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[SA5] Transcription du debrief [long]

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Garance
Allez, c'est parti. Bon courage aux lecteurs et lectrices, pardon pour
les fautes, relu qu'une fois.

Raphie a un pantalon genre treillis.
Arno : On dirait GI JOE ! Mais c'est un compliment ! (Qu’est-ce que ça
doit être quand tu dis des vacheries !)
Raphie : J'ai pas fait de bisou à tout le monde mais le coeur y est.
Alors ces impressions ? (Silence) Y en a pas ? C’est cool.
Pendant que les derniers vont faire pipi, boire, etc., avant les douze
heures de debrief sans pause, ils parlent de Mickael. Pour Grégoire,
ils sont tous restés beaucoup plus longtemps que d’habitude sur le
plateau. C’est vrai, Nikos ne les a pas accompagnés jusqu’au car.
Mickael, « Ça allait, il nous disait « battez-vous, amusez-vous », mais
il avait les yeux pleins de larmes. »
Raphie : Oui mais bon, ça allait, c'est celui qui m'inquiétait le moins
des trois.
Emilie : En tout cas, il s'est lâché.
Raphie : Quand il s'est assis, j'ai cru qu'il allait se casser la
figure dans la fosse!
Alexia : Y a que lui pour faire un truc pareil !
Angela : Pierre, ton micro marche pas, peut-être que tes piles sont à
l'envers.
Raphie : Si y avait que tes piles qui sont à l'envers ! (Elle est en
forme, y a pas à dire)
Quelqu’un, en parlant du sujet sur Raphie : T’as eu l'air touchée de ce
qu’on t’a fait ?
Raphie : Oh, c'était mignon, mais vous avez été contraints et forcés,
je suis sûre !
Jill n’est pas très à l’aise et essaye d’expliquer que quand elle a dit
que Raphie lui faisait aussi peur que sa mère, c’était pour dire
qu’elle la respectait autant.
Raphie, pince-sans-rire : Ma fille a 16 ans, donc c’est pas loin, mais
ça fait très mal. C'est très gentil mais je me sentais pas dans cette
position-là, c'est vous qui voyez.
Quelqu’un : on va t’appeler maman. (C’est marrant, c’est pas trop le
terme qui me vient spontanément concernant Raphie...)
Pierre n’est pas là, il est parti faire réparer son micro.
Grégoire : t’as aimé le prime ?
Raphie soupire. Même moi, elle commence à me faire peur.
Raphie : On est sur la bonne voie, on commence à prendre un petit
virage intéressant, un peu d'émotion, on commence à voir que vous
trouvez du plaisir, c’est globalement positif (Ouais, comme le
communisme selon Georges Marchais ?), y a encore beaucoup de boulot.
Mais quand j'ai mon petit moment de bonheur, je suis contente et c'est
Pascal qui me l’a filé.
Pascal : on me demandait « Est-ce que t’as vu les images ? » et tout,
non non, moi j'étais concentré, les yeux dans le vague et sur Florent
Pagny.
Raphie : c'était très classe. Après, évidemment, y a toujours des
problèmes de justesse, moi je m'en fiche, c'est pas ma partie.
L'interprétation va de mieux en mieux, vous arrivez à gérer le stress.
Pierre : Faut qu'ils évitent de balancer des photos (Ils ont été émus
par les photos des mères pendant la chanson « Un jour, une femme »)
Raphie : Non, c'est à vous à vous concentrer.
Pierre : Mine de rien, on se rend pas vraiment compte. La photo, elle
apparaît et t’as les larmes, tu y peux rien, ça fait tellement plaisir
de voir les gens, les sujets.
Raphie : C'est pas à nous à ne pas faire ce genre de choses, c'est à
vous à vous concentrer. (Raphie, à d’autres ! TOUT est fait pour les
faire disjoncter en direct !)
Grégoire : On a tous vu nos mamans, ça nous a fait plaisir en même
temps.
Alexia : Je tiens à dire, pour mon truc, que je perdais ma chaussure.
Raphie : J'ai pas vu ça. Mais Maud, t’as eu encore un souci avec ta
robe ?
Maud : Elle descendait encore (une sombre histoire de micro, pas bien
compris).
Raphie : Il faut que tu te la fasses greffer, la prochaine fois, cousue
à la peau ! (Oh oui oh oui, sans anesthésie !) (si elle est encore en
bustier la prochaine fois, je vais finir par trouver ça suspect.)

L’hymne

Un gros plan sur Grégoire et Ely, la main de l’un sur l’épaule de
l’autre, discrètement mais ça devrait promettre encore un ou deux
drames téléphoniques.
Magalie : Je sais pas si c'était aussi propre en live que ça l'était à
la télé.
Raphie : C'est la troisième version que j’ai, elle est encore
différente.
Pierre : Y a plein de choses qui ont changé (C’est pour ça qu’ils ont
l’air de redécouvrir le truc à chaque fois, alors !).
Raphie : J'ai juste un souci avec vos têtes, on a l’impression que vous
regardez vos pompes. Visuellement, c’est pas top ; si vous rebossez ça,
pensez à vos têtes, qu'on vous voie. Mais vous avez l'air de vous
amuser.
Alexia : Je tiens à dire que pour une fois je me plais bien (ça va pas
durer, ma pauvre, Raphie va s’occuper de ton cas dans cinq minutes).
Pierre : On est tous très beaux.
Raphie : Vous êtes tous des grosses bombes, vous êtes canons, mais y a
du boulot quand même ! (paf !)

Un jour, une femme, Florent Pagny et Pascal.

Emilie : le plateau est magnifique. (On voit l'orchestre
philharmonique. Je trouve que ça fait trop rempli, limite bordel, mais
je dois pas être sensible à la grande musique).
Magalie pleure, Jill et Laure aussi. Les photos des mamans, ça marche
toujours. Chloé doit être en train de se suicider dans un coin. Pascal
totalement impassible, à peine un sourire à la fin. JL se lève et vient
embrasser Pascal.
Raphie : Ton avis ?
Pascal : Je suis content.
Raphie : Est-ce que ça te gêne, toi, d'avoir enlevé les lunettes ?
Pascal : Je me suis posé la question. J'ai bien fait. Comme un symbole,
j'ai cassé mes lunettes bleues sans faire exprès (trop fort le
symbole). Je me disais : « laisse-les, je peux m'en passer. » Non, j'ai
tendance un peu trop à le regarder, des fois, j’ai le regard pas assez
droit, fixe, mais ça va, je suis content.
Alexia : Pour une chanson qui nous a tous émus par rapport aux photos,
t’as assuré comme un malade, c'était lourd pour nous, et la chanson, tu
l’as transportée.
Emilie : t’es vraiment beau sans lunettes, oublie-les tes lunettes. Sur
scène, enlève tes lunettes. On voit plus tes émotions. (Elle a peur
qu’il gagne ou quoi ?)
Magalie : Ça faisait pas du tout élève de la Starac.
Raphie : Il y avait des faussetés mais ça ne me concerne pas (on a cru
comprendre, oui), j'ai un œil extérieur à tout ça et je bougeais,
j'étais comme une dingue, il se passe un truc, il se passe quelque
chose.
Alexia : On a l'impression que tu pèses chaque mot chaque phrase.
Raphie : J'ai tendance à dire c'est aussi simple que ça.
Pascal : Comme quoi, on travaille pas pour rien. Tous les mots doivent
compter.
Raphie : T’es sublimement beau (Raphie, ton mec va finir par aller se
pendre avec Kévène), t’as des expressio...
Pascal : Ça m’est arrivé qu'on me le dise, mais j'ai jamais cru (Ah, y
en a au moins un qui reste lucide) (Allez, je suis méchante, il est pas
mal).
Raphie : Et t’as une fierté de mec, c'est très beau. (Par curiosité, ça
ressemble à quoi une fierté de nana ?)
Pascal : Merci, et je suis bien sapé aussi.
Raphie : Voilà, tout le monde est d'accord.
Applaudissements.
Raphie : Et puis à côté de ça, t’as une empreinte vocale qui est la
tienne et qu'on reconnaît tout de suite.
Pascal : J'ai jamais ressenti ça sur de la chanson française, c'est
possible, tout est neuf, ça donne de l'espoir, merci.


Magalie et Emilie sur Vivre ou survivre. (J'adore l'ensemble de Magalie
sur le prime, je veux le même).

Magalie : Au début, je parle pour moi, j'étais pas du tout dans le
rythme, c'était super dur, même aux répètes, on a eu beaucoup de mal,
j'avais presque pas de tempo, j'avais du mal à me repérer. A la fin, ça
va mieux mais au début pour moi je suis pas dedans, je suis très
concentrée, à la fin je me lâche.
Emilie : (en souriant) Certes, des choses techniques, pas de placement,
de tempo, je trouve qu’on s’en est bien sorties quand même (Grosse
erreur stratégique. C’est pile poil LA phrase qui excite le sadisme (à
peine) refoulé de Raphie). Y a un moment, j'ai regardé Magalie, je lui
ai fait comprendre qu’elle allait un peu trop vite (Deuxième erreur
stratégique. Raphie totalement glaciale et inexpressive, planquez-vous,
rappelez-vous qu’elle est déguisée en GI JOE). Malgré ça j'ai eu un
très beau moment. C'est un des plus beaux moments que j'ai eu dans le
prime, on a vraiment eu un échange.
Raphie (calme mortel, normalement ça pisse le sang de partout dans cinq
secondes) : Votre avis.
Arno : Nous, on était derrière, là, j'ai ressenti... Les harmonies sont
magnifiques.
Emilie (creusant sa tombe) : Je suis épatée d'un truc, de plus en plus,
ma voix se développe, je savais pas que je pouvais avoir autant de
puissance en voix pleine, c'est assez aigu.
Arno : Vous êtes ensemble dans les refrains.
Laure : Je trouve qu'elles étaient pas assez complice.
Raphie (Banquise) : merci. (Moi, j’entends ça, franchement je ferme ma
gueule et je regarde par terre. Grande intuition de Magalie qui ne dit
plus rien depuis cinq minutes)
Emilie : On nous a demandé de se regarder qu'à la fin.
Laure : On a eu l’impression que vous vous regardez parce que vous
étiez obligées.
(Je tiens personnellement à saluer la technique impressionnante de
Raphie dans le lancer de vacheries par procuration. Elle est trop
forte, respect.)
Raphie : on rentre dans la chanson quand vous rentrez dans la chanson.
je vais exagérer, je me suis ennuyée comme rarement parce que problèmes
rythmiques, à côté de ça, une version de Balavoine, un truc aussi lent
que ça, j'aurais pas du tout aimé être à votre place. C'est très lent.
Je me demande si c'était pas trop lent (Tu crois ?!). Ca c'est une
chose. De par cette lenteur, moi j'ai envie de me refaire les ongles,
d'aller me chercher à boire, d'aller me fumer une clope. J'ai pas la
symbiose des deux et à aucun moment, j’ai « Vivre ou survivre » alors
je suis ravie que ta voix s'élargisse et tout ça, mais moi, j'aimerais
bien qu'on avance au niveau de l'émotion, mais on n'avance pas du tout,
vraiment pas. C’est droit, propre, nickel (Raphie, pour info, Manoukian
est vachement plus trash pour dire la même chose, hésite pas à
t’inspirer en cas de problèmes d’audimat), mais j'ai tendance à dire je
m'en fiche un peu, tu vois, ça fait pas partie des choses qui vont
faire avancer par rapport aux émotions, aux interprétations. C'est très
technique mais il me manque l'essentiel. Quelque chose à rajouter ? Non
? (fin du premier round)


Alexia et Gregory sur The show must go on.

Alexia : Alors c’est clair qu'il y a des faussetés, je sais pas
pourquoi, j'ai viré mon oreillette, mais c'est la première fois que je
me suis amusée. J'étais vraiment avec lui, le seul truc ou j’ai eu du
mal, c'est que Greg, il émane de tous les côtés sans bouger, et moi, le
problème, pendant un moment donné, je voulais regarder les gens, mais
il était face à moi et je pouvais pas toute seule faire ce que je
voulais.
Raphie : Est-ce que vous aviez pour instruction de rester à votre place
?
Alexia : Non, mais il bougeait pas.
Raphie : Est-ce que tu as vu l'énergie qu'il a, lui, par rapport à la
tienne ?
Alexia : Si, je voulais bouger, mais il était droit, je pouvais pas,
dans mon impression, si je le suivais pas, j'aurais pas été avec lui.
Et j'y ai même pensé, je le regardais et j'avais qu'une envie, c'était
de me tourner mais ça aurait fait quoi ? Un qui reste comme ça…
Raphie : Comme ça, ça aurait rien fait du tout. Moi j'aurais bien aimé
voir. On est super loin du compte, Alexia, c'est dommage. Il a une
énergie étonnante ! Qui t'empêche de tourner autour de lui ? Tu peux
être mobile ! Faut se déplacer parce que c'est la chanson. Le début est
un peu faux, la dernière note toute seule est fausse aussi.
Alexia : Je le voyais tellement statique (Alexia, réfléchis cinq
minutes, il risque pas de faire un footing)
Raphie : C'est un monument cette chanson. Dans le truc d’après (La
chanson Quand on arrive en ville), t’as trois mots, mais t’es top ! Je
vais finir par m'énerver parce que tu fais tout à l'envers (Oh mon dieu
mais elle est même pas énervée là ?!). Quand on t'attend sur un truc,
tu y es pas. On se dit, et je suis pas la seule, « Alexia commence à
nous gonfler ». Tu te laisses pas aller. Tu vas pas te retrouver avec
des Gregory tous les vendredis (première bonne nouvelle de la journée).
Le mec, il a une énergie incroyable et tu t’en sers pas.
Alexia : Pourtant je me suis amusée.
Raphie : Qu'est-ce que c'est quand tu t’emmerdes ! Je suis persuadée
que tu peux faire dix fois mieux que ça. Tu nous a bluffés aux évals,
il doit se passer quelque chose. Il va falloir faire vite parce que
pour le moment, on a quelqu'un qui a du mal à rentrer dans le jeu de
l'interprétation et c'est pas toujours très juste donc ça va pas tarder
à... Tu vois, réveille-toi.
Alexia : Souvent sur le prime, tu entends un truc différent à la télé.
Raphie : Je sais, on va pas tout le temps donner les mêmes excuses. Là,
le rendu est le même.
Alexia : Je le perçois pas comme ça.
Raphie : C'est bien dommage : si là, tu perçois une nana en train de
s'éclater, tu comprendras pas ce que je veux dire.
Alexia : je suis d'accord sur le côté statique. Je suis d'accord mais
sur ce qui se passe et ce que tu vois à la télé, y a un décalage.
Raphie : Faut que tu trouves un moyen pour que, quand tu prends ton
pied, on prenne le nôtre aussi. Pour l'instant, c’est plaisir solitaire
(Ah ben ça y est, du Manoukian dans le texte).
Alexia : j'ai savouré le moment, c'est une des rares premières fois où
je l’ai fait. J’avais hâte d’y aller.
Raphie : Moi je pense que tu es à 20 % de tes capacités. Je fais
peut-être une erreur en mettant autant d'espoir en toi. Ça laisse
beaucoup de marge, si elle est pas vite explorée, on va vite s'ennuyer.
Votre avis ?
Chloé : J'ai vu le décalage entre Alexia et Greg et je sais très bien
comme tu peux faire, j'espère que tu vas... (y arriver ? te planter ?)
Quand j'ai vu, j'avais envie que tu donnes une énergie en plus, comme
moi, avant, quand j'était toute molle alors que toi..
Pierre : moi, je voyais Mercury. (Si Alexia avait pas assez de raisons
de ramer...) Quand tu le vois chanter cette chanson à Wembley, il était
pas comme ça, il allait devant le public.
Raphie : On peut dire, oui, Greg, il est statique, il bouge pas, oui,
les deux pieds restent au même endroit, mais dans son visage, ça bouge,
il arrête pas. Toi, ça va, c'est écoutable, mais c'est le strict
minimum.
Alexia : Oui, mais j'arrivais pas, je te jure ! (Suit une phrase
inintelligible entièrement composée de bafouillages, à l’issue de
laquelle elle renonce.)
Raphie : Autre chose à dire ? Non ? (Tu m’étonnes !) On enchaîne.

Con te partiro, Emilie et Florent Pagny

Pendant la chanson, Magalie : T’as vu ? Plus c'est haut et plus il va
chercher vers le bas pour ouvrir. (Faudra que j’essaye ça)
A un moment Raphie se marre et note quelque chose. Je serais Emilie, je
prétexterais une crise cardiaque et je demanderais l’asile politique à
l’hosto le plus proche. Mais elle a pas encore compris. A la dernière
note, elle glousse.
Emilie : A la fin de la note, j'ai l'impression que j'ai fait un tour à
la rame. Je suis étonné du rendu que ça peut rendre (Raphie répète,
ironique). A l'écran j'ai eu des moments de faiblesse où ça s'est plus
entendu sur le plateau que là (qu’à la télé, elle veut dire) (Moue de
Raphie, ironique. Ça va mal finir). Je veux dire, ça passe plus comme
une lettre à la poste. Y a des notes que je devais pas faire. Florent,
il est très difficile en duo parce qu'il a peu d'échanges, donc j'étais
souvent à la recherche de son regard.
Raphie : Pourquoi ? T'avais répété, t'avais vu que le duo était pas
forcément très communicatif, donc pourquoi t’as cherché son regard ?
Emilie : Parce qu'un duo, c'est un duo.
Raphie : Oui mais tu savais que le duo avec lui, c'est pas forcément
chaleureux, sur le prime, en direct, tu continues à aller chercher,
pourquoi faire ? L'impression que tu me donnes : tu comptes sur lui.
J'aimerais avoir une artiste avec le petit côté fou, tu comprends ?
Emilie : Donnez-moi du hard rock !
Raphie : Non, Pascal l’a fait sur Un jour, une femme. Non, tu es trop
propre, tu es trop bien rangée, ça rentre tout dans les cases, y a rien
qui dépasse.
Emilie : Je suis d'accord.
Raphie : Y a pas de souci majeur mais j'aimerais avoir ce petit truc un
peu fou qui me fait dire « Quelle artiste ! ». Ça me manque, je
voudrais que tu prennes des initiatives, tu t'appuies sur lui, je
voudrais savoir ce que tu aurais fait si tu t’étais pas appuyée sur
lui. Quand vous avez l’info aux répètes, essayez de recadrer votre
boulot en fonction de ça.
Emilie : Je m’étais dit « C'étaient les répètes ».
Ely : Tu veux dire qu'elle aurait du chanter séparément ?
Raphie : Elle essaye d'attirer son regard, mais il est comme il est,
donc il me manque la proximité avec le public. Tu regardes la caméra
mais c'est dans le vague, c'est un peu flou. Il me manque le « C’est
toi, public ! » (A la Johnny Hallyday).
Emilie : Mais je suis contente, parce que j'ai sorti cette putain de
note à la con et que j'ai dû aller la chercher.
Raphie : Votre avis.
Pascal : C'est une chanson difficile et c'est vrai qu'il est dans son
truc, il va chercher toutes les notes. T'aurais dû en profiter pour
t'évader dans l'horizon toi aussi (Dans l’horizon, je sais pas si ça
aurait bien plu à Raphie). Mais pendant les répètes, il met à l'aise.
Raphie : J'ai pas dit qu'il faisait la gueule, j'ai pas dit ça, hein,
mais tu as des gens qui vont te prendre et t'accompagner, te porter,
t'encourager et puis y en a d'autres qui vont faire leur truc, ça veut
pas dire qu'ils sont moins sympas, moins talentueux. Bon, y en a qui
sont désagréables (des noms !) mais vous les avez pas encore eus
(Raphie ! dégonflée !).
Magalie : A la base, je devais faire la chanson mais je me sentais pas
vocalement à l'aise, je pense qu’Emilie s’est bien battue sur la
chanson et j'aurais pas fait mieux. (C’est super gentil, Mag, mais
c’est trop tard, là, c’est l’hallali bientôt).
Pascal : Y a que toi qui pouvait chanter ça (Mais arrêtez d’énerver
Raphie !).
Emilie : Mais ça sera pas tous les vendredis Noël !
JL : Total respect pour la voix d’Emilie, c'est en italien, et les
solos du philharmonique, ça me dresse les poils. On se rend mieux
compte à la télé.
Raphie : Puis t’as 24 heures de recul.
Pierre : Sur place, t’as les sons qui se mélangent, là, tu sens chaque
son, c'est vraiment génial.
Fin du deuxième round.

Jill et Daniel Powter sur Bad day et je sais plus quoi

Jill : Je tiens à dire tout d'abord que j'ai découvert un style musical
qui me plaît énormément et dans lequel je me sens très bien vocalement
et dans lequel je prends un plaisir fou à chanter. Daniel Powter est
magnifique, je crois que ça se voit dans la façon dont je le regarde,
j'ai fait attention à mon sourire, je me retenais un peu par rapport à
ça et j'étais un peu coincée corporellement parce que j'étais habillée
de façon classique, aux répètes j'étais plus cool dans ma façon de me
tenir, parce que la chanson veut ça aussi mais elle m'avait dit de me
tenir droite pour pas rentrer les épaules, mais j'aurais voulu être
plus groovy dans ma façon de bouger, plutôt que coincée des épaules.
Mais c'est la tenue qui veut ça, un peu. Je pouvais pas avoir cette
façon de bouger dans une robe comme ça.
Jérémy : J'ai trouvé ça sympa autant esthétiquement qu'à l'oreille,
mais je me demandais ce que voulait dire la chanson, je voyais plutôt
ça côté triste. Je me suis dit « J'ai peut-être pas compris la chanson
» et effectivement, il te plaisait, ça se voyait.
Jill : J'en ai discuté avec Matthieu Gonet. Si tu traduis, ça veut dire
Jimmy (?) se drogue. Faut-il le prendre sérieux ou est-ce quelqu'un qui
s'évade ? Il m'a dit : « Chante-le avec Daniel Powter comme si tu lui
parlais à lui, fais-le en souriant parce que dans la chanson, c'est
quelqu'un qui s'évade. » C'est lui qui m'a dit : « Il faut le faire
souriant et lumineux ». J'en avais parlé parce que je ne savais pas
très bien quel genre de réaction faire passer.
Raphie : C’est très bien de demander ça. Mais non, c’est ironique ce
que je dis ! Ce sont des questions stupides que tu poses mon Dieu !
Jill : Je savais pas si c'était censé être triste.
Raphie : Je crois que tu es bilingue, pourquoi tu poses la question ?
Jill : Je l'avais jamais vu donc je sais pas comment il voit la
chanson, c'est pour ça que j'en ai parlé à Matthieu Gonet. Aux répètes,
il le faisait avec un sourire.
Raphie : Il a pas le sourire béat du début à la fin !
Ely : T'avais un œil charmant, ça paraissait que t'aimais chanter avec
lui et que tu le trouvais beau, mais tu dis que t’as fait des efforts
au niveau de ton sourire. Mais moi, je l'ai vu ton sourire.
JL : Moi, j’ai trouvé que c'étaient deux voix qui se mixent pas
correctement, il a une voie puissante et toi tu prends tout en voix de
tête.
Raphie : Je suis pas fan de la voix de tête.
JL : C’est deux couleurs qui se marient difficilement.
Pierre : Cela dit, personne ici pouvait la chanter en voix de tête. En
dehors de tout ça, on voit quand même que sur scène les deux ont pris
du plaisir.
Raphie : Oui bien sûr, mais je suis pas du tout pour le nivellement par
le bas. Dans ma tête, c'est : « On peut toujours faire mieux », c'est
pour ça que je suis là.
Pierre : C'est pour pas répéter les défauts qui ont déjà été mis en
avant.
Raphie : Oui mais quand ils sont encore là, il faut les répéter.
Pierre : Oui mais même dans les yeux de Daniel Powter, tu vois que...
Première censure. Qu’est-ce qu’on peut bien voir de si contraire au
contrôle éditorial dans les yeux de Daniel Powter ? C’est là que je
regrette de ne pas connaître personnellement de technicien de
l’émission.
Jill : Ça va pas partir en une semaine.
Raphie : Tu es au courant, mais les trucs que tu fais avec ton nez
(elle parle du froncement du nez que Jill doit trouver sexy, la seule
femme sur laquelle je trouve ça sexy, moi, c’est Marilyn Monroe), c'est
pas super. Je dis juste que j'imagine bien que t’as pas fait exprès,
mais là on est hors sujet dans la chanson, on est plus dans un truc de
séduction. Tu fais ce que tu veux avec lui dans les coulisses (Oh !),
tu fronces ton nez si tu veux. Mais ça va mieux, t’as les yeux qui
brillent, t’as un très beau sourire même s'il est pas toujours nature,
on va dans le bon sens. Tu as un très beau grain de voix.
JL : tu étais belle, Jill. (C’est pas crédible, JL, on voit encore
dépasser le manche du couteau que tu lui as planté dans le dos tout à
l’heure).

Grégoire et Julie Zenatti, Si seulement je pouvais lui manquer.

Raphie : Greg, comment ça va ? (quelle prudence !)
Grégoire : Ça va.
Raphie : Super, ben je t'écoute.
Grégoire : C'est juste mais y a pas assez d'échange peut-être.
Raphie : Pourquoi ?
Grégoire : Peut-être parce que je me suis perdu dans les paroles de la
chanson, parce que je me suis dit que si je me perdais pas, j'allais
pleurer pendant la chanson. Fallait que je le fasse, t’as vu le
reportage qu'on a fait sur moi ? (Grégoire, le seul et unique but du
reportage, c’était que tu t’écroules pendant ta chanson !)
Raphie : je t'écoute et après il faut que je te parle.
Grégoire : Moi, j'étais prêt à me mettre dans une bulle, je savais ce
qu'ils allaient faire, j’avais mis les ears (pour ne pas entendre le
reportage) et je fermais les yeux et je respirais, et j'entendais ça en
plus gros encore (Comme quoi les ears, comme boules Quiès, c’est nul).
Après je me suis dit : « Allez, t'y vas, peut-être que tu donneras
moins d'émotion, mais en tout cas tu te lâcheras pas en plein milieu de
la chanson. » Mais je suis ravi d'avoir chanté avec elle et d'avoir
chanté ça. J’espère que mon père a écouté.
Raphie : S'il a pas écouté, y a forcément des gens qui se sont chargés
de lui faire passer le message. (Moi, j’espère que cette homme-là va
résister à cette répugnante pression et qu’il ne donnera aucun signe de
vie jusqu’à la sortie de Grégoire, franchement ça commence à devenir
indécent).
Magalie : J'avais les poils qui se sont dressés sur les bras.
Raphie : Parce que tu connais son histoire.
Pierre : J'ai apprécié le fait qu'elle cherchait son regard et lui non,
elle le regarde tout le temps, ça pouvait vraiment être un duo génial
parce qu'elle était là et elle est restée là du début à la fin.
Grégoire : Je fuyais carrément, si je la regardais, j’aurais pleuré,
c'est ce qui se serait passé.
Raphie : Oui, parce que tu t’es pas raconté la bonne histoire, je
crois.
Pascal : T’as bien géré, je comprends que tu aies voulu mettre la
distance.
Grégoire : Fallait que je gère mon émotion. Si j'en donnais trop, je
finissais pas ma chanson.
Pascal : Là, c’est particulier, tu faisais passer un message à
quelqu'un.
Grégoire : Je suis d'accord avec ce que vous dites.
Raphie : Elle est rayonnante à la fin de la chanson, elle se permet de
passer à l'octave au-dessus, elle est vraiment énervante, comme fille,
en plus elle est moche ! (Ça passe peut-être pas bien à l’écrit mais
là, Raphie fait de l’ironie).
Magalie : Quand elle est sortie, elle avait les larmes aux yeux.
Alexia : Ouais mais c’est parce que son micro lui faisait super mal (on
parie quoi que cette phrase-là ne passera pas les ciseaux, pour la
quotidienne ?).
Raphie : Bon, Grégoire. (Grégoire, planque-toi !) Je suis très touchée
par tout ça parce que moi, j'apprends des choses après. Je crois juste
que tu t’es trompé d'histoire. Cette chanson-là te parle, j'ai vu
l'épisode où tu répètes avec Matthieu, si t'avais eu à la chanter tout
seul, j'aurais été super fan de cette version-là, « je veux maîtriser
», tout ça. Là, tu ne chante pas tout seul, c'est une histoire que vous
racontez à deux. Là, j'ai une personne qui me raconte sa propre
histoire, elle a deux points de regard : elle a toi et sa caméra, c’est
tout. Mais tu t’es pas raconté la bonne histoire. Tu t’es approprié ton
histoire perso, là, y a pas d'histoire à deux. Elle, elle s'accroche,
elle te balance des trucs, elle essaye, elle fait tout ce qu’elle peut.
Je te connais mais sinon je me demande : « Là, il fait quoi ? Il la
snobe ? » On rentre dans ton jeu quand on connaît ton histoire, mais y
a un côté très réservé (Ah c’est sûr, le côté très réservé, ça doit
faire beaucoup chier la prod qui est passée à côté du bain de larmes
escompté. Bravo Grégoire !). Je crois que tu t’es trompé d'histoire,
ton histoire perso, qu’elle te touche et tout, mais là, fallait t’en
raconter une autre avec elle (Oui mais laquelle, Raphie ?). Il fallait
en créer une autre et t'aurais pu l'interpréter correctement, avec
l'émotion qu'il fallait, et t'aurais pu aller au bout. Tu te serais
servi de la tienne. A côté de ça, je trouve ça très touchant, je suis
de plus en plus raide dingue de ta voix, mais j'ai cet espèce de
décalage où tu te protèges (Ben tiens, foutez-lui la paix avec son père
et il arrêtera peut-être de se protéger) ou tu te laisses envahir, on
n’a pas encore la justesse au niveau de l'interprétation. Tu as une
voix super assurée, tu envoies et tout, mais y a encore un décalage
avec l'emballage.
Grégoire : Je vais travailler ça.
Raphie : Ça se travaille pas forcément, ça se digère (Greg, t’as
entendu ? t’as la bénédiction de Raphie pour pas bosser ! Veinard !).

Laure, Dieu m’a donné la foi.

Laure : Je me suis éclatée. J'étais à fond dedans.
Raphie : L'oeil que tu as à la fin, je veux vraiment pas que tu le
perdes. T’as un regard... « Elle, il faut pas la faire chier ». Je suis
ravie parce qu’on avait l'impression que tu réfléchissais plus et ça
passe très bien, quand vous êtes à l'aise avec votre corps, votre
chanson, tout se passe bien vocalement, ça passe très bien (La Palisse,
enfoncé !). Tu bouges en même temps, on sent que la respiration est un
peu essoufflée, mais y a pas de faussetés, c’est super agréable, c'est
bien, t’as l’air de prendre ton pied.
Emilie : On voit la chanteuse qui a pas oublié qu'elle était danseuse.
Pierre : Moi je suis fier d'elle parce que la veille, elle m'a dit : «
Je pense que je vais avoir du mal à chanter, parce que Grégoire chante
avant, la chanson me touche de près » (Cool, on connaît la prochaine
victime de prod en termes de reportages foireux) et je lui ai dit : «
Si tu arrives à mettre l’énergie des larmes en positif dans la chanson
(approximativement), tu rentres avec moi au château. »
Raphie : [Comme quoi] c'est possible. On va faire en sorte que vous
ayez des chansons qui vous plaisent aussi. On s'accroche et on
continue.
Tout le monde allume Grégoire sur le nombre de filles qu'il tient plus
ou moins dans ses bras : sur le canapé, il touche Maude et Ely sa
droite, Chloé et Laure à sa gauche. De l’intérêt d’avoir une grande
envergure.

Jérémy et Jill sur Aller plus haut, avec Tina Arena.

Jérémie : (Il part tellement bas sur la chanson que c’est pas terrible)
Au début, c'est normal, c’est ce que je voulais faire.
Pendant la chanson, on voit Grégoire en train d'envoyer des baisers
pendant le prime. Il sera finaliste, il fait quasiment le show à lui
tout seul, Endemol ne va pas pouvoir s’en passer. D’ailleurs, sur le
22/24, quand il n’est pas en salle CSA, les caméras le suivent toute la
journée, à la limite de l’overdose.
Raphie, parlant de Tina Arena : Elle est sublime et elle chante
vachement bien. A la dernière note, c'était plutôt faux.
Deuxième coupure du son à ce moment-là, si je me rappelle bien (je l’ai
pas notée, celle-là). Quand on revient, on comprend plus ou moins que
Jérémy ne s’entendait pas.
Pascal : Quand tu entends pas bien, tu te mets le doigt sur la feuille.
Jill : Tu vas pas passer ta chanson avec le doigt dans l'oreille quand
même !
Pascal : Tu fais ta vie, après, moi je ferme ma gueule, moi je dis plus
rien parce que c'est toujours mal pris. (Pascal, arrête, caliméro a
déjà breveté le concept)
Raphie : On est en train d'organiser une réunion avec les gens du son,
parce que vous avez des soucis avec vos oreillettes.
Pierre : Quand vous avez des ears, ça se passe vachement mieux.
Raphie : Ça dépend pour qui.
Emilie : Moi, ça tient pas, ils m'ont mis un scotch (haha !).
Ely : Si ça tient pas, demandez de changer les mousses, y en a des plus
petites.
Raphie : C’est affreux les mousses, ça fait les oreilles en chou-fleur
(Je veux une photo !). Y a que la dernière phrase qui me gêne au niveau
de la justesse mais bon. C'est pas mon domaine (Raphie, en toute
amitié, ça commence à sentir l’excuse bidon, le « c’est pas mon
domaine, c’est pas ma partie »).
Pierre : Par rapport à elle (Tina Arena), qui bouge vachement sur
scène, ils auraient pu faire un petit effort, je trouve que c'était
vachement coincé.
Jérémy : Mais je bougeais, quand même ! Niveau vocal tout le début de
la chanson était... [soupir]
Raphie : T'auras rien en allant chercher en haut.
Ely (à Jill) : Quand tu descends les marches, ça paraît pas. (Ben si,
ça paraît, moi je l’ai vu qu’elle descendait l’escalier !)
Raphie : Vocalement, on n’entend pas du tout que t'es en train de
descendre les escaliers. (ah ok, c’était vocalement)
Jérémy : On m'a dit de prendre le premier refrain en grave, donc je
m'entendais pas du tout parce que les mecs du son m'avaient dit : «
Soit tu t’entends sur les grave, soit sur les aigus » (pas de pot).
Jasmine m'a dit « C’est pas top en grave mais c'est ça qu'il faut
faire. » (Intéressant le concept « C’est à chier mais vas-y quand même
» Il faut bien justifier les nominations, hein). J'ai pas le sentiment
d'avoir été faux après.
Jill : La dernière note, on n'a pas été ensemble.
Jérémy : Personne n'a fait la même chose.
Raphie : C'était foireux à mort, c’est clair et net (Ah ben si on avait
encore un doute...)
Jérémy : J’étais malgré tout dans la chanson et avec Tina.
Raphie : ... dite Titi dans l'intimité.
Jérémy : Non mais c’est Jasmine qui disait « Jérémy, Tina », donc c'est
Tina. Et sinon, en descendant les escaliers, je me suis pris la plus
grosse main aux fesses de ma vie !
Raphie : (morte de rire) Génial ! Est-ce que tu veux lancer un appel à
la personne qui t’a mis la main aux fesses ? J'aimerais bien savoir qui
c’est parce que je voudrais savoir comment sont tes fesses, ce qu'elle
a ressenti. (Moi j’ai bien une idée pour que tu le saches, mais je sais
pas ce que Maud va en penser) C'était une nana ? (Stéphane, si tu as
encore l’enregistrement...)
Jérémy : Je sais pas.
Raphie : C'est excellent, donc tu peux pas réagir !
Jérémy : Pendant la chanson, Tina a baissé son micro et elle m'a dit «
C’est super » ou « Bravo » et elle a repris. Je suis resté dedans (Il
veut dire qu’il ne s’est pas laissé déconcentré et on voit bien que
Raphie est très tentée de se moquer).
Jill : Avant de chanter, elle nous passait des petits messages, elle
est quand même enceinte de 7 ou 8 mois, l'énergie qu'elle dégage, elle
bouge, chapeau !
Pierre : De très loin, c'est l'artiste, depuis le début, que j'ai
trouvée la plus généreuse et tout. Elle est venue nous saluer, elle a
fait l'effort de nous parler en Français.
Grégoire a voulu lui faire un bisou (Non sans blague ?) en répète, mais
on l’a appelée pour des réglages, elle est partie et est revenue en
s'excusant.
Alexia : Elle nous parlait.
Jérémy : Pendant la chanson, j’ai mis la main sur ses hanches.
Raphie : Tu vas te calmer, Jérémy !
Jérémy : Non mais j'avais l’attitude du mec qui la soutient et tout
(Alors ça, c’est trop drôle, Jérémy en chevalier servant qui soutient
une femme enceinte !).
Raphie : Vas-y, noie-toi tout seul !
Jérémy : Mais je suis pas satisfait de la chanson. (Ouais, reviens sur
un terrain moins glissant) Je m'en veux parce que c'était faisable.
Même aux répètes, j'ai senti que la chanson montait pas en force,
j'avais beau être dedans, mais ça montait pas et j'ai pas compris
pourquoi ça montait pas en force au fur et à mesure.
Raphie : Tu aimes cette chanson ?
Jérémy : Je l'aime, oui. (Ah merde, va falloir trouver autre chose)
Raphie : Honnêtement, ça m'a pas gênée (Raphie, tu es fatiguée ?), ça
fout pas la chanson en l'air (de l'avoir prise en grave), c'est pas
forcément une chanson qui a besoin d'évolution, cette chanson-là
(Pourtant, Tina Arena la fait évoluer, elle, je trouve). Si t’es pas
content, très bien.
Jérémy : Non, c'est que je m'attendais à mieux et j'ai une certaine
déception.
Arno : Je suis rentré dedans qu'à partir du moment où ils étaient tous
les trois, avant j'avais l'impression que c'était un peu fragile.
Après, la force, elle arrive. (Du bon côté, j’espère)
Raphie : Oui, c'était un peu décousu.
Changement de place d’Ely qui va s'asseoir par terre (C’est trop tard,
Ely, la prod a toutes les images qu’il lui faut pour télécommander une
pendaison canadienne) (Encore que, le Québec a du pot en ce moment, la
prod attaque plutôt côté belge)
Jill fait son quart d’heure parano : J'ai eu un flip (à propos des
briquets tenus par les gens) : si quelqu'un m'aime pas, [il met le feu
à] mes cheveux.
Raphie : Bien sûr...
Jill : Ou peut-être même pas fait exprès. Ça m'est venu à l'esprit : «
fait attention quand tu passes ».
Raphie : Jill, la chanteuse incandescente.

Pause de deux minutes, pendant laquelle Raphie va perfidement achever
Emilie qui a eu le tort de se croire en sécurité. Je profite de la
pause pour dire quand même, au sujet de Tina Arena, qu’elle a été bien
gentille de ne pas mettre un coup de genou dans la tronche de Nikos
quand il lui a embrassé le ventre. Non mais c’est dingue, ça : les gens
croient que le ventre d’une femme enceinte leur appartient et qu’ils
peuvent faire ce qu’ils veulent avec, bisous, tripoter, sans même
demander ! Faites pas ça ! C’est insupportable ! Bon, bref.

Magalie : Je me suis brûlée avec le briquet !
Chloé : Moi, ça m’a fait fondre le doigt, l'ongle et tout (ils ont une
prime de risque ?).
Grégoire essaye encore d’expliquer son malaise pendant sa chanson :
T’arrives, t’as tous tes potes qui te prennent le bras avant la
chanson, j'aurais pas eu le reportage avant, j'aurais mieux géré le
truc (Grégoire, tu comprends pas : ils voulaient que tu ne gères PAS DU
TOUT le truc).
Raphie : Il faut réussir à t’enfermer le plus possible.
Grégoire : Au début, j'étais tellement dans le message pour mon père
que je m'en fichais de la note.
Raphie : Moi, je t’ai donné la plus mauvaise note pour cette raison-là.
Faut faire attention avec ces histoires persos et ces émotions, faut
les mettre au service d'une chanson mais pas l'inverse.
Emilie : J'ai vachement mal vécu la note de Richard parce que je crois
que c'est le chanteur lyrique, hier soir, qui m'a notée. Et moi, je
suis pas chanteuse lyrique.
Raphie : Ce que j'ai eu comme info, c'est que par rapport au travail de
cette semaine, il y avait eu des soucis.
Emilie : y a pas eu de souci ! En ce moment, on est en train
d'apprendre les pressions et moi j'ai utilisé ce qu’on va voir dans les
semaines qui viennent, les contre-pressions. Je trouve que j'ai relevé
le défi.
Raphie : Attends, je voudrais pas que tu ailles très loin, d'un point
de vue vocal, tu étais loin d'être à la perfection, Emilie !
Emilie : J'ai pas dit ça mais je trouve qu'il a été dur.
Raphie : Il a peut-être été dur mais, encore une fois, on n’est pas
dans la perfection !
Emilie : Non, mais si j'étais dans la perfection, je serais pas venue
ici.
Raphie : Oui, alors là, on enfonce les portes ouvertes.
Emilie : bon d'accord. (Elle se tait et fait la gueule).
Grégoire : Moi, je tiens à dire que je suis en colère contre la prof
d'expression scénique qui m'a mis un 11 !

Magalie et Grégory sur Je suis en vie.

Raphie : Il chante le petit Grégory !
Emilie : Hormis le premier « vie » qui est affreux vocalement, je pense
que ça a été, sinon j'étais à fond dans la chanson, vraiment, comme
si... vraiment... le fait... comme si... je sais pas comment dire (en
effet). Vraiment j'étais dedans, je me mettais dans la peau de la
chanson (intéressant...) et c'était un super moment, j'ai adoré.
Raphie : Votre avis ? (Moi je commence à cerner Raphie : quand elle dit
« votre avis ? » d’un ton calme limite éteint, c’est le moment de se
carapater vite fait.)
Quelqu’un : Je trouve que ça a été pareil du début à la fin, y avait
pas de sens sur les mots, elle avait un plaisir à chanter avec lui,
mais ça allait au-delà de ce qu'elle disait.
Ely : Y avait une belle énergie.
Quelqu'un : A un moment, il oublie de chanter.
Grégoire : On lui en veut pas, il arrache tout.
Raphie : (en maîtresse SM) Mais recommence pas ! Magalie, je voudrais
juste que tu me racontes un peu de quoi tu parles. « Je suis en vie, ça
n'a pas de prix, ça n'est pas à vendre », tu parles d'amour (ah ?), du
fait d'être encore là (oui, plutôt). Ça me manque de... de
coucougnettes. C'est tout ce qui me manque sinon c'est très bien
chanté. J'enlève le son, je te mets une autre chanson, un truc plus
light, ça collera mieux avec le texte. Il me manque le truc qu’a
Grégory dans l’oeil. Tu peux l’avoir dans l'œil, dans la voix dans le
physique, tu peux le mettre où tu veux (je sens que frtp va pouvoir
fournir plein de propositions constructives).
JL (aucun rapport avec la choucroute) : Je pense que Tina suit
l’émission parce qu'elle m'a demandé d'embrasser mes deux enfants, je
le fais, voilà, bisou de la part de Tina Arena. (C’est touchant de
melonite aiguë, quand même)
Grégoire : Elle m'a demandé : « tu es Grégouére ? » « Non, GrégOUAre !
»
Raphie : Si tu commences à te moquer des artistes...
Grégoire : Non je suis fan !

Pierre, Luc, Alexia sur Quand on arrive en ville.

Le jeu de scène fait rire tout le monde. (Mieux vaut en rire, oui. Les
costumes genre Cro-Magnon médiéval, c'est spécial, quand même.) Arrive
Laurent Ournac (Le nouvel homme de ma vie, j’adore ce mec).
Raphie : N'empêche qu'il déchire, lui (Pourquoi « N’empêche » ?).
Mais tout le monde se moque quand même, a cause de son piétinement,
dont il faut se souvenir parce qu’il n’est pas montré (s’il l’avait
été, il y aurait eu censure).
Pierre se moque d’Alexia : On nous a dit quelquefois en répète que la
guerrière tartare faisait guerrière Boursin.
Pascal : Pierre, il a un côté Christophe Lambert dans Highlander.
(Houla j’aurais pas aimé, moi)
Pierre : Et ça vous fait quoi de me voir méchant ? Ça me fait super
drôle !
Raphie : C’est top crédible !
Grégoire : On voit Pierre méchant me gueuler dessus dans le reportage
(l’engueulade au sujet du linge sale foutu à la poubelle).
Pierre : Dans le reportage avant, j'étais dans le tampon (où ça ?) et
j'avais le son dans mes ears et j’entendais l'engueulade avec Grégoire
et j'étais dans la bulle « Vas-y, faut que tu sois méchant » et j'avais
des crises de montée de rire. C'est super flippant de te dire que c'est
un trio, si tu te plantes, les gens en répète se plantent avec toi.
JL : D'autant plus qu'on a fait que se planter en répète.
Pierre : on aurait pu faire mieux parce qu'y a toujours mieux à faire,
mais ça aurait pu être nettement pire que ça.
Alexia : L'intervention de Laurent, c’était super.
Raphie : Je suis restée sur mes fesses, il interprète correctement, en
plus il chante, tout va bien pour ce garçon ! (Quelqu’un a son numéro
de téléphon ?)
Ely : A partir de ce moment-là, j'ai commencé à rentrer dans le prime
parce que là j'ai commencé à danser.
Raphie : Les trois concernés, je voudrais les entendre. (Elle a pas dit
« votre avis », tous les espoirs sont permis)
JL : J'ai eu peur pour la justesse parce que les ears tenaient pas,
donc je l’ai fait sans, au final, à l'écoute, c’est pas spécialement
juste.
Raphie : Le départ, il est pas top.
JL : J’ai du mal à rentrer dedans.
Raphie : JL, moi, j'ai un souci : on m'a dit qu’à la répète, tu étais
au top et moi je reste sur ma faim par rapport à Pierre, t’es plus
grand que lui, t’es plus costaud et on dirait que t’es plus petit. On
m'a dit « Ah, mais t’étais pas aux répètes ? Parce qu'il a tout déchiré
aux répètes. » Donc, ce petit décalage entre les deux, et la justesse
mais sinon c'était bien.
JL : Je suis pas quelqu'un qui sourit beaucoup donc le personnage me
faisait pas peur.
Pierre : Moi, j’en ai chié un peu parce qu'on est les barbares, on est
la virilité incarnée, et je pense pas que je suis la virilité incarnée
! Et je flippais, je me demandais si j'allais pas faire moumoute
déguisée.
Raphie : Y a pas de souci.
Pierre : Aux répètes, je courais derrière JL.
Raphie : Le rendu, là, c'est toi qui tient le truc.
Ensuite, ils parlent de la chorée prévue et des problèmes de gestion de
micro.
Raphie se moque : Ah c’est duuuur, le métier d'artiste, c'est
compliquéééé !
Alexia : Je me suis éclatée.
Raphie : J'ai dit à Alexia, la directrice, « Mais pourquoi on l'a pas
notée sur celle-là ? » (Parce qu’elle ne dit qu’un mot et demi ?) Elle
m'a dit : « Bon, on va faire en sorte... » pas que la note change,
mais... (Merci de confirmer que la notation du prime est totalement
bidon)
JL à Alexia : Peut-être que t’es faite pour la comédie musicale.
Alexia : C’est vrai que ça m'a toujours plu d'être dans un univers.
Raphie : Oui, le trésor principal de l'artiste, c'est son imagination
(Ah c’est bô) et si tu sais pas t’en servir, c'est con (c’est moins
bô).
Alexia : Peut-être que je suis plus à l’aise avec ça parce que c'est
plus facile.
Raphie : Je suis pas d'accord.
Alexia : Mais je suis contente sur ce prime, parce que j'ai vraiment eu
le déclic (lequel ?). Même si je vais faire mon possible pour que ça se
réveille encore plus.
Raphie : Il faut absolument que tu nous montres ce que tu as envie
qu'on voie de toi. T'aimerais qu'on voie quoi de toi ? Ben vas-y, c'est
tout, c'est aussi con que ça. Là, pour le moment, j'ai pas assez. Là
oui (sur cette chanson-là), mais c'est un truc spécial, vous êtes
déguisés, c'est un contexte particulier.
Pierre : J’ai pris mon pied, je me suis vraiment éclaté. Depuis le
début j'avais jamais travaillé avec mes potes d’ici, j'ai toujours
travaillé tout seul dans mon coin et fait mon truc dans mon coin. Là,
ça a été un travail à trois, ça nous a vachement rapprochés on a eu des
prises de bec, des moments de rigolade et je suis hyper content d'avoir
fait ça. Le côté déguisements, danseurs autour, ça m'éclate. C'est un
show.

Arno, L’important c’est d’aimer.

Il a vraiment un air de hibou mal réveillé et toujours le sourire
Colgate.
Arno : Moi, j'ai jamais ressenti quelque chose comme ça quand j'ai
chanté.
Raphie : c'est-à-dire ?
Arno : Je suis venu à... pas à m'en foutre mais à me dire « De toute
façon voilà, je suis là », je me suis plus pris la tête, je me suis dit
« Putain Arno, t’aimes chanter, te parasite pas avec le reste ». Je me
suis dit » : « Tu aimes être là et maintenant éclate-toi. » C’est ce
que je me suis dit. La chanson, elle est magnifique, les paroles, elles
me parlaient.
Raphie : Et t’en penses quoi, Arno ?
Arno : Ben je tremble et il faut absolument que je change de coupe de
cheveux.
Pierre : Je suis coiffeur et j'ai du mal à voir des gens mal coiffés.
Raphie : Oh mon Dieu ! Que de problèmes !
Pierre : Si jamais on n’envoie pas des coiffeurs, je m'en charge !
Raphie : On peut parler de ça une autre fois ? Parce que ça m'intéresse
pas.
Arno : Même si j'ai un sourire un peu crispé, parce qu'il y a quand
même le trac, mais c'est un mélange de trac et de joie, c'était pas que
de la peur. C'est sûr que des fois, j’ai encore mon sourire un peu
crispé. Sinon c’est la première fois que j'ai ressenti ça.
Emilie : On t’as plus vu avec le sourire qu'on a, là, au quotidien.
Même dans les yeux, des fois, ça sourit.
Alexia : T'avais même une lueur d'instabilité et ça t’a rendu bien
humain comparé aux autres fois où ça faisait façade. Y avait une pointe
d'inquiétude dans les yeux et on approche.
Arno : Arrêtez, vous êtes trop gentils.
Raphie : Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit. Il faut que tu
continues, on a encore un début de sourire crispé mais ça va beaucoup
mieux. Je voudrais maintenant Arno, vue ta réaction quand t’as eu les
résultats, je voudrais que tu arrives à relativiser. Ça m'a choquée ta
réaction, c'était très positif, t’étais content de rester, mais j'ai du
mal avec le côté « Je tremble et je vais m’évanouir ».
Arno : Mais moi, c’est comme ça.
Raphie : Non mais me faites pas des réponses comme ça, définitives, ça
me saoule. Il faut pas se mettre dans un état pareil parce que tu vas
rester au château, c'est bien, mais ne te met pas dans un état pareil,
on est à la limite du déplacé. Je vous ai toujours trouvés très très
classes par rapport aux gens nominés à la fin. On a eu ça à d'autres
saisons. C'est pas que je veux pas que tu sois ému, c'est qu'il faut
rester mesuré.
Arno : C’est que je m'y attendais pas du tout.
Raphie : Je te crois mais pour moi c'est un peu too much.

Ely et Maud sur Couvre-moi avec Julie Zenatti.

Pourquoi est-ce qu’ils ont habillée Ely en toile à matelas ? Raphie se
moque de Magalie et quelqu’un d’autre qui agitent les bras : « On
dirait les 2 vieux du Muppet Show ».
Maud : Moi, j’étais fausse.
Raphie : C'est bien parce que t’as le même discours toutes les
semaines.
Maud : C'est vrai, elles ont des voix magnifiques, j'aurais pu en
donner plus au niveau de l'interprétation, j'en ai pas donné assez.
(Comme elle sait trop bien prendre Raphie !)
Emilie : Moi, j'ai été un peu sonnée que tu puisses chanter cette
chanson, ça t’allait très bien.
JL : Je suis pas d'accord, Emilie (Sur son étonnement, je suppose ?).
Moi, je trouve qu'elle s'en est bien sortie vocalement, elle a quand
même donné de la puissance.
Alexia : Maud, tu peux la mettre dans une pièce ou au milieu d'une
foule, elle illuminera. Elle a le mordant, même si elle était avec Ely
et Julie Zenatti, elle en a imposé, peut-être pas par la voix. Elle a
prouvé qu’en bossant...
Ely : En chantant, c’est toi qui me faisait sourire, tu fais tout
pétiller.
Raphie : Ce que j'ai dit hier, je le pense toujours aujourd'hui. Y a
des faussetés, la chanson vocale, c'est pas forcément ton truc, mais tu
fais quand même partie des meilleurs, cette année, pour moi (Oui, on
avait cru comprendre) parce qu'à chaque fois, tu nous racontes des
histoires. A la base je suis pas très attirée par les filles, les
discussions de filles, ça me gave un peu, toi j'ai envie que tu me
raconte la suite. Mais moi, je veux bien te porter... (Une ébauche de
commencement de critique ?) Mais ce problème de justesse, il va mieux
(Ah non, fausse alerte) et à côté de Julie Zenatti, t’as pas le droit à
la moindre erreur, le moindre petit problème, tu le vois et tu
l'entends. Là je trouve que tu avais ta place, on avait trois
personnages différents et chacun avait sa bonne place, j'avais
l’impression de ça. Et à écouter y a pire, y a vraiment pire. Pour mes
oreilles, j'&e

8 réponses

Avatar
Garance
Virginie Renoncé avait soumis l'idée :

Argh... Grance, je t'en supplie, est-ce que tu peux renvoyer ce post
avec un autre format que l'utf-8 ?

Pour moi, il est illisible, et les gens qui passent par Free n'ont pas
pu le lire. Ce qui serait tout de même dommage :-)



Euh... volontiers, dis-moi juste comment il faut faire, quel "autre
format que l'utf-8" (c'est quoi ça ?!) ? le fichier original est au
format texte (fait avec Word).

--
Garance
Avatar
Maitre Po
"Garance" a écrit dans le message de
news:
Allez, c'est parti. Bon courage aux lecteurs et lectrices, pardon pour les
fautes, relu qu'une fois.

Raphie a un pantalon genre treillis.
Arno : On dirait GI JOE ! Mais c'est un compliment ! (Qu'est-ce que ça
doit être quand tu dis des vacheries !)
Raphie : J'ai pas fait de bisou à tout le monde mais le coeur y est. Alors
ces impressions ? (Silence) Y en a pas ? C'est cool.
Pendant que les derniers vont faire pipi, boire, etc., avant les douze
heures de debrief sans pause, ils parlent de Mickael. Pour Grégoire, ils
sont tous restés beaucoup plus longtemps que d'habitude sur le plateau. C'est
vrai, Nikos ne les a pas accompagnés jusqu'au car. Mickael, « Ça allait,
il nous disait « battez-vous, amusez-vous », mais il avait les yeux pleins
de larmes. »
Raphie : Oui mais bon, ça allait, c'est celui qui m'inquiétait le moins
des trois.
Emilie : En tout cas, il s'est lâché.
Raphie : Quand il s'est assis, j'ai cru qu'il allait se casser la figure
dans la fosse!
Alexia : Y a que lui pour faire un truc pareil !
Angela : Pierre, ton micro marche pas, peut-être que tes piles sont à
l'envers.
Raphie : Si y avait que tes piles qui sont à l'envers ! (Elle est en
forme, y a pas à dire)
Quelqu'un, en parlant du sujet sur Raphie : T'as eu l'air touchée de ce qu'on
t'a fait ?
Raphie : Oh, c'était mignon, mais vous avez été contraints et forcés, je
suis sûre !
Jill n'est pas très à l'aise et essaye d'expliquer que quand elle a dit
que Raphie lui faisait aussi peur que sa mère, c'était pour dire qu'elle
la respectait autant.
Raphie, pince-sans-rire : Ma fille a 16 ans, donc c'est pas loin, mais ça
fait très mal. C'est très gentil mais je me sentais pas dans cette
position-là, c'est vous qui voyez.
Quelqu'un : on va t'appeler maman. (C'est marrant, c'est pas trop le terme
qui me vient spontanément concernant Raphie...)
Pierre n'est pas là, il est parti faire réparer son micro.
Grégoire : t'as aimé le prime ?
Raphie soupire. Même moi, elle commence à me faire peur.
Raphie : On est sur la bonne voie, on commence à prendre un petit virage
intéressant, un peu d'émotion, on commence à voir que vous trouvez du
plaisir, c'est globalement positif (Ouais, comme le communisme selon
Georges Marchais ?), y a encore beaucoup de boulot. Mais quand j'ai mon
petit moment de bonheur, je suis contente et c'est Pascal qui me l'a filé.
Pascal : on me demandait « Est-ce que t'as vu les images ? » et tout, non
non, moi j'étais concentré, les yeux dans le vague et sur Florent Pagny.
Raphie : c'était très classe. Après, évidemment, y a toujours des
problèmes de justesse, moi je m'en fiche, c'est pas ma partie.
L'interprétation va de mieux en mieux, vous arrivez à gérer le stress.
Pierre : Faut qu'ils évitent de balancer des photos (Ils ont été émus par
les photos des mères pendant la chanson « Un jour, une femme »)
Raphie : Non, c'est à vous à vous concentrer.
Pierre : Mine de rien, on se rend pas vraiment compte. La photo, elle
apparaît et t'as les larmes, tu y peux rien, ça fait tellement plaisir de
voir les gens, les sujets.
Raphie : C'est pas à nous à ne pas faire ce genre de choses, c'est à vous
à vous concentrer. (Raphie, à d'autres ! TOUT est fait pour les faire
disjoncter en direct !)
Grégoire : On a tous vu nos mamans, ça nous a fait plaisir en même temps.
Alexia : Je tiens à dire, pour mon truc, que je perdais ma chaussure.
Raphie : J'ai pas vu ça. Mais Maud, t'as eu encore un souci avec ta robe ?
Maud : Elle descendait encore (une sombre histoire de micro, pas bien
compris).
Raphie : Il faut que tu te la fasses greffer, la prochaine fois, cousue à
la peau ! (Oh oui oh oui, sans anesthésie !) (si elle est encore en
bustier la prochaine fois, je vais finir par trouver ça suspect.)

L'hymne

Un gros plan sur Grégoire et Ely, la main de l'un sur l'épaule de l'autre,
discrètement mais ça devrait promettre encore un ou deux drames
téléphoniques.
Magalie : Je sais pas si c'était aussi propre en live que ça l'était à la
télé.
Raphie : C'est la troisième version que j'ai, elle est encore différente.
Pierre : Y a plein de choses qui ont changé (C'est pour ça qu'ils ont l'air
de redécouvrir le truc à chaque fois, alors !).
Raphie : J'ai juste un souci avec vos têtes, on a l'impression que vous
regardez vos pompes. Visuellement, c'est pas top ; si vous rebossez ça,
pensez à vos têtes, qu'on vous voie. Mais vous avez l'air de vous amuser.
Alexia : Je tiens à dire que pour une fois je me plais bien (ça va pas
durer, ma pauvre, Raphie va s'occuper de ton cas dans cinq minutes).
Pierre : On est tous très beaux.
Raphie : Vous êtes tous des grosses bombes, vous êtes canons, mais y a du
boulot quand même ! (paf !)

Un jour, une femme, Florent Pagny et Pascal.

Emilie : le plateau est magnifique. (On voit l'orchestre philharmonique.
Je trouve que ça fait trop rempli, limite bordel, mais je dois pas être
sensible à la grande musique).
Magalie pleure, Jill et Laure aussi. Les photos des mamans, ça marche
toujours. Chloé doit être en train de se suicider dans un coin. Pascal
totalement impassible, à peine un sourire à la fin. JL se lève et vient
embrasser Pascal.
Raphie : Ton avis ?
Pascal : Je suis content.
Raphie : Est-ce que ça te gêne, toi, d'avoir enlevé les lunettes ?
Pascal : Je me suis posé la question. J'ai bien fait. Comme un symbole,
j'ai cassé mes lunettes bleues sans faire exprès (trop fort le symbole).
Je me disais : « laisse-les, je peux m'en passer. » Non, j'ai tendance un
peu trop à le regarder, des fois, j'ai le regard pas assez droit, fixe,
mais ça va, je suis content.
Alexia : Pour une chanson qui nous a tous émus par rapport aux photos, t'as
assuré comme un malade, c'était lourd pour nous, et la chanson, tu l'as
transportée.
Emilie : t'es vraiment beau sans lunettes, oublie-les tes lunettes. Sur
scène, enlève tes lunettes. On voit plus tes émotions. (Elle a peur qu'il
gagne ou quoi ?)
Magalie : Ça faisait pas du tout élève de la Starac.
Raphie : Il y avait des faussetés mais ça ne me concerne pas (on a cru
comprendre, oui), j'ai un oil extérieur à tout ça et je bougeais, j'étais
comme une dingue, il se passe un truc, il se passe quelque chose.
Alexia : On a l'impression que tu pèses chaque mot chaque phrase.
Raphie : J'ai tendance à dire c'est aussi simple que ça.
Pascal : Comme quoi, on travaille pas pour rien. Tous les mots doivent
compter.
Raphie : T'es sublimement beau (Raphie, ton mec va finir par aller se
pendre avec Kévène), t'as des expressio...
Pascal : Ça m'est arrivé qu'on me le dise, mais j'ai jamais cru (Ah, y en
a au moins un qui reste lucide) (Allez, je suis méchante, il est pas mal).
Raphie : Et t'as une fierté de mec, c'est très beau. (Par curiosité, ça
ressemble à quoi une fierté de nana ?)
Pascal : Merci, et je suis bien sapé aussi.
Raphie : Voilà, tout le monde est d'accord.
Applaudissements.
Raphie : Et puis à côté de ça, t'as une empreinte vocale qui est la tienne
et qu'on reconnaît tout de suite.
Pascal : J'ai jamais ressenti ça sur de la chanson française, c'est
possible, tout est neuf, ça donne de l'espoir, merci.


Magalie et Emilie sur Vivre ou survivre. (J'adore l'ensemble de Magalie
sur le prime, je veux le même).

Magalie : Au début, je parle pour moi, j'étais pas du tout dans le rythme,
c'était super dur, même aux répètes, on a eu beaucoup de mal, j'avais
presque pas de tempo, j'avais du mal à me repérer. A la fin, ça va mieux
mais au début pour moi je suis pas dedans, je suis très concentrée, à la
fin je me lâche.
Emilie : (en souriant) Certes, des choses techniques, pas de placement, de
tempo, je trouve qu'on s'en est bien sorties quand même (Grosse erreur
stratégique. C'est pile poil LA phrase qui excite le sadisme (à peine)
refoulé de Raphie). Y a un moment, j'ai regardé Magalie, je lui ai fait
comprendre qu'elle allait un peu trop vite (Deuxième erreur stratégique.
Raphie totalement glaciale et inexpressive, planquez-vous, rappelez-vous
qu'elle est déguisée en GI JOE). Malgré ça j'ai eu un très beau moment.
C'est un des plus beaux moments que j'ai eu dans le prime, on a vraiment
eu un échange.
Raphie (calme mortel, normalement ça pisse le sang de partout dans cinq
secondes) : Votre avis.
Arno : Nous, on était derrière, là, j'ai ressenti... Les harmonies sont
magnifiques.
Emilie (creusant sa tombe) : Je suis épatée d'un truc, de plus en plus, ma
voix se développe, je savais pas que je pouvais avoir autant de puissance
en voix pleine, c'est assez aigu.
Arno : Vous êtes ensemble dans les refrains.
Laure : Je trouve qu'elles étaient pas assez complice.
Raphie (Banquise) : merci. (Moi, j'entends ça, franchement je ferme ma
gueule et je regarde par terre. Grande intuition de Magalie qui ne dit
plus rien depuis cinq minutes)
Emilie : On nous a demandé de se regarder qu'à la fin.
Laure : On a eu l'impression que vous vous regardez parce que vous étiez
obligées.
(Je tiens personnellement à saluer la technique impressionnante de Raphie
dans le lancer de vacheries par procuration. Elle est trop forte,
respect.)
Raphie : on rentre dans la chanson quand vous rentrez dans la chanson. je
vais exagérer, je me suis ennuyée comme rarement parce que problèmes
rythmiques, à côté de ça, une version de Balavoine, un truc aussi lent que
ça, j'aurais pas du tout aimé être à votre place. C'est très lent. Je me
demande si c'était pas trop lent (Tu crois ?!). Ca c'est une chose. De par
cette lenteur, moi j'ai envie de me refaire les ongles, d'aller me
chercher à boire, d'aller me fumer une clope. J'ai pas la symbiose des
deux et à aucun moment, j'ai « Vivre ou survivre » alors je suis ravie que
ta voix s'élargisse et tout ça, mais moi, j'aimerais bien qu'on avance au
niveau de l'émotion, mais on n'avance pas du tout, vraiment pas. C'est
droit, propre, nickel (Raphie, pour info, Manoukian est vachement plus
trash pour dire la même chose, hésite pas à t'inspirer en cas de problèmes
d'audimat), mais j'ai tendance à dire je m'en fiche un peu, tu vois, ça
fait pas partie des choses qui vont faire avancer par rapport aux
émotions, aux interprétations. C'est très technique mais il me manque
l'essentiel. Quelque chose à rajouter ? Non ? (fin du premier round)


Alexia et Gregory sur The show must go on.

Alexia : Alors c'est clair qu'il y a des faussetés, je sais pas pourquoi,
j'ai viré mon oreillette, mais c'est la première fois que je me suis
amusée. J'étais vraiment avec lui, le seul truc ou j'ai eu du mal, c'est
que Greg, il émane de tous les côtés sans bouger, et moi, le problème,
pendant un moment donné, je voulais regarder les gens, mais il était face
à moi et je pouvais pas toute seule faire ce que je voulais.
Raphie : Est-ce que vous aviez pour instruction de rester à votre place ?
Alexia : Non, mais il bougeait pas.
Raphie : Est-ce que tu as vu l'énergie qu'il a, lui, par rapport à la
tienne ?
Alexia : Si, je voulais bouger, mais il était droit, je pouvais pas, dans
mon impression, si je le suivais pas, j'aurais pas été avec lui. Et j'y ai
même pensé, je le regardais et j'avais qu'une envie, c'était de me tourner
mais ça aurait fait quoi ? Un qui reste comme ça.
Raphie : Comme ça, ça aurait rien fait du tout. Moi j'aurais bien aimé
voir. On est super loin du compte, Alexia, c'est dommage. Il a une énergie
étonnante ! Qui t'empêche de tourner autour de lui ? Tu peux être mobile !
Faut se déplacer parce que c'est la chanson. Le début est un peu faux, la
dernière note toute seule est fausse aussi.
Alexia : Je le voyais tellement statique (Alexia, réfléchis cinq minutes,
il risque pas de faire un footing)
Raphie : C'est un monument cette chanson. Dans le truc d'après (La chanson
Quand on arrive en ville), t'as trois mots, mais t'es top ! Je vais finir
par m'énerver parce que tu fais tout à l'envers (Oh mon dieu mais elle est
même pas énervée là ?!). Quand on t'attend sur un truc, tu y es pas. On se
dit, et je suis pas la seule, « Alexia commence à nous gonfler ». Tu te
laisses pas aller. Tu vas pas te retrouver avec des Gregory tous les
vendredis (première bonne nouvelle de la journée). Le mec, il a une
énergie incroyable et tu t'en sers pas.
Alexia : Pourtant je me suis amusée.
Raphie : Qu'est-ce que c'est quand tu t'emmerdes ! Je suis persuadée que
tu peux faire dix fois mieux que ça. Tu nous a bluffés aux évals, il doit
se passer quelque chose. Il va falloir faire vite parce que pour le
moment, on a quelqu'un qui a du mal à rentrer dans le jeu de
l'interprétation et c'est pas toujours très juste donc ça va pas tarder
à... Tu vois, réveille-toi.
Alexia : Souvent sur le prime, tu entends un truc différent à la télé.
Raphie : Je sais, on va pas tout le temps donner les mêmes excuses. Là, le
rendu est le même.
Alexia : Je le perçois pas comme ça.
Raphie : C'est bien dommage : si là, tu perçois une nana en train de
s'éclater, tu comprendras pas ce que je veux dire.
Alexia : je suis d'accord sur le côté statique. Je suis d'accord mais sur
ce qui se passe et ce que tu vois à la télé, y a un décalage.
Raphie : Faut que tu trouves un moyen pour que, quand tu prends ton pied,
on prenne le nôtre aussi. Pour l'instant, c'est plaisir solitaire (Ah ben
ça y est, du Manoukian dans le texte).
Alexia : j'ai savouré le moment, c'est une des rares premières fois où je
l'ai fait. J'avais hâte d'y aller.
Raphie : Moi je pense que tu es à 20 % de tes capacités. Je fais peut-être
une erreur en mettant autant d'espoir en toi. Ça laisse beaucoup de marge,
si elle est pas vite explorée, on va vite s'ennuyer. Votre avis ?
Chloé : J'ai vu le décalage entre Alexia et Greg et je sais très bien
comme tu peux faire, j'espère que tu vas... (y arriver ? te planter ?)
Quand j'ai vu, j'avais envie que tu donnes une énergie en plus, comme moi,
avant, quand j'était toute molle alors que toi..
Pierre : moi, je voyais Mercury. (Si Alexia avait pas assez de raisons de
ramer...) Quand tu le vois chanter cette chanson à Wembley, il était pas
comme ça, il allait devant le public.
Raphie : On peut dire, oui, Greg, il est statique, il bouge pas, oui, les
deux pieds restent au même endroit, mais dans son visage, ça bouge, il
arrête pas. Toi, ça va, c'est écoutable, mais c'est le strict minimum.
Alexia : Oui, mais j'arrivais pas, je te jure ! (Suit une phrase
inintelligible entièrement composée de bafouillages, à l'issue de laquelle
elle renonce.)
Raphie : Autre chose à dire ? Non ? (Tu m'étonnes !) On enchaîne.

Con te partiro, Emilie et Florent Pagny

Pendant la chanson, Magalie : T'as vu ? Plus c'est haut et plus il va
chercher vers le bas pour ouvrir. (Faudra que j'essaye ça)
A un moment Raphie se marre et note quelque chose. Je serais Emilie, je
prétexterais une crise cardiaque et je demanderais l'asile politique à l'hosto
le plus proche. Mais elle a pas encore compris. A la dernière note, elle
glousse.
Emilie : A la fin de la note, j'ai l'impression que j'ai fait un tour à la
rame. Je suis étonné du rendu que ça peut rendre (Raphie répète,
ironique). A l'écran j'ai eu des moments de faiblesse où ça s'est plus
entendu sur le plateau que là (qu'à la télé, elle veut dire) (Moue de
Raphie, ironique. Ça va mal finir). Je veux dire, ça passe plus comme une
lettre à la poste. Y a des notes que je devais pas faire. Florent, il est
très difficile en duo parce qu'il a peu d'échanges, donc j'étais souvent à
la recherche de son regard.
Raphie : Pourquoi ? T'avais répété, t'avais vu que le duo était pas
forcément très communicatif, donc pourquoi t'as cherché son regard ?
Emilie : Parce qu'un duo, c'est un duo.
Raphie : Oui mais tu savais que le duo avec lui, c'est pas forcément
chaleureux, sur le prime, en direct, tu continues à aller chercher,
pourquoi faire ? L'impression que tu me donnes : tu comptes sur lui.
J'aimerais avoir une artiste avec le petit côté fou, tu comprends ?
Emilie : Donnez-moi du hard rock !
Raphie : Non, Pascal l'a fait sur Un jour, une femme. Non, tu es trop
propre, tu es trop bien rangée, ça rentre tout dans les cases, y a rien
qui dépasse.
Emilie : Je suis d'accord.
Raphie : Y a pas de souci majeur mais j'aimerais avoir ce petit truc un
peu fou qui me fait dire « Quelle artiste ! ». Ça me manque, je voudrais
que tu prennes des initiatives, tu t'appuies sur lui, je voudrais savoir
ce que tu aurais fait si tu t'étais pas appuyée sur lui. Quand vous avez l'info
aux répètes, essayez de recadrer votre boulot en fonction de ça.
Emilie : Je m'étais dit « C'étaient les répètes ».
Ely : Tu veux dire qu'elle aurait du chanter séparément ?
Raphie : Elle essaye d'attirer son regard, mais il est comme il est, donc
il me manque la proximité avec le public. Tu regardes la caméra mais c'est
dans le vague, c'est un peu flou. Il me manque le « C'est toi, public ! »
(A la Johnny Hallyday).
Emilie : Mais je suis contente, parce que j'ai sorti cette putain de note
à la con et que j'ai dû aller la chercher.
Raphie : Votre avis.
Pascal : C'est une chanson difficile et c'est vrai qu'il est dans son
truc, il va chercher toutes les notes. T'aurais dû en profiter pour
t'évader dans l'horizon toi aussi (Dans l'horizon, je sais pas si ça
aurait bien plu à Raphie). Mais pendant les répètes, il met à l'aise.
Raphie : J'ai pas dit qu'il faisait la gueule, j'ai pas dit ça, hein, mais
tu as des gens qui vont te prendre et t'accompagner, te porter,
t'encourager et puis y en a d'autres qui vont faire leur truc, ça veut pas
dire qu'ils sont moins sympas, moins talentueux. Bon, y en a qui sont
désagréables (des noms !) mais vous les avez pas encore eus (Raphie !
dégonflée !).
Magalie : A la base, je devais faire la chanson mais je me sentais pas
vocalement à l'aise, je pense qu'Emilie s'est bien battue sur la chanson
et j'aurais pas fait mieux. (C'est super gentil, Mag, mais c'est trop
tard, là, c'est l'hallali bientôt).
Pascal : Y a que toi qui pouvait chanter ça (Mais arrêtez d'énerver Raphie
!).
Emilie : Mais ça sera pas tous les vendredis Noël !
JL : Total respect pour la voix d'Emilie, c'est en italien, et les solos
du philharmonique, ça me dresse les poils. On se rend mieux compte à la
télé.
Raphie : Puis t'as 24 heures de recul.
Pierre : Sur place, t'as les sons qui se mélangent, là, tu sens chaque
son, c'est vraiment génial.
Fin du deuxième round.

Jill et Daniel Powter sur Bad day et je sais plus quoi

Jill : Je tiens à dire tout d'abord que j'ai découvert un style musical
qui me plaît énormément et dans lequel je me sens très bien vocalement et
dans lequel je prends un plaisir fou à chanter. Daniel Powter est
magnifique, je crois que ça se voit dans la façon dont je le regarde, j'ai
fait attention à mon sourire, je me retenais un peu par rapport à ça et
j'étais un peu coincée corporellement parce que j'étais habillée de façon
classique, aux répètes j'étais plus cool dans ma façon de me tenir, parce
que la chanson veut ça aussi mais elle m'avait dit de me tenir droite pour
pas rentrer les épaules, mais j'aurais voulu être plus groovy dans ma
façon de bouger, plutôt que coincée des épaules. Mais c'est la tenue qui
veut ça, un peu. Je pouvais pas avoir cette façon de bouger dans une robe
comme ça.
Jérémy : J'ai trouvé ça sympa autant esthétiquement qu'à l'oreille, mais
je me demandais ce que voulait dire la chanson, je voyais plutôt ça côté
triste. Je me suis dit « J'ai peut-être pas compris la chanson » et
effectivement, il te plaisait, ça se voyait.
Jill : J'en ai discuté avec Matthieu Gonet. Si tu traduis, ça veut dire
Jimmy (?) se drogue. Faut-il le prendre sérieux ou est-ce quelqu'un qui
s'évade ? Il m'a dit : « Chante-le avec Daniel Powter comme si tu lui
parlais à lui, fais-le en souriant parce que dans la chanson, c'est
quelqu'un qui s'évade. » C'est lui qui m'a dit : « Il faut le faire
souriant et lumineux ». J'en avais parlé parce que je ne savais pas très
bien quel genre de réaction faire passer.
Raphie : C'est très bien de demander ça. Mais non, c'est ironique ce que
je dis ! Ce sont des questions stupides que tu poses mon Dieu !
Jill : Je savais pas si c'était censé être triste.
Raphie : Je crois que tu es bilingue, pourquoi tu poses la question ?
Jill : Je l'avais jamais vu donc je sais pas comment il voit la chanson,
c'est pour ça que j'en ai parlé à Matthieu Gonet. Aux répètes, il le
faisait avec un sourire.
Raphie : Il a pas le sourire béat du début à la fin !
Ely : T'avais un oil charmant, ça paraissait que t'aimais chanter avec lui
et que tu le trouvais beau, mais tu dis que t'as fait des efforts au
niveau de ton sourire. Mais moi, je l'ai vu ton sourire.
JL : Moi, j'ai trouvé que c'étaient deux voix qui se mixent pas
correctement, il a une voie puissante et toi tu prends tout en voix de
tête.
Raphie : Je suis pas fan de la voix de tête.
JL : C'est deux couleurs qui se marient difficilement.
Pierre : Cela dit, personne ici pouvait la chanter en voix de tête. En
dehors de tout ça, on voit quand même que sur scène les deux ont pris du
plaisir.
Raphie : Oui bien sûr, mais je suis pas du tout pour le nivellement par le
bas. Dans ma tête, c'est : « On peut toujours faire mieux », c'est pour ça
que je suis là.
Pierre : C'est pour pas répéter les défauts qui ont déjà été mis en avant.
Raphie : Oui mais quand ils sont encore là, il faut les répéter.
Pierre : Oui mais même dans les yeux de Daniel Powter, tu vois que...
Première censure. Qu'est-ce qu'on peut bien voir de si contraire au
contrôle éditorial dans les yeux de Daniel Powter ? C'est là que je
regrette de ne pas connaître personnellement de technicien de l'émission.
Jill : Ça va pas partir en une semaine.
Raphie : Tu es au courant, mais les trucs que tu fais avec ton nez (elle
parle du froncement du nez que Jill doit trouver sexy, la seule femme sur
laquelle je trouve ça sexy, moi, c'est Marilyn Monroe), c'est pas super.
Je dis juste que j'imagine bien que t'as pas fait exprès, mais là on est
hors sujet dans la chanson, on est plus dans un truc de séduction. Tu fais
ce que tu veux avec lui dans les coulisses (Oh !), tu fronces ton nez si
tu veux. Mais ça va mieux, t'as les yeux qui brillent, t'as un très beau
sourire même s'il est pas toujours nature, on va dans le bon sens. Tu as
un très beau grain de voix.
JL : tu étais belle, Jill. (C'est pas crédible, JL, on voit encore
dépasser le manche du couteau que tu lui as planté dans le dos tout à l'heure).

Grégoire et Julie Zenatti, Si seulement je pouvais lui manquer.

Raphie : Greg, comment ça va ? (quelle prudence !)
Grégoire : Ça va.
Raphie : Super, ben je t'écoute.
Grégoire : C'est juste mais y a pas assez d'échange peut-être.
Raphie : Pourquoi ?
Grégoire : Peut-être parce que je me suis perdu dans les paroles de la
chanson, parce que je me suis dit que si je me perdais pas, j'allais
pleurer pendant la chanson. Fallait que je le fasse, t'as vu le reportage
qu'on a fait sur moi ? (Grégoire, le seul et unique but du reportage, c'était
que tu t'écroules pendant ta chanson !)
Raphie : je t'écoute et après il faut que je te parle.
Grégoire : Moi, j'étais prêt à me mettre dans une bulle, je savais ce
qu'ils allaient faire, j'avais mis les ears (pour ne pas entendre le
reportage) et je fermais les yeux et je respirais, et j'entendais ça en
plus gros encore (Comme quoi les ears, comme boules Quiès, c'est nul).
Après je me suis dit : « Allez, t'y vas, peut-être que tu donneras moins
d'émotion, mais en tout cas tu te lâcheras pas en plein milieu de la
chanson. » Mais je suis ravi d'avoir chanté avec elle et d'avoir chanté
ça. J'espère que mon père a écouté.
Raphie : S'il a pas écouté, y a forcément des gens qui se sont chargés de
lui faire passer le message. (Moi, j'espère que cette homme-là va résister
à cette répugnante pression et qu'il ne donnera aucun signe de vie jusqu'à
la sortie de Grégoire, franchement ça commence à devenir indécent).
Magalie : J'avais les poils qui se sont dressés sur les bras.
Raphie : Parce que tu connais son histoire.
Pierre : J'ai apprécié le fait qu'elle cherchait son regard et lui non,
elle le regarde tout le temps, ça pouvait vraiment être un duo génial
parce qu'elle était là et elle est restée là du début à la fin.
Grégoire : Je fuyais carrément, si je la regardais, j'aurais pleuré, c'est
ce qui se serait passé.
Raphie : Oui, parce que tu t'es pas raconté la bonne histoire, je crois.
Pascal : T'as bien géré, je comprends que tu aies voulu mettre la
distance.
Grégoire : Fallait que je gère mon émotion. Si j'en donnais trop, je
finissais pas ma chanson.
Pascal : Là, c'est particulier, tu faisais passer un message à quelqu'un.
Grégoire : Je suis d'accord avec ce que vous dites.
Raphie : Elle est rayonnante à la fin de la chanson, elle se permet de
passer à l'octave au-dessus, elle est vraiment énervante, comme fille, en
plus elle est moche ! (Ça passe peut-être pas bien à l'écrit mais là,
Raphie fait de l'ironie).
Magalie : Quand elle est sortie, elle avait les larmes aux yeux.
Alexia : Ouais mais c'est parce que son micro lui faisait super mal (on
parie quoi que cette phrase-là ne passera pas les ciseaux, pour la
quotidienne ?).
Raphie : Bon, Grégoire. (Grégoire, planque-toi !) Je suis très touchée par
tout ça parce que moi, j'apprends des choses après. Je crois juste que tu
t'es trompé d'histoire. Cette chanson-là te parle, j'ai vu l'épisode où tu
répètes avec Matthieu, si t'avais eu à la chanter tout seul, j'aurais été
super fan de cette version-là, « je veux maîtriser », tout ça. Là, tu ne
chante pas tout seul, c'est une histoire que vous racontez à deux. Là,
j'ai une personne qui me raconte sa propre histoire, elle a deux points de
regard : elle a toi et sa caméra, c'est tout. Mais tu t'es pas raconté la
bonne histoire. Tu t'es approprié ton histoire perso, là, y a pas
d'histoire à deux. Elle, elle s'accroche, elle te balance des trucs, elle
essaye, elle fait tout ce qu'elle peut. Je te connais mais sinon je me
demande : « Là, il fait quoi ? Il la snobe ? » On rentre dans ton jeu
quand on connaît ton histoire, mais y a un côté très réservé (Ah c'est
sûr, le côté très réservé, ça doit faire beaucoup chier la prod qui est
passée à côté du bain de larmes escompté. Bravo Grégoire !). Je crois que
tu t'es trompé d'histoire, ton histoire perso, qu'elle te touche et tout,
mais là, fallait t'en raconter une autre avec elle (Oui mais laquelle,
Raphie ?). Il fallait en créer une autre et t'aurais pu l'interpréter
correctement, avec l'émotion qu'il fallait, et t'aurais pu aller au bout.
Tu te serais servi de la tienne. A côté de ça, je trouve ça très touchant,
je suis de plus en plus raide dingue de ta voix, mais j'ai cet espèce de
décalage où tu te protèges (Ben tiens, foutez-lui la paix avec son père et
il arrêtera peut-être de se protéger) ou tu te laisses envahir, on n'a pas
encore la justesse au niveau de l'interprétation. Tu as une voix super
assurée, tu envoies et tout, mais y a encore un décalage avec l'emballage.
Grégoire : Je vais travailler ça.
Raphie : Ça se travaille pas forcément, ça se digère (Greg, t'as entendu ?
t'as la bénédiction de Raphie pour pas bosser ! Veinard !).

Laure, Dieu m'a donné la foi.

Laure : Je me suis éclatée. J'étais à fond dedans.
Raphie : L'oeil que tu as à la fin, je veux vraiment pas que tu le perdes.
T'as un regard... « Elle, il faut pas la faire chier ». Je suis ravie
parce qu'on avait l'impression que tu réfléchissais plus et ça passe très
bien, quand vous êtes à l'aise avec votre corps, votre chanson, tout se
passe bien vocalement, ça passe très bien (La Palisse, enfoncé !). Tu
bouges en même temps, on sent que la respiration est un peu essoufflée,
mais y a pas de faussetés, c'est super agréable, c'est bien, t'as l'air de
prendre ton pied.
Emilie : On voit la chanteuse qui a pas oublié qu'elle était danseuse.
Pierre : Moi je suis fier d'elle parce que la veille, elle m'a dit : « Je
pense que je vais avoir du mal à chanter, parce que Grégoire chante avant,
la chanson me touche de près » (Cool, on connaît la prochaine victime de
prod en termes de reportages foireux) et je lui ai dit : « Si tu arrives à
mettre l'énergie des larmes en positif dans la chanson
(approximativement), tu rentres avec moi au château. »
Raphie : [Comme quoi] c'est possible. On va faire en sorte que vous ayez
des chansons qui vous plaisent aussi. On s'accroche et on continue.
Tout le monde allume Grégoire sur le nombre de filles qu'il tient plus ou
moins dans ses bras : sur le canapé, il touche Maude et Ely sa droite,
Chloé et Laure à sa gauche. De l'intérêt d'avoir une grande envergure.

Jérémy et Jill sur Aller plus haut, avec Tina Arena.

Jérémie : (Il part tellement bas sur la chanson que c'est pas terrible) Au
début, c'est normal, c'est ce que je voulais faire.
Pendant la chanson, on voit Grégoire en train d'envoyer des baisers
pendant le prime. Il sera finaliste, il fait quasiment le show à lui tout
seul, Endemol ne va pas pouvoir s'en passer. D'ailleurs, sur le 22/24,
quand il n'est pas en salle CSA, les caméras le suivent toute la journée,
à la limite de l'overdose.
Raphie, parlant de Tina Arena : Elle est sublime et elle chante vachement
bien. A la dernière note, c'était plutôt faux.
Deuxième coupure du son à ce moment-là, si je me rappelle bien (je l'ai
pas notée, celle-là). Quand on revient, on comprend plus ou moins que
Jérémy ne s'entendait pas.
Pascal : Quand tu entends pas bien, tu te mets le doigt sur la feuille.
Jill : Tu vas pas passer ta chanson avec le doigt dans l'oreille quand
même !
Pascal : Tu fais ta vie, après, moi je ferme ma gueule, moi je dis plus
rien parce que c'est toujours mal pris. (Pascal, arrête, caliméro a déjà
breveté le concept)
Raphie : On est en train d'organiser une réunion avec les gens du son,
parce que vous avez des soucis avec vos oreillettes.
Pierre : Quand vous avez des ears, ça se passe vachement mieux.
Raphie : Ça dépend pour qui.
Emilie : Moi, ça tient pas, ils m'ont mis un scotch (haha !).
Ely : Si ça tient pas, demandez de changer les mousses, y en a des plus
petites.
Raphie : C'est affreux les mousses, ça fait les oreilles en chou-fleur (Je
veux une photo !). Y a que la dernière phrase qui me gêne au niveau de la
justesse mais bon. C'est pas mon domaine (Raphie, en toute amitié, ça
commence à sentir l'excuse bidon, le « c'est pas mon domaine, c'est pas ma
partie »).
Pierre : Par rapport à elle (Tina Arena), qui bouge vachement sur scène,
ils auraient pu faire un petit effort, je trouve que c'était vachement
coincé.
Jérémy : Mais je bougeais, quand même ! Niveau vocal tout le début de la
chanson était... [soupir]
Raphie : T'auras rien en allant chercher en haut.
Ely (à Jill) : Quand tu descends les marches, ça paraît pas. (Ben si, ça
paraît, moi je l'ai vu qu'elle descendait l'escalier !)
Raphie : Vocalement, on n'entend pas du tout que t'es en train de
descendre les escaliers. (ah ok, c'était vocalement)
Jérémy : On m'a dit de prendre le premier refrain en grave, donc je
m'entendais pas du tout parce que les mecs du son m'avaient dit : « Soit
tu t'entends sur les grave, soit sur les aigus » (pas de pot). Jasmine m'a
dit « C'est pas top en grave mais c'est ça qu'il faut faire. »
(Intéressant le concept « C'est à chier mais vas-y quand même » Il faut
bien justifier les nominations, hein). J'ai pas le sentiment d'avoir été
faux après.
Jill : La dernière note, on n'a pas été ensemble.
Jérémy : Personne n'a fait la même chose.
Raphie : C'était foireux à mort, c'est clair et net (Ah ben si on avait
encore un doute...)
Jérémy : J'étais malgré tout dans la chanson et avec Tina.
Raphie : ... dite Titi dans l'intimité.
Jérémy : Non mais c'est Jasmine qui disait « Jérémy, Tina », donc c'est
Tina. Et sinon, en descendant les escaliers, je me suis pris la plus
grosse main aux fesses de ma vie !
Raphie : (morte de rire) Génial ! Est-ce que tu veux lancer un appel à la
personne qui t'a mis la main aux fesses ? J'aimerais bien savoir qui c'est
parce que je voudrais savoir comment sont tes fesses, ce qu'elle a
ressenti. (Moi j'ai bien une idée pour que tu le saches, mais je sais pas
ce que Maud va en penser) C'était une nana ? (Stéphane, si tu as encore l'enregistrement...)
Jérémy : Je sais pas.
Raphie : C'est excellent, donc tu peux pas réagir !
Jérémy : Pendant la chanson, Tina a baissé son micro et elle m'a dit « C'est
super » ou « Bravo » et elle a repris. Je suis resté dedans (Il veut dire
qu'il ne s'est pas laissé déconcentré et on voit bien que Raphie est très
tentée de se moquer).
Jill : Avant de chanter, elle nous passait des petits messages, elle est
quand même enceinte de 7 ou 8 mois, l'énergie qu'elle dégage, elle bouge,
chapeau !
Pierre : De très loin, c'est l'artiste, depuis le début, que j'ai trouvée
la plus généreuse et tout. Elle est venue nous saluer, elle a fait
l'effort de nous parler en Français.
Grégoire a voulu lui faire un bisou (Non sans blague ?) en répète, mais on
l'a appelée pour des réglages, elle est partie et est revenue en
s'excusant.
Alexia : Elle nous parlait.
Jérémy : Pendant la chanson, j'ai mis la main sur ses hanches.
Raphie : Tu vas te calmer, Jérémy !
Jérémy : Non mais j'avais l'attitude du mec qui la soutient et tout (Alors
ça, c'est trop drôle, Jérémy en chevalier servant qui soutient une femme
enceinte !).
Raphie : Vas-y, noie-toi tout seul !
Jérémy : Mais je suis pas satisfait de la chanson. (Ouais, reviens sur un
terrain moins glissant) Je m'en veux parce que c'était faisable. Même aux
répètes, j'ai senti que la chanson montait pas en force, j'avais beau être
dedans, mais ça montait pas et j'ai pas compris pourquoi ça montait pas en
force au fur et à mesure.
Raphie : Tu aimes cette chanson ?
Jérémy : Je l'aime, oui. (Ah merde, va falloir trouver autre chose)
Raphie : Honnêtement, ça m'a pas gênée (Raphie, tu es fatiguée ?), ça fout
pas la chanson en l'air (de l'avoir prise en grave), c'est pas forcément
une chanson qui a besoin d'évolution, cette chanson-là (Pourtant, Tina
Arena la fait évoluer, elle, je trouve). Si t'es pas content, très bien.
Jérémy : Non, c'est que je m'attendais à mieux et j'ai une certaine
déception.
Arno : Je suis rentré dedans qu'à partir du moment où ils étaient tous les
trois, avant j'avais l'impression que c'était un peu fragile. Après, la
force, elle arrive. (Du bon côté, j'espère)
Raphie : Oui, c'était un peu décousu.
Changement de place d'Ely qui va s'asseoir par terre (C'est trop tard,
Ely, la prod a toutes les images qu'il lui faut pour télécommander une
pendaison canadienne) (Encore que, le Québec a du pot en ce moment, la
prod attaque plutôt côté belge)
Jill fait son quart d'heure parano : J'ai eu un flip (à propos des
briquets tenus par les gens) : si quelqu'un m'aime pas, [il met le feu à]
mes cheveux.
Raphie : Bien sûr...
Jill : Ou peut-être même pas fait exprès. Ça m'est venu à l'esprit : «
fait attention quand tu passes ».
Raphie : Jill, la chanteuse incandescente.

Pause de deux minutes, pendant laquelle Raphie va perfidement achever
Emilie qui a eu le tort de se croire en sécurité. Je profite de la pause
pour dire quand même, au sujet de Tina Arena, qu'elle a été bien gentille
de ne pas mettre un coup de genou dans la tronche de Nikos quand il lui a
embrassé le ventre. Non mais c'est dingue, ça : les gens croient que le
ventre d'une femme enceinte leur appartient et qu'ils peuvent faire ce qu'ils
veulent avec, bisous, tripoter, sans même demander ! Faites pas ça ! C'est
insupportable ! Bon, bref.

Magalie : Je me suis brûlée avec le briquet !
Chloé : Moi, ça m'a fait fondre le doigt, l'ongle et tout (ils ont une
prime de risque ?).
Grégoire essaye encore d'expliquer son malaise pendant sa chanson : T'arrives,
t'as tous tes potes qui te prennent le bras avant la chanson, j'aurais pas
eu le reportage avant, j'aurais mieux géré le truc (Grégoire, tu comprends
pas : ils voulaient que tu ne gères PAS DU TOUT le truc).
Raphie : Il faut réussir à t'enfermer le plus possible.
Grégoire : Au début, j'étais tellement dans le message pour mon père que
je m'en fichais de la note.
Raphie : Moi, je t'ai donné la plus mauvaise note pour cette raison-là.
Faut faire attention avec ces histoires persos et ces émotions, faut les
mettre au service d'une chanson mais pas l'inverse.
Emilie : J'ai vachement mal vécu la note de Richard parce que je crois que
c'est le chanteur lyrique, hier soir, qui m'a notée. Et moi, je suis pas
chanteuse lyrique.
Raphie : Ce que j'ai eu comme info, c'est que par rapport au travail de
cette semaine, il y avait eu des soucis.
Emilie : y a pas eu de souci ! En ce moment, on est en train d'apprendre
les pressions et moi j'ai utilisé ce qu'on va voir dans les semaines qui
viennent, les contre-pressions. Je trouve que j'ai relevé le défi.
Raphie : Attends, je voudrais pas que tu ailles très loin, d'un point de
vue vocal, tu étais loin d'être à la perfection, Emilie !
Emilie : J'ai pas dit ça mais je trouve qu'il a été dur.
Raphie : Il a peut-être été dur mais, encore une fois, on n'est pas dans
la perfection !
Emilie : Non, mais si j'étais dans la perfection, je serais pas venue ici.
Raphie : Oui, alors là, on enfonce les portes ouvertes.
Emilie : bon d'accord. (Elle se tait et fait la gueule).
Grégoire : Moi, je tiens à dire que je suis en colère contre la prof
d'expression scénique qui m'a mis un 11 !

Magalie et Grégory sur Je suis en vie.

Raphie : Il chante le petit Grégory !
Emilie : Hormis le premier « vie » qui est affreux vocalement, je pense
que ça a été, sinon j'étais à fond dans la chanson, vraiment, comme si...
vraiment... le fait... comme si... je sais pas comment dire (en effet).
Vraiment j'étais dedans, je me mettais dans la peau de la chanson
(intéressant...) et c'était un super moment, j'ai adoré.
Raphie : Votre avis ? (Moi je commence à cerner Raphie : quand elle dit
« votre avis ? » d'un ton calme limite éteint, c'est le moment de se
carapater vite fait.)
Quelqu'un : Je trouve que ça a été pareil du début à la fin, y avait pas
de sens sur les mots, elle avait un plaisir à chanter avec lui, mais ça
allait au-delà de ce qu'elle disait.
Ely : Y avait une belle énergie.
Quelqu'un : A un moment, il oublie de chanter.
Grégoire : On lui en veut pas, il arrache tout.
Raphie : (en maîtresse SM) Mais recommence pas ! Magalie, je voudrais
juste que tu me racontes un peu de quoi tu parles. « Je suis en vie, ça
n'a pas de prix, ça n'est pas à vendre », tu parles d'amour (ah ?), du
fait d'être encore là (oui, plutôt). Ça me manque de... de coucougnettes.
C'est tout ce qui me manque sinon c'est très bien chanté. J'enlève le son,
je te mets une autre chanson, un truc plus light, ça collera mieux avec le
texte. Il me manque le truc qu'a Grégory dans l'oeil. Tu peux l'avoir dans
l'oil, dans la voix dans le physique, tu peux le mettre où tu veux (je
sens que frtp va pouvoir fournir plein de propositions constructives).
JL (aucun rapport avec la choucroute) : Je pense que Tina suit l'émission
parce qu'elle m'a demandé d'embrasser mes deux enfants, je le fais, voilà,
bisou de la part de Tina Arena. (C'est touchant de melonite aiguë, quand
même)
Grégoire : Elle m'a demandé : « tu es Grégouére ? » « Non, GrégOUAre ! »
Raphie : Si tu commences à te moquer des artistes...
Grégoire : Non je suis fan !

Pierre, Luc, Alexia sur Quand on arrive en ville.

Le jeu de scène fait rire tout le monde. (Mieux vaut en rire, oui. Les
costumes genre Cro-Magnon médiéval, c'est spécial, quand même.) Arrive
Laurent Ournac (Le nouvel homme de ma vie, j'adore ce mec).
Raphie : N'empêche qu'il déchire, lui (Pourquoi « N'empêche » ?).
Mais tout le monde se moque quand même, a cause de son piétinement, dont
il faut se souvenir parce qu'il n'est pas montré (s'il l'avait été, il y
aurait eu censure).
Pierre se moque d'Alexia : On nous a dit quelquefois en répète que la
guerrière tartare faisait guerrière Boursin.
Pascal : Pierre, il a un côté Christophe Lambert dans Highlander. (Houla j'aurais
pas aimé, moi)
Pierre : Et ça vous fait quoi de me voir méchant ? Ça me fait super drôle
!
Raphie : C'est top crédible !
Grégoire : On voit Pierre méchant me gueuler dessus dans le reportage (l'engueulade
au sujet du linge sale foutu à la poubelle).
Pierre : Dans le reportage avant, j'étais dans le tampon (où ça ?) et
j'avais le son dans mes ears et j'entendais l'engueulade avec Grégoire et
j'étais dans la bulle « Vas-y, faut que tu sois méchant » et j'avais des
crises de montée de rire. C'est super flippant de te dire que c'est un
trio, si tu te plantes, les gens en répète se plantent avec toi.
JL : D'autant plus qu'on a fait que se planter en répète.
Pierre : on aurait pu faire mieux parce qu'y a toujours mieux à faire,
mais ça aurait pu être nettement pire que ça.
Alexia : L'intervention de Laurent, c'était super.
Raphie : Je suis restée sur mes fesses, il interprète correctement, en
plus il chante, tout va bien pour ce garçon ! (Quelqu'un a son numéro de
téléphon ?)
Ely : A partir de ce moment-là, j'ai commencé à rentrer dans le prime
parce que là j'ai commencé à danser.
Raphie : Les trois concernés, je voudrais les entendre. (Elle a pas dit
« votre avis », tous les espoirs sont permis)
JL : J'ai eu peur pour la justesse parce que les ears tenaient pas, donc
je l'ai fait sans, au final, à l'écoute, c'est pas spécialement juste.
Raphie : Le départ, il est pas top.
JL : J'ai du mal à rentrer dedans.
Raphie : JL, moi, j'ai un souci : on m'a dit qu'à la répète, tu étais au
top et moi je reste sur ma faim par rapport à Pierre, t'es plus grand que
lui, t'es plus costaud et on dirait que t'es plus petit. On m'a dit « Ah,
mais t'étais pas aux répètes ? Parce qu'il a tout déchiré aux répètes. »
Donc, ce petit décalage entre les deux, et la justesse mais sinon c'était
bien.
JL : Je suis pas quelqu'un qui sourit beaucoup donc le personnage me
faisait pas peur.
Pierre : Moi, j'en ai chié un peu parce qu'on est les barbares, on est la
virilité incarnée, et je pense pas que je suis la virilité incarnée ! Et
je flippais, je me demandais si j'allais pas faire moumoute déguisée.
Raphie : Y a pas de souci.
Pierre : Aux répètes, je courais derrière JL.
Raphie : Le rendu, là, c'est toi qui tient le truc.
Ensuite, ils parlent de la chorée prévue et des problèmes de gestion de
micro.
Raphie se moque : Ah c'est duuuur, le métier d'artiste, c'est compliquéééé
!
Alexia : Je me suis éclatée.
Raphie : J'ai dit à Alexia, la directrice, « Mais pourquoi on l'a pas
notée sur celle-là ? » (Parce qu'elle ne dit qu'un mot et demi ?) Elle m'a
dit : « Bon, on va faire en sorte... » pas que la note change, mais...
(Merci de confirmer que la notation du prime est totalement bidon)
JL à Alexia : Peut-être que t'es faite pour la comédie musicale.
Alexia : C'est vrai que ça m'a toujours plu d'être dans un univers.
Raphie : Oui, le trésor principal de l'artiste, c'est son imagination (Ah
c'est bô) et si tu sais pas t'en servir, c'est con (c'est moins bô).
Alexia : Peut-être que je suis plus à l'aise avec ça parce que c'est plus
facile.
Raphie : Je suis pas d'accord.
Alexia : Mais je suis contente sur ce prime, parce que j'ai vraiment eu le
déclic (lequel ?). Même si je vais faire mon possible pour que ça se
réveille encore plus.
Raphie : Il faut absolument que tu nous montres ce que tu as envie qu'on
voie de toi. T'aimerais qu'on voie quoi de toi ? Ben vas-y, c'est tout,
c'est aussi con que ça. Là, pour le moment, j'ai pas assez. Là oui (sur
cette chanson-là), mais c'est un truc spécial, vous êtes déguisés, c'est
un contexte particulier.
Pierre : J'ai pris mon pied, je me suis vraiment éclaté. Depuis le début
j'avais jamais travaillé avec mes potes d'ici, j'ai toujours travaillé
tout seul dans mon coin et fait mon truc dans mon coin. Là, ça a été un
travail à trois, ça nous a vachement rapprochés on a eu des prises de bec,
des moments de rigolade et je suis hyper content d'avoir fait ça. Le côté
déguisements, danseurs autour, ça m'éclate. C'est un show.

Arno, L'important c'est d'aimer.

Il a vraiment un air de hibou mal réveillé et toujours le sourire Colgate.
Arno : Moi, j'ai jamais ressenti quelque chose comme ça quand j'ai chanté.
Raphie : c'est-à-dire ?
Arno : Je suis venu à... pas à m'en foutre mais à me dire « De toute façon
voilà, je suis là », je me suis plus pris la tête, je me suis dit « Putain
Arno, t'aimes chanter, te parasite pas avec le reste ». Je me suis dit » :
« Tu aimes être là et maintenant éclate-toi. » C'est ce que je me suis
dit. La chanson, elle est magnifique, les paroles, elles me parlaient.
Raphie : Et t'en penses quoi, Arno ?
Arno : Ben je tremble et il faut absolument que je change de coupe de
cheveux.
Pierre : Je suis coiffeur et j'ai du mal à voir des gens mal coiffés.
Raphie : Oh mon Dieu ! Que de problèmes !
Pierre : Si jamais on n'envoie pas des coiffeurs, je m'en charge !
Raphie : On peut parler de ça une autre fois ? Parce que ça m'intéresse
pas.
Arno : Même si j'ai un sourire un peu crispé, parce qu'il y a quand même
le trac, mais c'est un mélange de trac et de joie, c'était pas que de la
peur. C'est sûr que des fois, j'ai encore mon sourire un peu crispé. Sinon
c'est la première fois que j'ai ressenti ça.
Emilie : On t'as plus vu avec le sourire qu'on a, là, au quotidien. Même
dans les yeux, des fois, ça sourit.
Alexia : T'avais même une lueur d'instabilité et ça t'a rendu bien humain
comparé aux autres fois où ça faisait façade. Y avait une pointe
d'inquiétude dans les yeux et on approche.
Arno : Arrêtez, vous êtes trop gentils.
Raphie : Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit. Il faut que tu
continues, on a encore un début de sourire crispé mais ça va beaucoup
mieux. Je voudrais maintenant Arno, vue ta réaction quand t'as eu les
résultats, je voudrais que tu arrives à relativiser. Ça m'a choquée ta
réaction, c'était très positif, t'étais content de rester, mais j'ai du
mal avec le côté « Je tremble et je vais m'évanouir ».
Arno : Mais moi, c'est comme ça.
Raphie : Non mais me faites pas des réponses comme ça, définitives, ça me
saoule. Il faut pas se mettre dans un état pareil parce que tu vas rester
au château, c'est bien, mais ne te met pas dans un état pareil, on est à
la limite du déplacé. Je vous ai toujours trouvés très très classes par
rapport aux gens nominés à la fin. On a eu ça à d'autres saisons. C'est
pas que je veux pas que tu sois ému, c'est qu'il faut rester mesuré.
Arno : C'est que je m'y attendais pas du tout.
Raphie : Je te crois mais pour moi c'est un peu too much.

Ely et Maud sur Couvre-moi avec Julie Zenatti.

Pourquoi est-ce qu'ils ont habillée Ely en toile à matelas ? Raphie se
moque de Magalie et quelqu'un d'autre qui agitent les bras : « On dirait
les 2 vieux du Muppet Show ».
Maud : Moi, j'étais fausse.
Raphie : C'est bien parce que t'as le même discours toutes les semaines.
Maud : C'est vrai, elles ont des voix magnifiques, j'aurais pu en donner
plus au niveau de l'interprétation, j'en ai pas donné assez. (Comme elle
sait trop bien prendre Raphie !)
Emilie : Moi, j'ai été un peu sonnée que tu puisses chanter cette chanson,
ça t'allait très bien.
JL : Je suis pas d'accord, Emilie (Sur son étonnement, je suppose ?). Moi,
je trouve qu'elle s'en est bien sortie vocalement, elle a quand même donné
de la puissance.
Alexia : Maud, tu peux la mettre dans une pièce ou au milieu d'une foule,
elle illuminera. Elle a le mordant, même si elle était avec Ely et Julie
Zenatti, elle en a imposé, peut-être pas par la voix. Elle a prouvé qu'en
bossant...
Ely : En chantant, c'est toi qui me faisait sourire, tu fais tout
pétiller.
Raphie : Ce que j'ai dit hier, je le pense toujours aujourd'hui. Y a des
faussetés, la chanson vocale, c'est pas forcément ton truc, mais tu fais
quand même partie des meilleurs, cette année, pour moi (Oui, on avait cru
comprendre) parce qu'à chaque fois, tu nous racontes des histoires. A la
base je suis pas très attirée par les filles, les discussions de filles,
ça me gave un peu, toi j'ai envie que tu me raconte la suite. Mais moi, je
veux bien te porter... (Une ébauche de commencement de critique ?) Mais ce
problème de justesse, il va mieux (Ah non, fausse alerte) et à côté de
Julie Zenatti, t'as pas le droit à la moindre erreur, le moindre petit
problème, tu le vois et tu l'entends. Là je trouve que tu avais ta place,
on avait trois personnages différents et chacun avait sa bonne place,
j'avais l'impression de ça. Et à écouter y a pire, y a vraiment pire. Pour
mes oreilles, j'écoute des choses beaucoup plus désagréables (des noms !),
à la radio (bon tant pis). Pour le moment, ça va. Mais y a quand même un
moment où il va falloir qu'il se passe un truc (Ah ? une ébauche de... ?).
Ely : Moi, je vois de plus en plus ma posture. Moi, je vois ma posture.
J'ai l'impression que mon bassin part en avant quand je marche, ça se voit
encore plus dans cette robe.
Raphie : J'ai pas fait très attention à ça (Oui, on sait bien que tu n'as
regardé que Maud) mais si tout le monde l'a remarqué...
Pierre : Quand je l'ai vue approcher, on la voyait en contre-plongée, je
me suis dit « quelle classe ! ».
Raphie : Moi, j'ai pas encore remarqué ça, parce que t'es dans la chanson.
Si j'avais pas d'interprétation, on verrait que ça. Tu vis avec ton corps,
avec ton visage, tes mains, tes cordes vocales. Donc là, je m'en fiche, je
trouve que ça attire pas le regard plus que ça.
JL : Non, on le voit parce qu'on la connaît.
Raphie : Céline Dion, Lara Fabian, y a plein de gens qui ont des postures.
Parce que si tu dégages rien, au moins tiens-toi correctement.
Ely : C'est vrai qu'il y a trois personnalités différentes. Je me
demandais si ça allait faire un trio.
Raphie : Oui. Ça fait un vrai trio. Maud, tu l'as quand même bien vécu ou
non ? (Elle abuse. D'habitude, elle s'en tape de comment ils l'ont vécu
quand ils ont été nuls.)
Maud : Non, au niveau de la voix, j'aurais tellement voulu montrer ce que
je sais faire et je me serais mis des claques en sortant.
Ely : Y a un endroit où t'étais vraiment dans ton truc.
Maud : Je pensais que c'était pire que ça.
Raphie : Oui, parce que là y a rien de grave.
JL : La chanson te dessert plus qu'elle te sert (Pprends ça dans les
gencives) mais t'es carrément à la hauteur.
Raphie : Tu voudrais aller dans quoi ? (Elle demande à Maud ce qu'elle
voudrait chanter. Non mais je rêve.)
Maud : Pull marine, les trucs comme ça. Les trucs comme ça (La chanson
Couvre-moi), c'est pas mon truc. Ça m'a mis les nerfs, je me suis dit
c'était le moment d'essayer de montrer. C'est pas mon registre.

Chloé, La maison vide.

Plantage général sur les moments où il faut démarrer.
Raphie : Bravo l'attaque, vraiment!
Pierre : Même en répète, on l'avait pas.
Chloé : Mon avis, c'est que je suis contente de pas avoir laissé tomber
(En même temps, évite ce genre de blague si tu tiens à rester en vie au
debrief suivant) parce que je sais que j'ai tendance &ag
Avatar
Maitre Po
"Virginie Renoncé" a écrit
Argh... Grance, je t'en supplie, est-ce que tu peux renvoyer ce post
avec un autre format que l'utf-8 ?



Mais bien volontiers, Vrginie.

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Allez, c'est parti. Bon courage aux lecteurs et lectrices, pardon pour
les fautes, relu qu'une fois.

Raphie a un pantalon genre treillis.
Arno : On dirait GI JOE ! Mais c'est un compliment ! (Qu'est-ce que ça
doit être quand tu dis des vacheries !)
Raphie : J'ai pas fait de bisou à tout le monde mais le coeur y est.
Alors ces impressions ? (Silence) Y en a pas ? C'est cool.
Pendant que les derniers vont faire pipi, boire, etc., avant les douze
heures de debrief sans pause, ils parlent de Mickael. Pour Grégoire,
ils sont tous restés beaucoup plus longtemps que d'habitude sur le
plateau. C'est vrai, Nikos ne les a pas accompagnés jusqu'au car.
Mickael, « Ça allait, il nous disait « battez-vous, amusez-vous », mais
il avait les yeux pleins de larmes. »
Raphie : Oui mais bon, ça allait, c'est celui qui m'inquiétait le moins
des trois.
Emilie : En tout cas, il s'est lâché.
Raphie : Quand il s'est assis, j'ai cru qu'il allait se casser la
figure dans la fosse!
Alexia : Y a que lui pour faire un truc pareil !
Angela : Pierre, ton micro marche pas, peut-être que tes piles sont à
l'envers.
Raphie : Si y avait que tes piles qui sont à l'envers ! (Elle est en
forme, y a pas à dire)
Quelqu'un, en parlant du sujet sur Raphie : T'as eu l'air touchée de ce
qu'on t'a fait ?
Raphie : Oh, c'était mignon, mais vous avez été contraints et forcés,
je suis sûre !
Jill n'est pas très à l'aise et essaye d'expliquer que quand elle a dit
que Raphie lui faisait aussi peur que sa mère, c'était pour dire
qu'elle la respectait autant.
Raphie, pince-sans-rire : Ma fille a 16 ans, donc c'est pas loin, mais
ça fait très mal. C'est très gentil mais je me sentais pas dans cette
position-là, c'est vous qui voyez.
Quelqu'un : on va t'appeler maman. (C'est marrant, c'est pas trop le
terme qui me vient spontanément concernant Raphie...)
Pierre n'est pas là, il est parti faire réparer son micro.
Grégoire : t'as aimé le prime ?
Raphie soupire. Même moi, elle commence à me faire peur.
Raphie : On est sur la bonne voie, on commence à prendre un petit
virage intéressant, un peu d'émotion, on commence à voir que vous
trouvez du plaisir, c'est globalement positif (Ouais, comme le
communisme selon Georges Marchais ?), y a encore beaucoup de boulot.
Mais quand j'ai mon petit moment de bonheur, je suis contente et c'est
Pascal qui me l'a filé.
Pascal : on me demandait « Est-ce que t'as vu les images ? » et tout,
non non, moi j'étais concentré, les yeux dans le vague et sur Florent
Pagny.
Raphie : c'était très classe. Après, évidemment, y a toujours des
problèmes de justesse, moi je m'en fiche, c'est pas ma partie.
L'interprétation va de mieux en mieux, vous arrivez à gérer le stress.
Pierre : Faut qu'ils évitent de balancer des photos (Ils ont été émus
par les photos des mères pendant la chanson « Un jour, une femme »)
Raphie : Non, c'est à vous à vous concentrer.
Pierre : Mine de rien, on se rend pas vraiment compte. La photo, elle
apparaît et t'as les larmes, tu y peux rien, ça fait tellement plaisir
de voir les gens, les sujets.
Raphie : C'est pas à nous à ne pas faire ce genre de choses, c'est à
vous à vous concentrer. (Raphie, à d'autres ! TOUT est fait pour les
faire disjoncter en direct !)
Grégoire : On a tous vu nos mamans, ça nous a fait plaisir en même
temps.
Alexia : Je tiens à dire, pour mon truc, que je perdais ma chaussure.
Raphie : J'ai pas vu ça. Mais Maud, t'as eu encore un souci avec ta
robe ?
Maud : Elle descendait encore (une sombre histoire de micro, pas bien
compris).
Raphie : Il faut que tu te la fasses greffer, la prochaine fois, cousue
à la peau ! (Oh oui oh oui, sans anesthésie !) (si elle est encore en
bustier la prochaine fois, je vais finir par trouver ça suspect.)

L'hymne

Un gros plan sur Grégoire et Ely, la main de l'un sur l'épaule de
l'autre, discrètement mais ça devrait promettre encore un ou deux
drames téléphoniques.
Magalie : Je sais pas si c'était aussi propre en live que ça l'était à
la télé.
Raphie : C'est la troisième version que j'ai, elle est encore
différente.
Pierre : Y a plein de choses qui ont changé (C'est pour ça qu'ils ont
l'air de redécouvrir le truc à chaque fois, alors !).
Raphie : J'ai juste un souci avec vos têtes, on a l'impression que vous
regardez vos pompes. Visuellement, c'est pas top ; si vous rebossez ça,
pensez à vos têtes, qu'on vous voie. Mais vous avez l'air de vous
amuser.
Alexia : Je tiens à dire que pour une fois je me plais bien (ça va pas
durer, ma pauvre, Raphie va s'occuper de ton cas dans cinq minutes).
Pierre : On est tous très beaux.
Raphie : Vous êtes tous des grosses bombes, vous êtes canons, mais y a
du boulot quand même ! (paf !)

Un jour, une femme, Florent Pagny et Pascal.

Emilie : le plateau est magnifique. (On voit l'orchestre
philharmonique. Je trouve que ça fait trop rempli, limite bordel, mais
je dois pas être sensible à la grande musique).
Magalie pleure, Jill et Laure aussi. Les photos des mamans, ça marche
toujours. Chloé doit être en train de se suicider dans un coin. Pascal
totalement impassible, à peine un sourire à la fin. JL se lève et vient
embrasser Pascal.
Raphie : Ton avis ?
Pascal : Je suis content.
Raphie : Est-ce que ça te gêne, toi, d'avoir enlevé les lunettes ?
Pascal : Je me suis posé la question. J'ai bien fait. Comme un symbole,
j'ai cassé mes lunettes bleues sans faire exprès (trop fort le
symbole). Je me disais : « laisse-les, je peux m'en passer. » Non, j'ai
tendance un peu trop à le regarder, des fois, j'ai le regard pas assez
droit, fixe, mais ça va, je suis content.
Alexia : Pour une chanson qui nous a tous émus par rapport aux photos,
t'as assuré comme un malade, c'était lourd pour nous, et la chanson, tu
l'as transportée.
Emilie : t'es vraiment beau sans lunettes, oublie-les tes lunettes. Sur
scène, enlève tes lunettes. On voit plus tes émotions. (Elle a peur
qu'il gagne ou quoi ?)
Magalie : Ça faisait pas du tout élève de la Starac.
Raphie : Il y avait des faussetés mais ça ne me concerne pas (on a cru
comprendre, oui), j'ai un oil extérieur à tout ça et je bougeais,
j'étais comme une dingue, il se passe un truc, il se passe quelque
chose.
Alexia : On a l'impression que tu pèses chaque mot chaque phrase.
Raphie : J'ai tendance à dire c'est aussi simple que ça.
Pascal : Comme quoi, on travaille pas pour rien. Tous les mots doivent
compter.
Raphie : T'es sublimement beau (Raphie, ton mec va finir par aller se
pendre avec Kévène), t'as des expressio...
Pascal : Ça m'est arrivé qu'on me le dise, mais j'ai jamais cru (Ah, y
en a au moins un qui reste lucide) (Allez, je suis méchante, il est pas
mal).
Raphie : Et t'as une fierté de mec, c'est très beau. (Par curiosité, ça
ressemble à quoi une fierté de nana ?)
Pascal : Merci, et je suis bien sapé aussi.
Raphie : Voilà, tout le monde est d'accord.
Applaudissements.
Raphie : Et puis à côté de ça, t'as une empreinte vocale qui est la
tienne et qu'on reconnaît tout de suite.
Pascal : J'ai jamais ressenti ça sur de la chanson française, c'est
possible, tout est neuf, ça donne de l'espoir, merci.


Magalie et Emilie sur Vivre ou survivre. (J'adore l'ensemble de Magalie
sur le prime, je veux le même).

Magalie : Au début, je parle pour moi, j'étais pas du tout dans le
rythme, c'était super dur, même aux répètes, on a eu beaucoup de mal,
j'avais presque pas de tempo, j'avais du mal à me repérer. A la fin, ça
va mieux mais au début pour moi je suis pas dedans, je suis très
concentrée, à la fin je me lâche.
Emilie : (en souriant) Certes, des choses techniques, pas de placement,
de tempo, je trouve qu'on s'en est bien sorties quand même (Grosse
erreur stratégique. C'est pile poil LA phrase qui excite le sadisme (à
peine) refoulé de Raphie). Y a un moment, j'ai regardé Magalie, je lui
ai fait comprendre qu'elle allait un peu trop vite (Deuxième erreur
stratégique. Raphie totalement glaciale et inexpressive, planquez-vous,
rappelez-vous qu'elle est déguisée en GI JOE). Malgré ça j'ai eu un
très beau moment. C'est un des plus beaux moments que j'ai eu dans le
prime, on a vraiment eu un échange.
Raphie (calme mortel, normalement ça pisse le sang de partout dans cinq
secondes) : Votre avis.
Arno : Nous, on était derrière, là, j'ai ressenti... Les harmonies sont
magnifiques.
Emilie (creusant sa tombe) : Je suis épatée d'un truc, de plus en plus,
ma voix se développe, je savais pas que je pouvais avoir autant de
puissance en voix pleine, c'est assez aigu.
Arno : Vous êtes ensemble dans les refrains.
Laure : Je trouve qu'elles étaient pas assez complice.
Raphie (Banquise) : merci. (Moi, j'entends ça, franchement je ferme ma
gueule et je regarde par terre. Grande intuition de Magalie qui ne dit
plus rien depuis cinq minutes)
Emilie : On nous a demandé de se regarder qu'à la fin.
Laure : On a eu l'impression que vous vous regardez parce que vous
étiez obligées.
(Je tiens personnellement à saluer la technique impressionnante de
Raphie dans le lancer de vacheries par procuration. Elle est trop
forte, respect.)
Raphie : on rentre dans la chanson quand vous rentrez dans la chanson.
je vais exagérer, je me suis ennuyée comme rarement parce que problèmes
rythmiques, à côté de ça, une version de Balavoine, un truc aussi lent
que ça, j'aurais pas du tout aimé être à votre place. C'est très lent.
Je me demande si c'était pas trop lent (Tu crois ?!). Ca c'est une
chose. De par cette lenteur, moi j'ai envie de me refaire les ongles,
d'aller me chercher à boire, d'aller me fumer une clope. J'ai pas la
symbiose des deux et à aucun moment, j'ai « Vivre ou survivre » alors
je suis ravie que ta voix s'élargisse et tout ça, mais moi, j'aimerais
bien qu'on avance au niveau de l'émotion, mais on n'avance pas du tout,
vraiment pas. C'est droit, propre, nickel (Raphie, pour info, Manoukian
est vachement plus trash pour dire la même chose, hésite pas à
t'inspirer en cas de problèmes d'audimat), mais j'ai tendance à dire je
m'en fiche un peu, tu vois, ça fait pas partie des choses qui vont
faire avancer par rapport aux émotions, aux interprétations. C'est très
technique mais il me manque l'essentiel. Quelque chose à rajouter ? Non
? (fin du premier round)

Alexia et Gregory sur The show must go on.

Alexia : Alors c'est clair qu'il y a des faussetés, je sais pas
pourquoi, j'ai viré mon oreillette, mais c'est la première fois que je
me suis amusée. J'étais vraiment avec lui, le seul truc ou j'ai eu du
mal, c'est que Greg, il émane de tous les côtés sans bouger, et moi, le
problème, pendant un moment donné, je voulais regarder les gens, mais
il était face à moi et je pouvais pas toute seule faire ce que je
voulais.
Raphie : Est-ce que vous aviez pour instruction de rester à votre place
?
Alexia : Non, mais il bougeait pas.
Raphie : Est-ce que tu as vu l'énergie qu'il a, lui, par rapport à la
tienne ?
Alexia : Si, je voulais bouger, mais il était droit, je pouvais pas,
dans mon impression, si je le suivais pas, j'aurais pas été avec lui.
Et j'y ai même pensé, je le regardais et j'avais qu'une envie, c'était
de me tourner mais ça aurait fait quoi ? Un qui reste comme ça.
Raphie : Comme ça, ça aurait rien fait du tout. Moi j'aurais bien aimé
voir. On est super loin du compte, Alexia, c'est dommage. Il a une
énergie étonnante ! Qui t'empêche de tourner autour de lui ? Tu peux
être mobile ! Faut se déplacer parce que c'est la chanson. Le début est
un peu faux, la dernière note toute seule est fausse aussi.
Alexia : Je le voyais tellement statique (Alexia, réfléchis cinq
minutes, il risque pas de faire un footing)
Raphie : C'est un monument cette chanson. Dans le truc d'après (La
chanson Quand on arrive en ville), t'as trois mots, mais t'es top ! Je
vais finir par m'énerver parce que tu fais tout à l'envers (Oh mon dieu
mais elle est même pas énervée là ?!). Quand on t'attend sur un truc,
tu y es pas. On se dit, et je suis pas la seule, « Alexia commence à
nous gonfler ». Tu te laisses pas aller. Tu vas pas te retrouver avec
des Gregory tous les vendredis (première bonne nouvelle de la journée).
Le mec, il a une énergie incroyable et tu t'en sers pas.
Alexia : Pourtant je me suis amusée.
Raphie : Qu'est-ce que c'est quand tu t'emmerdes ! Je suis persuadée
que tu peux faire dix fois mieux que ça. Tu nous a bluffés aux évals,
il doit se passer quelque chose. Il va falloir faire vite parce que
pour le moment, on a quelqu'un qui a du mal à rentrer dans le jeu de
l'interprétation et c'est pas toujours très juste donc ça va pas tarder
à... Tu vois, réveille-toi.
Alexia : Souvent sur le prime, tu entends un truc différent à la télé.
Raphie : Je sais, on va pas tout le temps donner les mêmes excuses. Là,
le rendu est le même.
Alexia : Je le perçois pas comme ça.
Raphie : C'est bien dommage : si là, tu perçois une nana en train de
s'éclater, tu comprendras pas ce que je veux dire.
Alexia : je suis d'accord sur le côté statique. Je suis d'accord mais
sur ce qui se passe et ce que tu vois à la télé, y a un décalage.
Raphie : Faut que tu trouves un moyen pour que, quand tu prends ton
pied, on prenne le nôtre aussi. Pour l'instant, c'est plaisir solitaire
(Ah ben ça y est, du Manoukian dans le texte).
Alexia : j'ai savouré le moment, c'est une des rares premières fois où
je l'ai fait. J'avais hâte d'y aller.
Raphie : Moi je pense que tu es à 20 % de tes capacités. Je fais
peut-être une erreur en mettant autant d'espoir en toi. Ça laisse
beaucoup de marge, si elle est pas vite explorée, on va vite s'ennuyer.
Votre avis ?
Chloé : J'ai vu le décalage entre Alexia et Greg et je sais très bien
comme tu peux faire, j'espère que tu vas... (y arriver ? te planter ?)
Quand j'ai vu, j'avais envie que tu donnes une énergie en plus, comme
moi, avant, quand j'était toute molle alors que toi..
Pierre : moi, je voyais Mercury. (Si Alexia avait pas assez de raisons
de ramer...) Quand tu le vois chanter cette chanson à Wembley, il était
pas comme ça, il allait devant le public.
Raphie : On peut dire, oui, Greg, il est statique, il bouge pas, oui,
les deux pieds restent au même endroit, mais dans son visage, ça bouge,
il arrête pas. Toi, ça va, c'est écoutable, mais c'est le strict
minimum.
Alexia : Oui, mais j'arrivais pas, je te jure ! (Suit une phrase
inintelligible entièrement composée de bafouillages, à l'issue de
laquelle elle renonce.)
Raphie : Autre chose à dire ? Non ? (Tu m'étonnes !) On enchaîne.

Con te partiro, Emilie et Florent Pagny

Pendant la chanson, Magalie : T'as vu ? Plus c'est haut et plus il va
chercher vers le bas pour ouvrir. (Faudra que j'essaye ça)
A un moment Raphie se marre et note quelque chose. Je serais Emilie, je
prétexterais une crise cardiaque et je demanderais l'asile politique à
l'hosto le plus proche. Mais elle a pas encore compris. A la dernière
note, elle glousse.
Emilie : A la fin de la note, j'ai l'impression que j'ai fait un tour à
la rame. Je suis étonné du rendu que ça peut rendre (Raphie répète,
ironique). A l'écran j'ai eu des moments de faiblesse où ça s'est plus
entendu sur le plateau que là (qu'à la télé, elle veut dire) (Moue de
Raphie, ironique. Ça va mal finir). Je veux dire, ça passe plus comme
une lettre à la poste. Y a des notes que je devais pas faire. Florent,
il est très difficile en duo parce qu'il a peu d'échanges, donc j'étais
souvent à la recherche de son regard.
Raphie : Pourquoi ? T'avais répété, t'avais vu que le duo était pas
forcément très communicatif, donc pourquoi t'as cherché son regard ?
Emilie : Parce qu'un duo, c'est un duo.
Raphie : Oui mais tu savais que le duo avec lui, c'est pas forcément
chaleureux, sur le prime, en direct, tu continues à aller chercher,
pourquoi faire ? L'impression que tu me donnes : tu comptes sur lui.
J'aimerais avoir une artiste avec le petit côté fou, tu comprends ?
Emilie : Donnez-moi du hard rock !
Raphie : Non, Pascal l'a fait sur Un jour, une femme. Non, tu es trop
propre, tu es trop bien rangée, ça rentre tout dans les cases, y a rien
qui dépasse.
Emilie : Je suis d'accord.
Raphie : Y a pas de souci majeur mais j'aimerais avoir ce petit truc un
peu fou qui me fait dire « Quelle artiste ! ». Ça me manque, je
voudrais que tu prennes des initiatives, tu t'appuies sur lui, je
voudrais savoir ce que tu aurais fait si tu t'étais pas appuyée sur
lui. Quand vous avez l'info aux répètes, essayez de recadrer votre
boulot en fonction de ça.
Emilie : Je m'étais dit « C'étaient les répètes ».
Ely : Tu veux dire qu'elle aurait du chanter séparément ?
Raphie : Elle essaye d'attirer son regard, mais il est comme il est,
donc il me manque la proximité avec le public. Tu regardes la caméra
mais c'est dans le vague, c'est un peu flou. Il me manque le « C'est
toi, public ! » (A la Johnny Hallyday).
Emilie : Mais je suis contente, parce que j'ai sorti cette putain de
note à la con et que j'ai dû aller la chercher.
Raphie : Votre avis.
Pascal : C'est une chanson difficile et c'est vrai qu'il est dans son
truc, il va chercher toutes les notes. T'aurais dû en profiter pour
t'évader dans l'horizon toi aussi (Dans l'horizon, je sais pas si ça
aurait bien plu à Raphie). Mais pendant les répètes, il met à l'aise.
Raphie : J'ai pas dit qu'il faisait la gueule, j'ai pas dit ça, hein,
mais tu as des gens qui vont te prendre et t'accompagner, te porter,
t'encourager et puis y en a d'autres qui vont faire leur truc, ça veut
pas dire qu'ils sont moins sympas, moins talentueux. Bon, y en a qui
sont désagréables (des noms !) mais vous les avez pas encore eus
(Raphie ! dégonflée !).
Magalie : A la base, je devais faire la chanson mais je me sentais pas
vocalement à l'aise, je pense qu'Emilie s'est bien battue sur la
chanson et j'aurais pas fait mieux. (C'est super gentil, Mag, mais
c'est trop tard, là, c'est l'hallali bientôt).
Pascal : Y a que toi qui pouvait chanter ça (Mais arrêtez d'énerver
Raphie !).
Emilie : Mais ça sera pas tous les vendredis Noël !
JL : Total respect pour la voix d'Emilie, c'est en italien, et les
solos du philharmonique, ça me dresse les poils. On se rend mieux
compte à la télé.
Raphie : Puis t'as 24 heures de recul.
Pierre : Sur place, t'as les sons qui se mélangent, là, tu sens chaque
son, c'est vraiment génial.
Fin du deuxième round.

Jill et Daniel Powter sur Bad day et je sais plus quoi

Jill : Je tiens à dire tout d'abord que j'ai découvert un style musical
qui me plaît énormément et dans lequel je me sens très bien vocalement
et dans lequel je prends un plaisir fou à chanter. Daniel Powter est
magnifique, je crois que ça se voit dans la façon dont je le regarde,
j'ai fait attention à mon sourire, je me retenais un peu par rapport à
ça et j'étais un peu coincée corporellement parce que j'étais habillée
de façon classique, aux répètes j'étais plus cool dans ma façon de me
tenir, parce que la chanson veut ça aussi mais elle m'avait dit de me
tenir droite pour pas rentrer les épaules, mais j'aurais voulu être
plus groovy dans ma façon de bouger, plutôt que coincée des épaules.
Mais c'est la tenue qui veut ça, un peu. Je pouvais pas avoir cette
façon de bouger dans une robe comme ça.
Jérémy : J'ai trouvé ça sympa autant esthétiquement qu'à l'oreille,
mais je me demandais ce que voulait dire la chanson, je voyais plutôt
ça côté triste. Je me suis dit « J'ai peut-être pas compris la chanson
» et effectivement, il te plaisait, ça se voyait.
Jill : J'en ai discuté avec Matthieu Gonet. Si tu traduis, ça veut dire
Jimmy (?) se drogue. Faut-il le prendre sérieux ou est-ce quelqu'un qui
s'évade ? Il m'a dit : « Chante-le avec Daniel Powter comme si tu lui
parlais à lui, fais-le en souriant parce que dans la chanson, c'est
quelqu'un qui s'évade. » C'est lui qui m'a dit : « Il faut le faire
souriant et lumineux ». J'en avais parlé parce que je ne savais pas
très bien quel genre de réaction faire passer.
Raphie : C'est très bien de demander ça. Mais non, c'est ironique ce
que je dis ! Ce sont des questions stupides que tu poses mon Dieu !
Jill : Je savais pas si c'était censé être triste.
Raphie : Je crois que tu es bilingue, pourquoi tu poses la question ?
Jill : Je l'avais jamais vu donc je sais pas comment il voit la
chanson, c'est pour ça que j'en ai parlé à Matthieu Gonet. Aux répètes,
il le faisait avec un sourire.
Raphie : Il a pas le sourire béat du début à la fin !
Ely : T'avais un oil charmant, ça paraissait que t'aimais chanter avec
lui et que tu le trouvais beau, mais tu dis que t'as fait des efforts
au niveau de ton sourire. Mais moi, je l'ai vu ton sourire.
JL : Moi, j'ai trouvé que c'étaient deux voix qui se mixent pas
correctement, il a une voie puissante et toi tu prends tout en voix de
tête.
Raphie : Je suis pas fan de la voix de tête.
JL : C'est deux couleurs qui se marient difficilement.
Pierre : Cela dit, personne ici pouvait la chanter en voix de tête. En
dehors de tout ça, on voit quand même que sur scène les deux ont pris
du plaisir.
Raphie : Oui bien sûr, mais je suis pas du tout pour le nivellement par
le bas. Dans ma tête, c'est : « On peut toujours faire mieux », c'est
pour ça que je suis là.
Pierre : C'est pour pas répéter les défauts qui ont déjà été mis en
avant.
Raphie : Oui mais quand ils sont encore là, il faut les répéter.
Pierre : Oui mais même dans les yeux de Daniel Powter, tu vois que...
Première censure. Qu'est-ce qu'on peut bien voir de si contraire au
contrôle éditorial dans les yeux de Daniel Powter ? C'est là que je
regrette de ne pas connaître personnellement de technicien de
l'émission.
Jill : Ça va pas partir en une semaine.
Raphie : Tu es au courant, mais les trucs que tu fais avec ton nez
(elle parle du froncement du nez que Jill doit trouver sexy, la seule
femme sur laquelle je trouve ça sexy, moi, c'est Marilyn Monroe), c'est
pas super. Je dis juste que j'imagine bien que t'as pas fait exprès,
mais là on est hors sujet dans la chanson, on est plus dans un truc de
séduction. Tu fais ce que tu veux avec lui dans les coulisses (Oh !),
tu fronces ton nez si tu veux. Mais ça va mieux, t'as les yeux qui
brillent, t'as un très beau sourire même s'il est pas toujours nature,
on va dans le bon sens. Tu as un très beau grain de voix.
JL : tu étais belle, Jill. (C'est pas crédible, JL, on voit encore
dépasser le manche du couteau que tu lui as planté dans le dos tout à
l'heure).

Grégoire et Julie Zenatti, Si seulement je pouvais lui manquer.

Raphie : Greg, comment ça va ? (quelle prudence !)
Grégoire : Ça va.
Raphie : Super, ben je t'écoute.
Grégoire : C'est juste mais y a pas assez d'échange peut-être.
Raphie : Pourquoi ?
Grégoire : Peut-être parce que je me suis perdu dans les paroles de la
chanson, parce que je me suis dit que si je me perdais pas, j'allais
pleurer pendant la chanson. Fallait que je le fasse, t'as vu le
reportage qu'on a fait sur moi ? (Grégoire, le seul et unique but du
reportage, c'était que tu t'écroules pendant ta chanson !)
Raphie : je t'écoute et après il faut que je te parle.
Grégoire : Moi, j'étais prêt à me mettre dans une bulle, je savais ce
qu'ils allaient faire, j'avais mis les ears (pour ne pas entendre le
reportage) et je fermais les yeux et je respirais, et j'entendais ça en
plus gros encore (Comme quoi les ears, comme boules Quiès, c'est nul).
Après je me suis dit : « Allez, t'y vas, peut-être que tu donneras
moins d'émotion, mais en tout cas tu te lâcheras pas en plein milieu de
la chanson. » Mais je suis ravi d'avoir chanté avec elle et d'avoir
chanté ça. J'espère que mon père a écouté.
Raphie : S'il a pas écouté, y a forcément des gens qui se sont chargés
de lui faire passer le message. (Moi, j'espère que cette homme-là va
résister à cette répugnante pression et qu'il ne donnera aucun signe de
vie jusqu'à la sortie de Grégoire, franchement ça commence à devenir
indécent).
Magalie : J'avais les poils qui se sont dressés sur les bras.
Raphie : Parce que tu connais son histoire.
Pierre : J'ai apprécié le fait qu'elle cherchait son regard et lui non,
elle le regarde tout le temps, ça pouvait vraiment être un duo génial
parce qu'elle était là et elle est restée là du début à la fin.
Grégoire : Je fuyais carrément, si je la regardais, j'aurais pleuré,
c'est ce qui se serait passé.
Raphie : Oui, parce que tu t'es pas raconté la bonne histoire, je
crois.
Pascal : T'as bien géré, je comprends que tu aies voulu mettre la
distance.
Grégoire : Fallait que je gère mon émotion. Si j'en donnais trop, je
finissais pas ma chanson.
Pascal : Là, c'est particulier, tu faisais passer un message à
quelqu'un.
Grégoire : Je suis d'accord avec ce que vous dites.
Raphie : Elle est rayonnante à la fin de la chanson, elle se permet de
passer à l'octave au-dessus, elle est vraiment énervante, comme fille,
en plus elle est moche ! (Ça passe peut-être pas bien à l'écrit mais
là, Raphie fait de l'ironie).
Magalie : Quand elle est sortie, elle avait les larmes aux yeux.
Alexia : Ouais mais c'est parce que son micro lui faisait super mal (on
parie quoi que cette phrase-là ne passera pas les ciseaux, pour la
quotidienne ?).
Raphie : Bon, Grégoire. (Grégoire, planque-toi !) Je suis très touchée
par tout ça parce que moi, j'apprends des choses après. Je crois juste
que tu t'es trompé d'histoire. Cette chanson-là te parle, j'ai vu
l'épisode où tu répètes avec Matthieu, si t'avais eu à la chanter tout
seul, j'aurais été super fan de cette version-là, « je veux maîtriser
», tout ça. Là, tu ne chante pas tout seul, c'est une histoire que vous
racontez à deux. Là, j'ai une personne qui me raconte sa propre
histoire, elle a deux points de regard : elle a toi et sa caméra, c'est
tout. Mais tu t'es pas raconté la bonne histoire. Tu t'es approprié ton
histoire perso, là, y a pas d'histoire à deux. Elle, elle s'accroche,
elle te balance des trucs, elle essaye, elle fait tout ce qu'elle peut.
Je te connais mais sinon je me demande : « Là, il fait quoi ? Il la
snobe ? » On rentre dans ton jeu quand on connaît ton histoire, mais y
a un côté très réservé (Ah c'est sûr, le côté très réservé, ça doit
faire beaucoup chier la prod qui est passée à côté du bain de larmes
escompté. Bravo Grégoire !). Je crois que tu t'es trompé d'histoire,
ton histoire perso, qu'elle te touche et tout, mais là, fallait t'en
raconter une autre avec elle (Oui mais laquelle, Raphie ?). Il fallait
en créer une autre et t'aurais pu l'interpréter correctement, avec
l'émotion qu'il fallait, et t'aurais pu aller au bout. Tu te serais
servi de la tienne. A côté de ça, je trouve ça très touchant, je suis
de plus en plus raide dingue de ta voix, mais j'ai cet espèce de
décalage où tu te protèges (Ben tiens, foutez-lui la paix avec son père
et il arrêtera peut-être de se protéger) ou tu te laisses envahir, on
n'a pas encore la justesse au niveau de l'interprétation. Tu as une
voix super assurée, tu envoies et tout, mais y a encore un décalage
avec l'emballage.
Grégoire : Je vais travailler ça.
Raphie : Ça se travaille pas forcément, ça se digère (Greg, t'as
entendu ? t'as la bénédiction de Raphie pour pas bosser ! Veinard !).

Laure, Dieu m'a donné la foi.

Laure : Je me suis éclatée. J'étais à fond dedans.
Raphie : L'oeil que tu as à la fin, je veux vraiment pas que tu le
perdes. T'as un regard... « Elle, il faut pas la faire chier ». Je suis
ravie parce qu'on avait l'impression que tu réfléchissais plus et ça
passe très bien, quand vous êtes à l'aise avec votre corps, votre
chanson, tout se passe bien vocalement, ça passe très bien (La Palisse,
enfoncé !). Tu bouges en même temps, on sent que la respiration est un
peu essoufflée, mais y a pas de faussetés, c'est super agréable, c'est
bien, t'as l'air de prendre ton pied.
Emilie : On voit la chanteuse qui a pas oublié qu'elle était danseuse.
Pierre : Moi je suis fier d'elle parce que la veille, elle m'a dit : «
Je pense que je vais avoir du mal à chanter, parce que Grégoire chante
avant, la chanson me touche de près » (Cool, on connaît la prochaine
victime de prod en termes de reportages foireux) et je lui ai dit : «
Si tu arrives à mettre l'énergie des larmes en positif dans la chanson
(approximativement), tu rentres avec moi au château. »
Raphie : [Comme quoi] c'est possible. On va faire en sorte que vous
ayez des chansons qui vous plaisent aussi. On s'accroche et on
continue.
Tout le monde allume Grégoire sur le nombre de filles qu'il tient plus
ou moins dans ses bras : sur le canapé, il touche Maude et Ely sa
droite, Chloé et Laure à sa gauche. De l'intérêt d'avoir une grande
envergure.

Jérémy et Jill sur Aller plus haut, avec Tina Arena.

Jérémie : (Il part tellement bas sur la chanson que c'est pas terrible)
Au début, c'est normal, c'est ce que je voulais faire.
Pendant la chanson, on voit Grégoire en train d'envoyer des baisers
pendant le prime. Il sera finaliste, il fait quasiment le show à lui
tout seul, Endemol ne va pas pouvoir s'en passer. D'ailleurs, sur le
22/24, quand il n'est pas en salle CSA, les caméras le suivent toute la
journée, à la limite de l'overdose.
Raphie, parlant de Tina Arena : Elle est sublime et elle chante
vachement bien. A la dernière note, c'était plutôt faux.
Deuxième coupure du son à ce moment-là, si je me rappelle bien (je l'ai
pas notée, celle-là). Quand on revient, on comprend plus ou moins que
Jérémy ne s'entendait pas.
Pascal : Quand tu entends pas bien, tu te mets le doigt sur la feuille.
Jill : Tu vas pas passer ta chanson avec le doigt dans l'oreille quand
même !
Pascal : Tu fais ta vie, après, moi je ferme ma gueule, moi je dis plus
rien parce que c'est toujours mal pris. (Pascal, arrête, caliméro a
déjà breveté le concept)
Raphie : On est en train d'organiser une réunion avec les gens du son,
parce que vous avez des soucis avec vos oreillettes.
Pierre : Quand vous avez des ears, ça se passe vachement mieux.
Raphie : Ça dépend pour qui.
Emilie : Moi, ça tient pas, ils m'ont mis un scotch (haha !).
Ely : Si ça tient pas, demandez de changer les mousses, y en a des plus
petites.
Raphie : C'est affreux les mousses, ça fait les oreilles en chou-fleur
(Je veux une photo !). Y a que la dernière phrase qui me gêne au niveau
de la justesse mais bon. C'est pas mon domaine (Raphie, en toute
amitié, ça commence à sentir l'excuse bidon, le « c'est pas mon
domaine, c'est pas ma partie »).
Pierre : Par rapport à elle (Tina Arena), qui bouge vachement sur
scène, ils auraient pu faire un petit effort, je trouve que c'était
vachement coincé.
Jérémy : Mais je bougeais, quand même ! Niveau vocal tout le début de
la chanson était... [soupir]
Raphie : T'auras rien en allant chercher en haut.
Ely (à Jill) : Quand tu descends les marches, ça paraît pas. (Ben si,
ça paraît, moi je l'ai vu qu'elle descendait l'escalier !)
Raphie : Vocalement, on n'entend pas du tout que t'es en train de
descendre les escaliers. (ah ok, c'était vocalement)
Jérémy : On m'a dit de prendre le premier refrain en grave, donc je
m'entendais pas du tout parce que les mecs du son m'avaient dit : «
Soit tu t'entends sur les grave, soit sur les aigus » (pas de pot).
Jasmine m'a dit « C'est pas top en grave mais c'est ça qu'il faut
faire. » (Intéressant le concept « C'est à chier mais vas-y quand même
» Il faut bien justifier les nominations, hein). J'ai pas le sentiment
d'avoir été faux après.
Jill : La dernière note, on n'a pas été ensemble.
Jérémy : Personne n'a fait la même chose.
Raphie : C'était foireux à mort, c'est clair et net (Ah ben si on avait
encore un doute...)
Jérémy : J'étais malgré tout dans la chanson et avec Tina.
Raphie : ... dite Titi dans l'intimité.
Jérémy : Non mais c'est Jasmine qui disait « Jérémy, Tina », donc c'est
Tina. Et sinon, en descendant les escaliers, je me suis pris la plus
grosse main aux fesses de ma vie !
Raphie : (morte de rire) Génial ! Est-ce que tu veux lancer un appel à
la personne qui t'a mis la main aux fesses ? J'aimerais bien savoir qui
c'est parce que je voudrais savoir comment sont tes fesses, ce qu'elle
a ressenti. (Moi j'ai bien une idée pour que tu le saches, mais je sais
pas ce que Maud va en penser) C'était une nana ? (Stéphane, si tu as
encore l'enregistrement...)
Jérémy : Je sais pas.
Raphie : C'est excellent, donc tu peux pas réagir !
Jérémy : Pendant la chanson, Tina a baissé son micro et elle m'a dit «
C'est super » ou « Bravo » et elle a repris. Je suis resté dedans (Il
veut dire qu'il ne s'est pas laissé déconcentré et on voit bien que
Raphie est très tentée de se moquer).
Jill : Avant de chanter, elle nous passait des petits messages, elle
est quand même enceinte de 7 ou 8 mois, l'énergie qu'elle dégage, elle
bouge, chapeau !
Pierre : De très loin, c'est l'artiste, depuis le début, que j'ai
trouvée la plus généreuse et tout. Elle est venue nous saluer, elle a
fait l'effort de nous parler en Français.
Grégoire a voulu lui faire un bisou (Non sans blague ?) en répète, mais
on l'a appelée pour des réglages, elle est partie et est revenue en
s'excusant.
Alexia : Elle nous parlait.
Jérémy : Pendant la chanson, j'ai mis la main sur ses hanches.
Raphie : Tu vas te calmer, Jérémy !
Jérémy : Non mais j'avais l'attitude du mec qui la soutient et tout
(Alors ça, c'est trop drôle, Jérémy en chevalier servant qui soutient
une femme enceinte !).
Raphie : Vas-y, noie-toi tout seul !
Jérémy : Mais je suis pas satisfait de la chanson. (Ouais, reviens sur
un terrain moins glissant) Je m'en veux parce que c'était faisable.
Même aux répètes, j'ai senti que la chanson montait pas en force,
j'avais beau être dedans, mais ça montait pas et j'ai pas compris
pourquoi ça montait pas en force au fur et à mesure.
Raphie : Tu aimes cette chanson ?
Jérémy : Je l'aime, oui. (Ah merde, va falloir trouver autre chose)
Raphie : Honnêtement, ça m'a pas gênée (Raphie, tu es fatiguée ?), ça
fout pas la chanson en l'air (de l'avoir prise en grave), c'est pas
forcément une chanson qui a besoin d'évolution, cette chanson-là
(Pourtant, Tina Arena la fait évoluer, elle, je trouve). Si t'es pas
content, très bien.
Jérémy : Non, c'est que je m'attendais à mieux et j'ai une certaine
déception.
Arno : Je suis rentré dedans qu'à partir du moment où ils étaient tous
les trois, avant j'avais l'impression que c'était un peu fragile.
Après, la force, elle arrive. (Du bon côté, j'espère)
Raphie : Oui, c'était un peu décousu.
Changement de place d'Ely qui va s'asseoir par terre (C'est trop tard,
Ely, la prod a toutes les images qu'il lui faut pour télécommander une
pendaison canadienne) (Encore que, le Québec a du pot en ce moment, la
prod attaque plutôt côté belge)
Jill fait son quart d'heure parano : J'ai eu un flip (à propos des
briquets tenus par les gens) : si quelqu'un m'aime pas, [il met le feu
à] mes cheveux.
Raphie : Bien sûr...
Jill : Ou peut-être même pas fait exprès. Ça m'est venu à l'esprit : «
fait attention quand tu passes ».
Raphie : Jill, la chanteuse incandescente.

Pause de deux minutes, pendant laquelle Raphie va perfidement achever
Emilie qui a eu le tort de se croire en sécurité. Je profite de la
pause pour dire quand même, au sujet de Tina Arena, qu'elle a été bien
gentille de ne pas mettre un coup de genou dans la tronche de Nikos
quand il lui a embrassé le ventre. Non mais c'est dingue, ça : les gens
croient que le ventre d'une femme enceinte leur appartient et qu'ils
peuvent faire ce qu'ils veulent avec, bisous, tripoter, sans même
demander ! Faites pas ça ! C'est insupportable ! Bon, bref.

Magalie : Je me suis brûlée avec le briquet !
Chloé : Moi, ça m'a fait fondre le doigt, l'ongle et tout (ils ont une
prime de risque ?).
Grégoire essaye encore d'expliquer son malaise pendant sa chanson :
T'arrives, t'as tous tes potes qui te prennent le bras avant la
chanson, j'aurais pas eu le reportage avant, j'aurais mieux géré le
truc (Grégoire, tu comprends pas : ils voulaient que tu ne gères PAS DU
TOUT le truc).
Raphie : Il faut réussir à t'enfermer le plus possible.
Grégoire : Au début, j'étais tellement dans le message pour mon père
que je m'en fichais de la note.
Raphie : Moi, je t'ai donné la plus mauvaise note pour cette raison-là.
Faut faire attention avec ces histoires persos et ces émotions, faut
les mettre au service d'une chanson mais pas l'inverse.
Emilie : J'ai vachement mal vécu la note de Richard parce que je crois
que c'est le chanteur lyrique, hier soir, qui m'a notée. Et moi, je
suis pas chanteuse lyrique.
Raphie : Ce que j'ai eu comme info, c'est que par rapport au travail de
cette semaine, il y avait eu des soucis.
Emilie : y a pas eu de souci ! En ce moment, on est en train
d'apprendre les pressions et moi j'ai utilisé ce qu'on va voir dans les
semaines qui viennent, les contre-pressions. Je trouve que j'ai relevé
le défi.
Raphie : Attends, je voudrais pas que tu ailles très loin, d'un point
de vue vocal, tu étais loin d'être à la perfection, Emilie !
Emilie : J'ai pas dit ça mais je trouve qu'il a été dur.
Raphie : Il a peut-être été dur mais, encore une fois, on n'est pas
dans la perfection !
Emilie : Non, mais si j'étais dans la perfection, je serais pas venue
ici.
Raphie : Oui, alors là, on enfonce les portes ouvertes.
Emilie : bon d'accord. (Elle se tait et fait la gueule).
Grégoire : Moi, je tiens à dire que je suis en colère contre la prof
d'expression scénique qui m'a mis un 11 !

Magalie et Grégory sur Je suis en vie.

Raphie : Il chante le petit Grégory !
Emilie : Hormis le premier « vie » qui est affreux vocalement, je pense
que ça a été, sinon j'étais à fond dans la chanson, vraiment, comme
si... vraiment... le fait... comme si... je sais pas comment dire (en
effet). Vraiment j'étais dedans, je me mettais dans la peau de la
chanson (intéressant...) et c'était un super moment, j'ai adoré.
Raphie : Votre avis ? (Moi je commence à cerner Raphie : quand elle dit
« votre avis ? » d'un ton calme limite éteint, c'est le moment de se
carapater vite fait.)
Quelqu'un : Je trouve que ça a été pareil du début à la fin, y avait
pas de sens sur les mots, elle avait un plaisir à chanter avec lui,
mais ça allait au-delà de ce qu'elle disait.
Ely : Y avait une belle énergie.
Quelqu'un : A un moment, il oublie de chanter.
Grégoire : On lui en veut pas, il arrache tout.
Raphie : (en maîtresse SM) Mais recommence pas ! Magalie, je voudrais
juste que tu me racontes un peu de quoi tu parles. « Je suis en vie, ça
n'a pas de prix, ça n'est pas à vendre », tu parles d'amour (ah ?), du
fait d'être encore là (oui, plutôt). Ça me manque de... de
coucougnettes. C'est tout ce qui me manque sinon c'est très bien
chanté. J'enlève le son, je te mets une autre chanson, un truc plus
light, ça collera mieux avec le texte. Il me manque le truc qu'a
Grégory dans l'oeil. Tu peux l'avoir dans l'oil, dans la voix dans le
physique, tu peux le mettre où tu veux (je sens que frtp va pouvoir
fournir plein de propositions constructives).
JL (aucun rapport avec la choucroute) : Je pense que Tina suit
l'émission parce qu'elle m'a demandé d'embrasser mes deux enfants, je
le fais, voilà, bisou de la part de Tina Arena. (C'est touchant de
melonite aiguë, quand même)
Grégoire : Elle m'a demandé : « tu es Grégouére ? » « Non, GrégOUAre !
»
Raphie : Si tu commences à te moquer des artistes...
Grégoire : Non je suis fan !

Pierre, Luc, Alexia sur Quand on arrive en ville.

Le jeu de scène fait rire tout le monde. (Mieux vaut en rire, oui. Les
costumes genre Cro-Magnon médiéval, c'est spécial, quand même.) Arrive
Laurent Ournac (Le nouvel homme de ma vie, j'adore ce mec).
Raphie : N'empêche qu'il déchire, lui (Pourquoi « N'empêche » ?).
Mais tout le monde se moque quand même, a cause de son piétinement,
dont il faut se souvenir parce qu'il n'est pas montré (s'il l'avait
été, il y aurait eu censure).
Pierre se moque d'Alexia : On nous a dit quelquefois en répète que la
guerrière tartare faisait guerrière Boursin.
Pascal : Pierre, il a un côté Christophe Lambert dans Highlander.
(Houla j'aurais pas aimé, moi)
Pierre : Et ça vous fait quoi de me voir méchant ? Ça me fait super
drôle !
Raphie : C'est top crédible !
Grégoire : On voit Pierre méchant me gueuler dessus dans le reportage
(l'engueulade au sujet du linge sale foutu à la poubelle).
Pierre : Dans le reportage avant, j'étais dans le tampon (où ça ?) et
j'avais le son dans mes ears et j'entendais l'engueulade avec Grégoire
et j'étais dans la bulle « Vas-y, faut que tu sois méchant » et j'avais
des crises de montée de rire. C'est super flippant de te dire que c'est
un trio, si tu te plantes, les gens en répète se plantent avec toi.
JL : D'autant plus qu'on a fait que se planter en répète.
Pierre : on aurait pu faire mieux parce qu'y a toujours mieux à faire,
mais ça aurait pu être nettement pire que ça.
Alexia : L'intervention de Laurent, c'était super.
Raphie : Je suis restée sur mes fesses, il interprète correctement, en
plus il chante, tout va bien pour ce garçon ! (Quelqu'un a son numéro
de téléphon ?)
Ely : A partir de ce moment-là, j'ai commencé à rentrer dans le prime
parce que là j'ai commencé à danser.
Raphie : Les trois concernés, je voudrais les entendre. (Elle a pas dit
« votre avis », tous les espoirs sont permis)
JL : J'ai eu peur pour la justesse parce que les ears tenaient pas,
donc je l'ai fait sans, au final, à l'écoute, c'est pas spécialement
juste.
Raphie : Le départ, il est pas top.
JL : J'ai du mal à rentrer dedans.
Raphie : JL, moi, j'ai un souci : on m'a dit qu'à la répète, tu étais
au top et moi je reste sur ma faim par rapport à Pierre, t'es plus
grand que lui, t'es plus costaud et on dirait que t'es plus petit. On
m'a dit « Ah, mais t'étais pas aux répètes ? Parce qu'il a tout déchiré
aux répètes. » Donc, ce petit décalage entre les deux, et la justesse
mais sinon c'était bien.
JL : Je suis pas quelqu'un qui sourit beaucoup donc le personnage me
faisait pas peur.
Pierre : Moi, j'en ai chié un peu parce qu'on est les barbares, on est
la virilité incarnée, et je pense pas que je suis la virilité incarnée
! Et je flippais, je me demandais si j'allais pas faire moumoute
déguisée.
Raphie : Y a pas de souci.
Pierre : Aux répètes, je courais derrière JL.
Raphie : Le rendu, là, c'est toi qui tient le truc.
Ensuite, ils parlent de la chorée prévue et des problèmes de gestion de
micro.
Raphie se moque : Ah c'est duuuur, le métier d'artiste, c'est
compliquéééé !
Alexia : Je me suis éclatée.
Raphie : J'ai dit à Alexia, la directrice, « Mais pourquoi on l'a pas
notée sur celle-là ? » (Parce qu'elle ne dit qu'un mot et demi ?) Elle
m'a dit : « Bon, on va faire en sorte... » pas que la note change,
mais... (Merci de confirmer que la notation du prime est totalement
bidon)
JL à Alexia : Peut-être que t'es faite pour la comédie musicale.
Alexia : C'est vrai que ça m'a toujours plu d'être dans un univers.
Raphie : Oui, le trésor principal de l'artiste, c'est son imagination
(Ah c'est bô) et si tu sais pas t'en servir, c'est con (c'est moins
bô).
Alexia : Peut-être que je suis plus à l'aise avec ça parce que c'est
plus facile.
Raphie : Je suis pas d'accord.
Alexia : Mais je suis contente sur ce prime, parce que j'ai vraiment eu
le déclic (lequel ?). Même si je vais faire mon possible pour que ça se
réveille encore plus.
Raphie : Il faut absolument que tu nous montres ce que tu as envie
qu'on voie de toi. T'aimerais qu'on voie quoi de toi ? Ben vas-y, c'est
tout, c'est aussi con que ça. Là, pour le moment, j'ai pas assez. Là
oui (sur cette chanson-là), mais c'est un truc spécial, vous êtes
déguisés, c'est un contexte particulier.
Pierre : J'ai pris mon pied, je me suis vraiment éclaté. Depuis le
début j'avais jamais travaillé avec mes potes d'ici, j'ai toujours
travaillé tout seul dans mon coin et fait mon truc dans mon coin. Là,
ça a été un travail à trois, ça nous a vachement rapprochés on a eu des
prises de bec, des moments de rigolade et je suis hyper content d'avoir
fait ça. Le côté déguisements, danseurs autour, ça m'éclate. C'est un
show.

Arno, L'important c'est d'aimer.

Il a vraiment un air de hibou mal réveillé et toujours le sourire
Colgate.
Arno : Moi, j'ai jamais ressenti quelque chose comme ça quand j'ai
chanté.
Raphie : c'est-à-dire ?
Arno : Je suis venu à... pas à m'en foutre mais à me dire « De toute
façon voilà, je suis là », je me suis plus pris la tête, je me suis dit
« Putain Arno, t'aimes chanter, te parasite pas avec le reste ». Je me
suis dit » : « Tu aimes être là et maintenant éclate-toi. » C'est ce
que je me suis dit. La chanson, elle est magnifique, les paroles, elles
me parlaient.
Raphie : Et t'en penses quoi, Arno ?
Arno : Ben je tremble et il faut absolument que je change de coupe de
cheveux.
Pierre : Je suis coiffeur et j'ai du mal à voir des gens mal coiffés.
Raphie : Oh mon Dieu ! Que de problèmes !
Pierre : Si jamais on n'envoie pas des coiffeurs, je m'en charge !
Raphie : On peut parler de ça une autre fois ? Parce que ça m'intéresse
pas.
Arno : Même si j'ai un sourire un peu crispé, parce qu'il y a quand
même le trac, mais c'est un mélange de trac et de joie, c'était pas que
de la peur. C'est sûr que des fois, j'ai encore mon sourire un peu
crispé. Sinon c'est la première fois que j'ai ressenti ça.
Emilie : On t'as plus vu avec le sourire qu'on a, là, au quotidien.
Même dans les yeux, des fois, ça sourit.
Alexia : T'avais même une lueur d'instabilité et ça t'a rendu bien
humain comparé aux autres fois où ça faisait façade. Y avait une pointe
d'inquiétude dans les yeux et on approche.
Arno : Arrêtez, vous êtes trop gentils.
Raphie : Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit. Il faut que tu
continues, on a encore un début de sourire crispé mais ça va beaucoup
mieux. Je voudrais maintenant Arno, vue ta réaction quand t'as eu les
résultats, je voudrais que tu arrives à relativiser. Ça m'a choquée ta
réaction, c'était très positif, t'étais content de rester, mais j'ai du
mal avec le côté « Je tremble et je vais m'évanouir ».
Arno : Mais moi, c'est comme ça.
Raphie : Non mais me faites pas des réponses comme ça, définitives, ça
me saoule. Il faut pas se mettre dans un état pareil parce que tu vas
rester au château, c'est bien, mais ne te met pas dans un état pareil,
on est à la limite du déplacé. Je vous ai toujours trouvés très très
classes par rapport aux gens nominés à la fin. On a eu ça à d'autres
saisons. C'est pas que je veux pas que tu sois ému, c'est qu'il faut
rester mesuré.
Arno : C'est que je m'y attendais pas du tout.
Raphie : Je te crois mais pour moi c'est un peu too much.

Ely et Maud sur Couvre-moi avec Julie Zenatti.

Pourquoi est-ce qu'ils ont habillée Ely en toile à matelas ? Raphie se
moque de Magalie et quelqu'un d'autre qui agitent les bras : « On
dirait les 2 vieux du Muppet Show ».
Maud : Moi, j'étais fausse.
Raphie : C'est bien parce que t'as le même discours toutes les
semaines.
Maud : C'est vrai, elles ont des voix magnifiques, j'aurais pu en
donner plus au niveau de l'interprétation, j'en ai pas donné assez.
(Comme elle sait trop bien prendre Raphie !)
Emilie : Moi, j'ai été un peu sonnée que tu puisses chanter cette
chanson, ça t'allait très bien.
JL : Je suis pas d'accord, Emilie (Sur son étonnement, je suppose ?).
Moi, je trouve qu'elle s'en est bien sortie vocalement, elle a quand
même donné de la puissance.
Alexia : Maud, tu peux la mettre dans une pièce ou au milieu d'une
foule, elle illuminera. Elle a le mordant, même si elle était avec Ely
et Julie Zenatti, elle en a imposé, peut-être pas par la voix. Elle a
prouvé qu'en bossant...
Ely : En chantant, c'est toi qui me faisait sourire, tu fais tout
pétiller.
Raphie : Ce que j'ai dit hier, je le pense toujours aujourd'hui. Y a
des faussetés, la chanson vocale, c'est pas forcément ton truc, mais tu
fais quand même partie des meilleurs, cette année, pour moi (Oui, on
avait cru comprendre) parce qu'à chaque fois, tu nous racontes des
histoires. A la base je suis pas très attirée par les filles, les
discussions de filles, ça me gave un peu, toi j'ai envie que tu me
raconte la suite. Mais moi, je veux bien te porter... (Une ébauche de
commencement de critique ?) Mais ce problème de justesse, il va mieux
(Ah non, fausse alerte) et à côté de Julie Zenatti, t'as pas le droit à
la moindre erreur, le moindre petit problème, tu le vois et tu
l'entends. Là je trouve que tu avais ta place, on avait trois
personnages différents et chacun avait sa bonne place, j'avais
l'impression de ça. Et à écouter y a pire, y a vraiment pire. Pour mes
oreilles, j'écoute des choses beaucoup plus désagréables (des noms !),
à la radio (bon tant pis). Pour le moment, ça va. Mais y a quand même
un moment où il va falloir qu'il se passe un truc (Ah ? une ébauche
de... ?).
Ely : Moi, je vois de plus en plus ma posture. Moi, je vois ma posture.
J'ai l'impression que mon bassin part en avant quand je marche, ça se
voit encore plus dans cette robe.
Raphie : J'ai pas fait très attention à ça (Oui, on sait bien que tu
n'as regardé que Maud) mais si tout le monde l'a remarqué...
Pierre : Quand je l'ai vue approcher, on la voyait en contre-plongée,
je me suis dit « quelle classe ! ».
Raphie : Moi, j'ai pas encore remarqué ça, parce que t'es dans la
chanson. Si j'avais pas d'interprétation, on verrait que ça. Tu vis
avec ton corps, avec ton visage, tes mains, tes cordes vocales. Donc
là, je m'en fiche, je trouve que ça attire pas le regard plus que ça.
JL : Non, on le voit parce qu'on la connaît.
Raphie : Céline Dion, Lara Fabian, y a plein de gens qui ont des
postures. Parce que si tu dégages rien, au moins tiens-toi
correctement.
Ely : C'est vrai qu'il y a trois personnalités différentes. Je me
demandais si ça allait faire un trio.
Raphie : Oui. Ça fait un vrai trio. Maud, tu l'as quand même bien vécu
ou non ? (Elle abuse. D'habitude, elle s'en tape de comment ils l'ont
vécu quand ils ont été nuls.)
Maud : Non, au niveau de la voix, j'aurais tellement voulu montrer ce
que je sais faire et je me serais mis des claques en sortant.
Ely : Y a un endroit où t'étais vraiment dans ton truc.
Maud : Je pensais que c'était pire que ça.
Raphie : Oui, parce que là y a rien de grave.
JL : La chanson te dessert plus qu'elle te sert (Pprends ça dans les
gencives) mais t'es carrément à la hauteur.
Raphie : Tu voudrais aller dans quoi ? (Elle demande à Maud ce qu'elle
voudrait chanter. Non mais je rêve.)
Maud : Pull marine, les trucs comme ça. Les trucs comme ça (La chanson
Couvre-moi), c'est pas mon truc. Ça m'a mis les nerfs, je me suis dit
c'était le moment d'essayer de montrer. C'est pas mon registre.

Chloé, La mai
Avatar
Garance
Maitre Po avait soumis l'idée :
"Virginie Renoncé" a écrit
Argh... Grance, je t'en supplie, est-ce que tu peux renvoyer ce post
avec un autre format que l'utf-8 ?



Mais bien volontiers, Vrginie.



Ne me laissez pas mourir bête, tous les deux, expliquez-moi comment on
fait et qu'est-ce qui a changé !

--
Garance
Avatar
Sirius
Au sommet de son art, Garance a pondu :

Ne me laissez pas mourir bête, tous les deux, expliquez-moi comment on
fait et qu'est-ce qui a changé !



Dans Outlook :
Format > Codage > Latin 9 ISO (et pas Unicode UTF-8)

Merci pour ce transcript, Garance.
Avatar
Garance
Sirius a utilisé son clavier pour écrire :
Au sommet de son art, Garance a pondu :

Ne me laissez pas mourir bête, tous les deux, expliquez-moi comment on
fait et qu'est-ce qui a changé !



Dans Outlook :



J'utilise pas ça,

Format > Codage > Latin 9 ISO (et pas Unicode UTF-8)



mais j'ai à peu près compris ce qu'il faut que je fasse la prochaine
fois, merci !

--
Garance
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Barbara
Garance wrote:
Allez, c'est parti. Bon courage aux lecteurs et lectrices, pardon pour
les fautes, relu qu'une fois.



Bravo pour le boulot !!
C'est chouette, moi qui ressors toujours frustrée par les 15 dixièmes de
secondes de débrief des quotidiennes :-/

Barbara
Avatar
Garance
Virginie Renoncé a utilisé son clavier pour écrire :

C'est Word le coupable. Mais je sais pas vraiment ce qu'il faut faire.



Je crois que j'ai une petite idée, pour les éventuelles prochaines
fois.

En tout cas, chapeau, ça a du te prendre un temps fou...



Une petite dizaine d'heures, par là.

J'avais
jamais lu (ni vu) de debrief, ça m'a permis d'imaginer. Ca doit être
horrible à vivre pour les élèves.



Je les trouve plutôt zen, pour l'instant. Et ils vont finir par
comprendre qu'il faut juste dire "Oui Raphie" en espérant qu'elle passe
vite à quelqu'un d'autre (Et alors ce sera très très chiant).




--
Garance