Sinclair : « C'est assez étonnant. Je comprends pas très bien ce
> que vous faites. » [Sinclair, repasse-toi la chanson pour voir ta
> tête et tu vas comprendre pourquoi les 3 autres ont mis rouge.]
> Lio : « Je peux t'expliquer. J'ai eu là ce soir l'endroit où il
> faut pas que tu ailles, Ycare, à mon avis, c'est-à-dire de jouer
> sur ta différence [Bon d'accord, Lio, c'était nul, mais en même
> temps, ce garçon mérite-t-il qu'on lui fasse son outing sauvage
> sur le plateau de la Nouvelle Star le jour de son élimination ?
> C'est pas un peu beaucoup ?] et sur l'émotionnel que ça peut
> provoquer. Je me suis sentie prise en otage émotivement parlant
> et ça m'a pas plu. La semaine dernière, il y avait une certaine
> distance. Là c'était l'état théâtrique de trop pour que je puisse
> adhérer à ta prestation. [C'est sûr. Quand ça devient théâtrique,
> moi aussi je réagis mal.]
> Sinclair : « Moi j'ai trouvé justement que t'étais présent, t'as
> pris la chanson. »
> André : « Il était un quart de ton à côté. Sinclair je te
> reconnais pas ce soir, qu'est-ce que qui se passe ? »
> Sinclair : « Là, pour le coup, c'est pas la justesse qui
> m'importe. » André : « Pour d'autres, ça passe pas, et là tu t'en
> fous ! » Sinclair: « Moi, je suis chanteur ! » [A ce stade, seul
> un combat en boxer dans de la confiture de fraise peut les
> départager. Oui alors je fais ce que je veux avec mes fantasmes.
> Sinclair en boxer dans la confiture de fraise.]
> Philippe : « Il l'a bien interprétée mais dans un genre totalement
> cabaret, et on avait dit qu'on faisait une émission rock'n roll,
> moi j'aurais voulu qu'il se la joue punk ! Tu l'as fait trop
> cabaret. » Sinclair : « Vous êtes passés à côté d'Ycare. »
> André : « Moi, j'aime ton côté complètement excentrique, mais tu
> peux côtoyer le sublime comme le ridicule. Quand tu côtoies le
> sublime, t'es entre Raspoutine et Antonin Artaud, dans le
> ridicule, t'es entre Achille Zavatta et [un filet garni à qui me
> retrouve le deuxième nom]. Moi je t'aime, c'est un rouge d'amour. »
> Je coupe au montage, parce que le duel André Sinclair dure encore
> dix minutes et comme personne ne m'a écoutée sur les règles de
> combat, c'est totalement sans intérêt.
>
> Siân
>
> With or without you, U2
>
> Tout ce que je n'aime pas chez une (pourtant bonne) chanteuse : à
> fond dans le jeu, regard hyper étudié, d'abord vers la caméra puis
> qui se baisse en fin de phrase, c'est tout juste si on ne l'entend
> pas anticiper où elle doit regarder dans 5 secondes. C'est
> dommage, parce que j'aime bien les arrangements, en particulier la
> batterie, quel homme ce Jean-Philippe ! Sur cette chanson, elle ne
> peut pas vraiment éblouir par sa technique, donc il n'y a rien à
> retenir. Et puis cette larmichette quasiment extirpée à la force
> des doigts, elle a failli se crever un oeil pour y arriver, non,
> c'est pas possible. Finalement c'est elle qui sort, obligé (donc
> je ne vends pas non plus de méthode infaillible pour gagner le
> loto, vous imaginez bien.)
>
> 2 rouges d'André et de Philippe
>
> Lio : « J'ai pas aimé, cette semaine. J'ai mis un bleu parce que je
> peux pas passer à côté d'une voix aussi magnifique, mais j'ai pas
> cru une seconde à tes larmes, elles sont dues au stress que tu as
> eu la semaine dernière, mais que tu les as utilisées pour nous
> séduire et ça m'a fortement gênée. Je suis peut-être tout à fait à
> côté de la plaque, reste distante de ce que je peux te dire. C'est
> mon avis, c'est ce que moi j'ai perçu. Je ne peux pas passer à
> côté de la voix que tu as, j'aimerais plus de simplicité de ta
> part.
> Sinclair : « Tu parles comme quelqu'un qui aurait mis un rouge ! »
> André : « C'est juste une histoire de magie ou pas. Techniquement
> elle est irréprochable, il y a un truc, les anglais appellent ça
> le facteur X, ça touche ou ça touche pas. Il faut qu'elle arrive à
> mettre le frisson, je n'ai pas la recette. » [Oh les gars, c'était
> prévisible depuis son premier casting. Faut arrêter de laisser
> parler les hormones, à un moment.]
> Sinclair : « C'est de pouvoir lâcher, t'as peur de lâcher prise.
> T'as peur de ton émotion, il y a un moment elle sort par les
> larmes au lieu de sortir comme il comme il faut. Mais t'as réussi
> à maîtriser la chanson de A à Z. Moi, les larmes, j'adore ça.
> C'est pas l'émotion intense, mais il s'est passé un truc, j'avais
> envie que ça dure. Je mets un bleu. »
> Philippe : « J'étais enlisé dans la guimauve jusqu'aux genoux. Je
> t'ai mis un rouge d'encouragement, j'ai trouvé ça pas mal mais
> j'ai envie que tu sois exceptionnelle, j'ai envie que les gens
> aient le souffle coupé et que tu n'aies pas besoin d'artifices. »
>
> Cédric chante ensuite J'aime regarder les filles. Dommage qu'ils
> lui aient collé deux choristes. Cédric là-dessus, les copines,
> c'est nucléaire. Ça me réveille d'un coup. Sinon, sur le quizz, je
> suis super fière, j'ai Eddy Mitchell et Joan Jett et elle, fallait
> le faire.
>
> Benjamin.
>
> Proud Mary, Creedence Clear Water
>
> Ça fait deux fois qu'on lui dit qu'il est un peu juste
> techniquement, moi je le trouve magistral. Vraiment. Il est chez
> lui, les musiciens s'éclatent, je sautille partout. C'est trop
> court ! Je regrette que le jury ne se lève pas comme pour
> Amandine, franchement il le méritait. En plus il est bien habillé,
> il a échappé au syndrome du pantalon qui ressemble à rien qui a
> frappé ce soir tous les garçons de la NS, et il est simplement top
> classe. Belle fin d'émission.
>
> 4 bleus évidemment.
>
> Sinclair : « Ouais ouais ouais ouais ouais ouais
> [approximativement, hein] mais quand même. Ce garçon, il a une
> puissance vocale incroyable, il se met à chanter quand il dépasse
> le 8, y a des amplis de guitare qui font ça aussi. Mais il va
> falloir maîtriser quand t'es en dessous. T'as une espèce de
> palier, il faut juste gérer ça. » [Oui alors moi je dis, quand on
> vient d'encenser Siân, on la ramène pas, d'un autre côté.]
> Philippe : « Non il a chanté cette chanson comme il fallait. Moi je
> suis très content, en plus il a fait un peu comme les grands, il
> s'est installé chez lui, il a un peu cassé les murs, il a refait
> une pièce à son goût, j'ai trouvé ça bien.
> Lio : « Même chose, tout de suite j'ai su que Proud Mary allait
> être contente de Benjamin et elle l'a été, contente ! »
> André : « C'est le petit paradoxe, comme tout à l'heure avec Sian
> qui a une technique imparable, mais il se passe moins de choses
> [Donc rien = « moins de choses » en langage NS. Je le note.] Lui,
> techniquement, il est un peu léger, mais il a un charme
> extraordinaire. Il y avait des approximations, mais on s'en fout,
> il fait passer autre chose. » Méchant tacle de Sinclair sur André
> : « Et pourquoi on s'en fout, André ? » [C'est petit et y a
> toujours pas de confiture de fraise.]
> Sinclair : « Moi, j'adore. »
> André : « Le charme n'est pas quantifiable, quand je parle du
> charme, je parle pas juste de son sex-appeal, mesdemoiselles,
> évidemment il est cute [c'est même un sérieux concurrent de Jules,
> sur ce plan-là]. Il a chanté cette chanson comme un jazzman, et
> moi ça plaît à mon coeur de ménagère. » [Vous noterez, les
> habitués, qu'il ne rajoute plus « de moins de 50 ans ». Il peut
> plus le dire. Paf.]
> Philippe : « Au début, il l'a fait très Creedence, et à la fin très
> Tina Turner et c'était génial d'avoir réussi à faire les 2. »
>
> Ayé c'est fini. Bien que le sortant de ce soir soit naturellement à
> choisir entre Ycare et Siân (mais elle je suppute que ça va être
> plus compliqué que ça [soupir]), inexplicablement, c'est Kristov
> qui sent passer le vent du boulet. Heureusement pour lui, comme
> c'est justement l'anniversaire d'André qui l'aime d'amour, le jury
> décide d'utiliser son joker et sauve Kristov. Voilà, c'est fait,
> c'est une très bonne idée, on ne nous emmerdera plus avec ce faux
> suspense de dix minutes en fin d'émission. J'espère juste que ce
> joker ne va jamais manquer à Amandine. Prochaine émission : tenue
> de soirée. Les paris sont ouverts sur les chansons. Je mise trois
> allumettes sur New York New York. A vous.


Execellent conte rendu



lol
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