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[SA6] Debrief intégral [méga super long]

23 réponses
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Garance
Alors c'est interminable, personne n'est obligé, m'engueulez pas ! Une
seule relecture, donc forcément plein de fautes, j'assume, pas peur.

Pour le codage de caractères, merci à tous ceux qui ont essayé de
m'aider. Cette fois, j'ai tenté d'importer le message sous Open Office
Writer, avec le codage iso-8859-15, puis de l'enregistrer comme ça.
Dites-moi ce que ça donne ?

/message perso on
Sinon, pour mon courageux admirateur secret anonyme, merci de ne pas
quoter tout le debrief quand tu m'insultes par mail, ce serait vraiment
sympa, ça prend deux plombes à charger et en plus je l'ai déjà sur mon
pc. Merci, bisous.
/off

Impressions générales

Bastien : Mieux que la semaine dernière. Quand on voit les notes, ça
allait jusqu'à 17 !
David : D'un point de vue prestations, y a eu des trucs mieux que la
semaine dernière, on nous a félicités, hier. Mais d'un point de vue
global, je pense que celui de la semaine dernière était mieux.
Nicolas : j'ai eu l'impression que tout le prime s'est déroulé
tranquillement. Y a pas eu de problème, même dans les coulisses. On
s'est pas trop fait crier dessus. J'ai eu l'impression que tout le
monde savait où aller et quoi faire.
Bastien : A part être resté coincé tout seul sur le T, ça allait.
Raphie : Oui, il faut être à l'écoute des autres, t'as oublié ton
neurone dans les coulisses. Ouais, ça m'a fait rigoler sur place,
mais...
Brice : on se sent plus à l'aise, on gère mieux le stress.
Ludovic : Il y a plus d'écoute. Au dernier morceau, le ralenti de la
fin, on était mieux qu'en répète.
Judith : C'est la première fois que je prenais vraiment du plaisir et
que j'étais pressée de retourner sur scène.
Faustine : Je suis très déçue de ce que j'ai fait.
Raphie : Nous aussi, on était même très en colère. La nuit est passée,
on va voir tout ça. Mon point de vue et celui des autres professeurs,
c'est que c'est globalement de mieux en mieux. Dans le détail, il y a
eu des petites choses faiblardes.
Top respect à toi, Gaël, tu nous as fait une prestation très juste,
très naturelle, pleine d'énergie mais bien canalisée, c'est ce que
j'attendais de toi. On était assez contents. Et puis Cyril, c'était
assez joli, ce que tu nous as fait, aussi. Voilà, il commence à y avoir
de sacrés bons moments, pourvu que ça continue.

Chanson de groupe : Laissez-nous chanter (Gold).

[Plantage du lecteur de CD pendant la chanson.]
Quelqu'un : Il faut souffler dans le lecteur de CD.
Raphie : Je te laisse faire, alors. Moi, je fais ça qu'en heure CSA [Et
euh tu fais beaucoup d'autres trucs coquins comme ça en heure CSA ?].

Bastien : y a des micros qui marchaient pas [celui de Brice].
Raphie : Oui mais Bastien, occupe-toi de tes soucis. Bon, ça peut
arriver, c'est fait. Sinon, y a de l'énergie, y a tout ce qu'il faut,
mais c'est faux. Vous mettez du temps à être précis et à garder cette
précision. Sinon, c'est très sympa.

Cyril : y a trop de gens qui t'aiment (avec Hélène Ségara).

[Brice a la larme à l'oeil au bout de trois secondes, Ludovic aussi
commence à trembler du menton. C'est la vodka d'hier soir qui ressort
par les yeux ou c'est qu'il y a vraiment truc que j'ai pas capté, avec
Cyril ?]

Cyril : J'aime bien embrasser les artistes ! J'ai apprécié ce moment,
je m'en suis pris plein la gueule dans tes cours, les reproches, les
reproches, les petits conseils... Oui, parce qu'en interview aussi, ils
m'embêtent là-dessus : " Est-ce que t'as pas peur des cours de Raphie
"... [Je comprends : moi aussi, j'ai peur de Raphie. Tout le monde a
peur de Raphie, normalement.] Donc j'ai essayé de rentrer un peu plus
dedans. C'est difficile, avec Hélène, en face, qui sourit tout le
temps, même si c'est pas drôle. J'ai essayé de m'accrocher, elle m'a
mis en confiance pendant les répètes. Ça s'est bien passé. Quelques
soucis de justesse quelquefois. Je pense que c'est parce que j'ai
commencé le premier. Mais sinon pour moi ça a été un bon moment.
Raphie : Sur le moment, comment tu l'as vécu ? Tu pensais à quoi, il se
passait quoi dans ta tête ? [Raphie, arrête de croire qu'il se passe
des trucs dans leur tête !]
Cyril : Je faisais comme si je lui parlais, et je pensais aussi à
Marina, par rapport à son petit ami, que pour lui il y a trop de gens
qui l'aiment par rapport au fait qu'elle fait la Star Academy. J'ai
pris un peu de tout ça et j'ai fait un seul bloc.
Raphie : Votre avis ?
Brice : C'est touchant, c'est beau.
Raphie : C'est tout simplement beau, c'est ce que j'appelle des petits
moments de grâce. J'avais l'impression que c'était votre histoire à
tous les deux. Je me posais pas de questions, je me faisais pas de
souci. Hélène vient tous les ans sur le plateau, elle est très
généreuse. Je m'inquiétais un peu pour ton interprétation et la façon
dont tu allais gérer ça. J'ai même eu plus de choses sur place qu'à
l'écran. Ça passe très bien, mais sur place, j'avais encore plus de
choses, vous étiez sur un grand écran, on voyait tout ton visage, tes
expressions, donc je me disais " C'est possible ". C'était un super
moment, tu as eu les notes en fonction. Très joli moment, à renouveler.


Cynthia : Crazy in love (avec Beyonce)

Cynthia : J'aurais pu faire beaucoup mieux que ça.
Raphie : Oui, largement !
Cynthia : J'étais trop concentrée sur des détails. Je suis déçue par
certains trucs. J'aurais pu plus danser avec elle, plus communiquer
avec elle, un petit peu plus m'amuser. A la dernière minute, on a
changé les parties, comme je les connaissais pas, j'ai dû regarder le
prompteur, donc j'ai pas pu danser comme j'aurais voulu. Mais je suis
ravir d'avoir rencontré une telle personne et d'avoir partagé un tel
moment avec elle.
Raphie : Je voudrais que tu me racontes l'histoire de la chorégraphie.
Cynthia : On est venu me chercher et on m'a dit : " On a un quart
d'heure pour apprendre la choré. Quand elle est arrivée, on a changé
toute la mise en scène. On avait appris tout le début, comment arriver
(je devais arriver dès le premier couplet), on a tout changé : le
manager voulait qu'elle fasse toute la première partie toute seule.
Donc, on ne m'a introduite qu'au deuxième refrain. Et puis après, elle
a préféré qu'on vienne au milieu et qu'on bouge ensemble et ça se
termine comme ça.
Raphie : En gros, tu t'es tapé une chorégraphie pour rien. Je voulais
que ça se sache, c'est important de savoir ce qui se passe dans les
chorégraphies.
Dominique : Deux stars sur le plateau.
Cyril : J'avais peur, au début : c'est quelqu'un qui sème facilement
les autres sur scène, et Cynthia s'est vraiment accrochée, elles
étaient toujours ensemble, c'est deux copines qui s'éclatent.
Cynthia : Elle a vraiment voulu qu'on fasse le truc ensemble. Le
manager ne voulait pas. Elle a dit : " Non, soit je retourne avec elle,
soit on reste là toutes les deux. " J'ai trouvé ça impressionnant,
toute la personne que c'est.
Elfy : Dès que tu arrives, elle est avec toi.
Cynthia : Quand elle est arrivée en répète, elle m'a tout de suite fait
un compliment, elle se pose pas en reine du R'nB. Elle est une personne
normale. Elle est foncièrement gentille.
Cyril : Là, t'aurait pu le faire, lui arracher un cheveu ! [Avis aux
artistes : y a une collec de cheveux de stars en cours au château]
Raphie : Je t'ai trouvée d'un professionnalisme étonnant [hmm je sais
pas si c'est très gentil, ça...] J'ai vu un vrai duo, je t'ai jamais
vue comme figurante, t'étais là, sur place et derrière ma télé, tu
chantes super bien, tout va bien, quoi. Ça baigne, c'est un très
chouette moment, pas évident du tout et voilà, là, fallait le faire. On
se fait vite écraser avec une nana comme ça. Ça a pas du tout été le
cas, donc chapeau bas, miss !

Ludovic et David au piano : " Love me please love me " (Polnareff)
Potiches : Judith et Dominique

Ludovic : Je suis fier, pas du résultat, pas de ce que je viens de
voir, mais je suis fier d'avoir relevé un défi encore. Comme j'ai
toujours dit, jusqu'à présent, j'ai jamais joué un morceau de piano de
A à Z, c'était juste un hobby, j'avais jamais pris le temps de
déchiffrer un morceau ou de jouer un accord. J'avais jamais fait ça,
devant du monde, mes parents ont du m'écouter deux ou trois fois jouer
du piano. Quand Mathieu m'a dit ça, j'ai dit " pourquoi pas, allons-y
". C'était la première fois que je jouais et que je chantais en même
temps. Au niveau de la voix, j'étais pas en forme. Je m'attendais à
mieux, au niveau des voix de tête, en répète ça passait toujours. Il se
trouve que le matin j'étais enroué, je le suis encore.
Nicolas : Il était malade, donc c'est normal.
Raphie : On n'est pas malade quand on est sur scène. Depuis que j'ai vu
Lara Fabian chanter avec 40° de fièvre au Palais des Sports... On n'est
pas malade, sur scène. A part ça ?
Bastien (à David) : je suis très impressionné par la façon dont tu
joues au piano.
Raphie : Oui mais on parle de Ludo.
Brice : Tu t'es laissé crisper par le fait que tu étais au piano et à
la voix ? Qu'est-ce qu'il faut faire dans ce cas ?
Raphie : C'est difficile de faire un choix. Jasmine m'a laissé un
message pour m'expliquer tout ça. On n'est pas censés savoir tout ça.
Le défi n'est pas complètement relevé : c'est faux, le placement est
très carré, c'est pas fluide, ça manque de groove. David, quand il
ouvre la bouche, il se passe un truc. Toi, tu essayes d'être dedans,
mais c'est laborieux. Il me manque l'essentiel dans cette chanson :
l'émotion, la séduction, surtout, que ce soit chez lui ou chez l'autre.
Judith : Pourtant on était là ! [haha !]
Dominique : La séduction du point de vue vocal ?
Raphie : A tous les points de vue. Vocal, émotionnel, tout ça. Là, t'es
en train de séduire à fond, là ?
David : Ah non pas du tout.
Raphie : Moi, ça me manque. " Love me, aime-moi, s'il te plaît,
aime-moi "
Est-ce que tu t'es mis dans la peau de ce mec-là ?
Ludovic : Ça s'est pas vu.
Raphie : Ah oui, c'est resté très intérieur ! [à Dominique et Judith]
Vous deviez rester immobile sur les pianos ?
Judith : On ne l'avait jamais fait en répétition.
Dominique : Ils nous ont dit de rester là, de les regarder et c'est
tout.
Judith : C'est ça, comme des cruches [quelle impressionnante lucidité
!] Je savais pas ce qu'elle faisait elle...
Dominique : On n'a pas eu le temps, on s'est mises là, comme deux
statues et voilà.
David : Moi, je suis satisfait par rapport au truc, le défi double
piano me plaisait bien, surtout avec Ludo. La chanson, c'est pas
forcément mon délire, elle monte assez haut, je l'ai interprétée à ma
manière. La mise en scène, le piano face à face, on avait à gérer les
filles, il fallait qu'on se regarde aussi, plus les caméras, plus la
concentration sur le piano, plus la voix, je pense que j'ai fait le
maximum sur cette chanson.
Raphie : Comme toutes les semaines, à chaque fois c'était au maximum !
David : Si, on fera mieux, mais j'avais trop de choses. Pour séduire
une fille que j'ai pas envie de séduire, je suis obligé de me
concentrer [PAF Judith !]. Ça aurait pu être mieux, c'est sûr, mais
c'était pas évident.
Raphie : J'ai jamais dit que c'était évident et vous n'aurez jamais
rien d'évident.
David : Je pense qu'il y a des choses plus faciles que ça. Je me suis
pas vautré. Je suis satisfait.
Raphie : Non, mais c'est pas la peine d'attendre qu'il y ait une
vautrade pour parler des choses. En ce qui me concerne, vous êtes en
pleine séduction dans cette chanson. Toi, avec la voix et ton placement
rythmique, ça peut faire illusion, mais Ludovic, pas du tout, et c'est
l'avis de tous les membres du jury. Donc, il faut en tenir compte.
David : Oui, mais bon, une fois que c'est fait...
Raphie [énervée] : Oui, d'accord. Donc on va enchaîner.

Elfy : " Toi mon amour " avec Marc Lavoine
Elfy : Qu'est-ce qui s'est passé, en fait, au moment des notes ? Je
suis en parano depuis hier soir : je t'ai vu faire un grand " Non non !
", j'en ai même parlé à Richard.
Raphie : Ah oui, il y a eu un échange de boîtier.
Elfy : Ah ? j'ai cru que t'étais pas d'accord sur une note. Et tu m'a
mis combien ?
Raphie : 14... J'ai bon ? T'es en parano depuis hier ??
Elfy : Oui, parce que c'est ce que tu dis et ta note qui ont le plus
d'importance pour moi. J'aurais juste aimé que la chanson dure une
heure et demie [Ah ouais moi aussi je chanterais bien une heure et
demie " Toi mon amour " avec Marc Lavoine...] Il est très généreux, il
m'a proposé plein de choses, il avait plein d'idées, il a été très
gentil, je me suis... Du bonheur et du plaisir. Voilà. Vraiment.
Nicolas : C'était mignon.
Bastien : Ils étaient vraiment ensemble.
Cynthia : C'était un échange, on la sentait bien dans tout : ses
vêtements, sa coiffure... Je suis sûre que tu t'es sentie belle.
Elfy : Y a mille choses, je fais des grimaces.
Raphie : Ecoute, ça, y a que toi qui le sais. Tu peux me faire
confiance, si je bloque pas...
Elfy : Et sinon les trois notes fausses que j'ai faites n'auraient
jamais dû être. J'attends d'être vraiment satisfaite à 300 % et là je
le suis pas.
Raphie : Je suis d'accord avec tout ce que vous avez dit, sauf que j'ai
assisté à la répète, et que j'ai préféré la répète. Ça arrive, il peut
y avoir une petite magie, je t'ai trouvé plus touchante à la répète
qu'au prime. Il y avait pas du tout de fausses notes. Ça coulait de
source. Peut-être que le direct, le public, ça t'a fait garder un tout
petit peu plus de distance que ce que j'avais vu aux répètes. Mais
attends, un 14 de ma part...! A partir de 12, ça commence à être bien,
chez moi. Mais si j'avais pas assisté à la répète, je t'aurais
peut-être mis 15 ou 16. C'était vraiment très bien.


Jean-Charles : " Respire " de Mickey 3D
Il est rouge brique et commente pendant la chanson " Holala la honte !
" Il se cache derrière son coussin dans le plus pur style Maud de la
Starac 5.
Jean-Charles : Aïe Aïe Aïe ! J'ai pris le tic de Gaël [il a sautillé
pendant toute la chanson, la caméra avait du mal à le suivre en gros
plan]
Raphie : Gaël ! Sors du corps de Jean-Charles !
Jean-Charles : J'ai pris le truc qu'il faisait à la répète.
Raphie : Qu'est-ce qui s'est passé, au début ? [Il a complètement raté
les trois premières phrases]
Jean-Charles : La tonalité, c'est difficile de la choper, j'ai perdu
confiance, je me suis mis dans la tête " Je vais pas choper la tona...
"
Raphie : Si on se dit " Je vais foirer ", on foire, c'est clair. Tu
t'es super bien rattrapé. Ça aurait dû commencer avec cette énergie-là.
Tu sais, y a des cardiaques, dans le jury, il faut que tu prennes ça en
compte, soyez cools, on va pas finir la saison ! Tu nous as fait peur.
Non, c'est super bien rattrapé, c'est ton truc à toi. J'adore cette
chanson par Mickey 3D, mais c'est ton truc à toi, ça t'apporte un truc.
Jean-Charles : Oui, ça m'a branché après. Les paroles, j'aime beaucoup.
Raphie : je trouve que c'est une bonne voie vers laquelle tu pourrais
aller éventuellement. Ça te correspond assez bien, je trouve. Sinon,
c'est tout ? [Personne ne dit rien]
Jean-Charles [soulagé] : Moins y en a, mieux c'est !
Raphie : Non, mais ça a pas été la cata, tu t'es bien rattrapé.

Marina : sa compo sur les élèves
Nicolas : En principe, on devait arriver en faisant la gueule, mais je
vois que tout le monde a éclaté de rire.
Raphie : Je t'écoute, Marina.
Marina : Ça s'est bien passé.
Raphie : Comment tu te trouves, là ?
Marina : Ça va, y a juste la fin où j'ai compris ce que tu voulais
dire, je suis crispée.
Raphie : A la fin, ça m'a pas gênée, c'était rigolo, c'était pas
présent dans toute la chanson.
Marina : J'avais peur que ça passe pas, le public, je me suis dit qu'il
suivrait. Mais j'avais peur qu'eux prennent mal la chanson.
Raphie : Personne n'avait rien écouté ?
Marina : Quelques-uns avaient entendu leur partie. Donc c'était sympa,
je me suis trouvée bien, souriante, j'ai eu le ton comme je voulais.
Gaël : Elle nous a fait un cadeau, c'était super. C'est bien écrit.
Raphie : Je suis d'accord avec le petit bémol qu'a mis Pascal sur la
mélodie. La partie " ça balance ", ça, c'est top, mais les couplets...
Marina : J'avais tellement de débit, et c'était un peu juste au niveau
timing.
Raphie : Sacrée performance, j'ai retrouvé le petit bout de nana avec
sa gratte et qui arrive à tenir une salle de 2000 personnes. Super
moment.

Nicolas : J'irai au bout de mes rêves, avec Garou
Nicolas : Je croyais que j'avais plus bougé sur scène. A voir, non.
Dominique : je l'ai vu plus bouger aussi qu'à la télé.
Nicolas : Déçu. Tout le monde m'a dit que la caméra rapetissait les
mouvements, que ce que tu fais en scène, on voit que c'est plus grand
que ce qui passe à la télé, la preuve là : je pensais vraiment avoir
bien bougé et on me voit pas beaucoup bouger.
Raphie : Moi, j'étais sur place, et par rapport à Garou, il ne bouge
pas beaucoup plus, mais il a plus d'assurance.
Nicolas : C'est vrai que je me sentais plus libéré en répète que dans
le prime, ça doit venir de là, c'est un gros tort. En répète, on s'est
vraiment lâchés, le peu de monde qui l'a vu était même surpris de ce
que j'ai fait.
Raphie : On est même venu me le dire. Oui, on est venu me dire "
Nicolas, il a tout déchiré à la répète ".
Nicolas : Voilà, la foirade est là. Sinon, vocalement, je suis content
de moi parce que j'arrivais pas à la passer, cette con de note, je suis
content de moi. C'est à toi que je le disais : en principe, quand je
force, je me recroqueville sur moi-même, tout contracté. En même temps,
ça va vite. Je suis quand même content, parce que ce que j'ai vécu,
c'était vachement court, j'avais l'impression qu'on était deux potes.
En même temps, je suis hyper froid avec mes potes. J'avais l'impression
d'avoir un grand sourire, j'étais content.
Dominique : Il est plus à l'aise sur la scène, on voit qu'il a le
regard... Il regarde plus le public, il est plus dedans.
Ludovic : Il a une assurance vocale, le physique doit suivre.
Dominique : Il est en train de le faire.
Gaël : Tout va en montant chez Nicolas.
Ludovic : Oui, y a une progression, c'est pas comme chez certain !
Raphie : Tu te fais du mal, Ludo ! Oui, je suis assez d'accord, ça
avance. Alors on aurait jamais dû me dire " Nico, il a tout déchiré aux
répètes ". Je m'attendais à voir deux mecs à niveau égal. Et là, tu
sens qui est le patron, à voir les deux, sans connaître. Si tu connais
ni l'un ni l'autre, tu vois tout de suite. Il a un petit côté passif.
J'ai adoré une phrase, une expression " J'effacerai ton nom ", à la
fin. Quelque chose qui se passe sur ta gueule. Faut pas que tu hésites
une seconde. T'es expressif dans la vie, avec les yeux, quand tu
rigoles, tu as tout le visage qui rigole, quand tu es contrarié, ça se
voit. Je voudrais retrouver ça quand tu chantes, surtout avec
quelqu'un, mais on avance. Moi, je suis très contente.

Faustine et Judith : Vivre avec Hélène Ségara
[Judith passe une partie de la chanson à râler à propos de sa coiffure.
Faustine est catastrophée, y a de quoi !]

Judith : J'ai un problème avec mes cheveux.
Raphie : Tu sais quoi, on va passer à autre chose, parce que tes
problèmes capillaires, depuis trois semaines...
Judith : Encore une fois, soit je comprends pas ce qu'on me demande,
j'ai l'impression de pas avancer. D'en être toujours au même point. Je
stagne, je suis abonné au 12,6 et je stagne tout le temps. Ce que je
vois, c'est pas que ça me convient, mais je vois pas ce que j'aurais pu
faire de plus. En effet, j'ai deux fausses notes à la fin, j'ai pas
entendu que je les avais faites. A part ça, l'interprétation, j'ai
essayé de penser à rien et de me mettre à la chanson, comme on me
l'avait demandé. Michael Jones a dit que j'avais réussi à le faire,
donc j'étais contente. Voilà, j'avais trois phrases, j'étais notée sur
trois phrases... Voilà, je sais pas trop quoi dire, j'ai l'impression
de stagner.
Raphie : Moi, j'ai mis pour toi : " Ça manque de vie ", mais c'est une
chanson tellement difficile, tellement compliquée. Je pense que tu as
fait ce que tu as pu là-dessus, c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Judith : Je fais ça, je peux rien donner de plus, c'est pas vraiment
moi-même, je me sens pas moi-même vivante, je prends pas forcément du
plaisir. Ça me fait plaisir de le faire, parce qu'il y avait hélène
Ségara, la robe super jolie, ça me fait plaisir de le faire, tout ça...
[censure pendant qu'elle parle] Je pourrai pas faire mieux que ça.
Raphie : C'est quoi, " des choses comme ça " ?
Judith : Je sais pas comment expliquer, c'est peut-être pas mon truc.
Raphie : Mais c'est quoi, " des choses comme ça " ?
Judith : Des choses calmes, posées, c'est sympathique mais c'est pas là
où je peux donner le meilleur de moi-même, en fait.
Raphie : votre avis ?
Elfy : C'est difficile, elle est plus dedans que Faustine, c'est
déséquilibré.
Judith : C'était le challenge de la chanson, c'était de rentrer dedans.
Raphie : C'est ce qu'on s'est dit, tu as fait ce que tu as pu dessus,
c'était une chanson difficile. Globalement, tu t'en sors assez bien.
Mais tu vas pas te retrouver avec des chansons qui ont la pêche, vous
allez tous vous retrouver avec des moments où il va falloir sortir des
choses. Toi, c'était dans le truc, tu as fait ce que tu as pu avec ce
que tu étais, mis à part les petites faussetés, ça passe.
Faustine : Moi, c'était désastreux, comme on a pu le voir.
Elfy : Tu as eu un problème avec ta voix ? On t'a entendue tousser.
Raphie : Oui, trois fois.
Faustine : [Elle se met à pleurer] Je vais pas m'expliquer, ça sert à
rien.
[Raphie insiste]
Faustine : Déjà, l'interprétation, c'était à chier.
Raphie : Ça vient de quoi ?
Faustine : y a eu des choses avant et pendant en fait, quand on a une
excuse... [c'est pas très cohérent, au début, on comprend pas trop ce
qu'elle veut dire, à la fois elle a des excuses et aussi qu'elle sait
bien qu'elle a toujours des excuses, quoi] J'avais pas beaucoup de
phrases et à chaque phrase, pendant les répètes, elle m'a dit : " Les
notes que tu as, c'est les plus dures, donc on va changer. " Et en
fait, ils ont pas changé, sur le prompteur. Je me disais " J'espère
qu'ils ont pas oublié de changer ", avec Jasmine, on avait vu juste
avant que ça avait changé et j'avais des notes moins dures à faire.
Voilà. J'ai pas bougé, aussi. Y a beaucoup de choses, mais rien
n'excuse ce que j'ai fait là. J'ai aussi un souci de voix, mais tout le
monde en a, c'est normal, ça arrive.
Raphie : Non, tousser dans un micro, c'est assez rare. Ça se fait
discrètement.
Faustine : Je les fais discrètement.
Raphie : Ah bon ? Y a juste deux mille personnes et deux millions de
téléspectateur qui t'ont entendue !
Faustine : Je vais tout faire pour essayer que ça se reproduise pas. Je
voudrais dire aussi, on m'a fait essayer qu'une chanson, cette semaine.
Raphie : Et si ça continue, tu en auras de moins en moins.
Faustine : Et comme Judith, je voudrais passer un message pour dire que
mon style, c'est de bouger un peu sur scène.
Raphie : Je t'ai pas vue te battre pour chanter sur scène à mon cour,
mardi. Donc, c'est bien de réclamer des choses, encore faut-il être à
la hauteur. Je vais pas m'étendre sur le sujet, Faustine, parce que
j'en suis un point où je ne sais pas quoi faire avec toi. On t'explique
un truc, deux heures après, il ne reste plus rien. On a tous le même
avis. Tout ce qu'on te dit depuis trois semaines, y a rien qui reste.
Je vais pas m'acharner sur toi [pourtant c'est pas l'envie qui manque
!] J'ai pas envie de te faire de la peine, je veux pas te faire de mal,
je crois juste qu'on est vraiment pas du tout sur la même longueur
d'onde. Y a vraiment un gros problème de communication et de
compréhension. C'est pas normal qu'en ayant travaillé toutes les deux
jeudi, tu me redemandes hier " Quel conseil tu me donnes pour ma
chanson ? "
Faustine : Parce que j'y arrivais pas.
Raphie : Oui, mais je peux pas me mettre à ta place.
Faustine : On m'a dit de demander conseil aux professeurs.
Raphie : Oui mais tu demandes un peu tout à tout le monde. Je suis à ta
disposition pour travailler, mais tu ne viens pas ! Je vois quelqu'un
qui essaye d'éviter tout un tas de choses parce que tu es morte de
trouille, et quand on est morte de trouille, on ne peut pas faire ce
métier.
Faustine : Sur scène, j'ai pas peur.
Raphie : Oui, je sais pas où tu montes sur scène d'habitude. Moi j'ai
jamais vu ça. Y a rien, tu ne retiens rien, tu n'as essayé de
t'accrocher à rien ! C'est terrible, on a tous le même discours. On se
parle beaucoup de chacun de vous entre profs, on fait un point
régulièrement pour que le travail soit le plus cohérent possible et
personne n'a la solution en ce qui te concerne. Si tu as la solution,
c'est super, mais il faut et que tu écoutes ce qu'on te dit, et que tu
le mémorise. On a l'impression que ça s'en va. Y a une phrase, dans
cette chanson : " aimer plus que l'amour même ". Si on sait pas de quoi
on parle, faut pas le faire. C'est tout. J'enchaîne.

Dominique : What's going on (pas trouvé de qui, désolée...)

Dominique : Ça a été très difficile. Parce que... contrôler la danse et
la voix, ça a été très difficile. Mais je suis contente. Parce qu'avec
Kamel, il m'a donné une énergie incroyable pendant la répète,
l'après-midi, il m'a fait confiance et alors je devais absolument faire
le mieux possible. Je dois travailler sur la voix et sur la danse, s'il
y a une autre chorégraphie, si ça se répète, je dois travailler
beaucoup sur ça.
Raphie : Je pense que ça se répétera, vu le résultat qu'on a eu !
Dominique : Mais c'était moi, j'étais dans ma folie... Voilà.
Nicolas : Y a plus que la chorégraphie, la façon d'être bourrée au
début...
Quelqu'un : C'était un bout des Misérables.
Gaël : Elle joue avec la caméra, elle est super souriante, y a
plusieurs palettes, moi je suis fan.
Raphie : Avoir le pouvoir sur scène, c'est ça. On a tous l'impression
qu'on est chez elle. On met la note un peu tôt, pour des raisons
technique, une fois qu'on a noté, on regarde les petites annotations
qu'on met et tout le monde avait mis " Elle est chez elle ", et on
s'était pas du tout concertés. T'as peut-être eu des difficultés, mais
ça ne s'est pas vu, c'est un tableau que tu maîtrises, on a
l'impression que tu fais ça depuis je ne sais pas combien de temps.
Kamel, bravo, parce que c'était magnifique ! Mais lui, dès qu'il boit
un peu d'alcool, il fait des choses incroyables ! Moi, je suis rentrée
dans ce délire parce que j'aime beaucoup ce que tu proposes et j'étais
pas la seule, donc, c'est rassurant aussi à ce niveau-là et donc, on
continue, encore encore ! Merci beaucoup. On va te faire faire des
trucs de dingue, faut que tu t'y attendes.

Medley Beatles : Brice - Can't buy me love, Céline - Help, David
Ludovic et Céline - Hard days night
[Ils ont tous des guitares pour faire genre, et ça fait même pas genre
puisqu'ils ont à peu près tous les doigts à vingt centimètres des
cordes]
Nicolas : C'est difficile de jouer de la guitare en chantant !
Raphie : Mais c'était pas vous qui jouiez ? Mais c'est incroyable ?!
Comment ça va, Brice ?
Brice : Ça va, j'ai kiffé le moment, j'étais bien, ça m'a fait plaisir
de faire les Beatles, j'ai commencé à jouer sur Help avec les copains
dans un grenier, c'est un groupe que j'adore, qui a marqué.
Raphie : Un petit peu, oui. C'est quoi, ce sublime départ que tu nous
as fait ?
Brice : Les répètes se sont pas très bien passées, à plusieurs niveaux.
Premier niveau : y a eu des réflexions pas très cool. De quelqu'un de
l'orchestre qui savait pas que je l'entendais et qui a fait une
réflexion pas très cool. J'ai tiré un trait là-dessus. A la fin, on
devait répéter Hard days night, on a changé l'ordre des chansons. Et en
fait, au final, on a terminé par Hard days night et on l'a pas répétée.
On l'a fait une fois, le truc, je me suis planté et on l'a pas refait.
Donc je me suis pas rappelé l'accord.
Raphie : J'ai pas non plus bloqué là-dessus, c'était juste une
question.
Brice : Les gens n'ont pas la patience d'attendre que je sois bien. La
vanne que j'ai eu a fait que j'ai pas redemandé à répéter à nouveau,
parce qu'on m'a dit que j'étais casse-couilles [couïes, ouais, je
sais]. J'ai fait recommencer plusieurs fois Can't buy me love, j'ai
demandé à reprendre parce que j'étais pas à l'aise dessus. J'ai entendu
la réflexion qui était pas cool, donc j'ai laissé couler. Voilà pour
l'explication.
Nicolas : tu aurais dû aller le voir, le musicien.
Raphie : Oui, il a raison. Bien sûr, c'est pas évident, mais ça a dû te
pourrir une petite partie de ta journée, ça fait jamais plaisir
d'entendre ça, tu te remets en question à des fins pas très utiles. Je
suis de l'avis de Nicolas, si tu sais de qui ça vient, tu y vas : ça
dure trois minutes et tu as des explications.
Nicolas : Eux, ils répètent bien avant nous déjà, c'est des gros
professionnels. On a jamais les mêmes PBO que ce qu'ils vont faire sur
scène. Donc quand t'arrives sur scène, tu sais pas ce qu'ils vont
faire. Ce qu'il peut dire pour contrer le mec, c'est : " Maintenant, si
vous nous faite des PBO pareilles que ce que vous faites sur scène,
j'ai plus qu'à fermer ma gueule, je dois connaître mes départs. Mais
c'est jamais pareil. "
Raphie : Oui, dans un monde idéal ! Mais y a pas à contrer le mec,
juste lui dire : " Bon, j'ai entendu ce que tu as dit, dis-moi s'il y a
un problème. " Un coup de boule et c'est réglé.
Brice : On sait pas si c'est nous qui sommes lents.
Raphie : T'as pas à te poser la question, si tu entends un truc qui te
plaît pas, tu vas voir le mec.
Brice : Après la chanson, ça s'est arrangé, le mec m'a fait un pouce
[il a levé le pouce pour dire que c'était bien] donc ça a effacé le
truc. Mais j'étais pas au point sur Hard days night à cause de ça.
Après, je suis pas juste sur certains trucs, je trouve ça dommage.
Raphie : comme Michael l'a dit : " Ça swinguait, mais à la française ",
normal, vous êtes français. Non c'était très bien, moi j'ai passé un
bon moment.
Céline : Moi j'avais l'impression de sourire et quand je vois, je fais
la gueule. Même dans mes yeux on voit pas que je souris. Et pourtant
j'en suis sûre, j'ai souri.
Raphie : Au moment de la chanson, pas avant ou après, t'es sûre ?
Céline : On dirait que j'ai peur. C'est ça. Ça me fait chier. Y a des
fausses notes, on dirait que j'ai peur. C'est ça, surtout.
Raphie : Ce que j'ai dit hier soir, ça se voit et ça s'entend : c'est
mou du genou. Mais bon, combien je t'ai mis ? Je crois que je t'ai mis
12. Quand je suis rentrée chez moi, si j'avais dû noter à la maison,
j'aurais mis moins. On a l'impression que tu fais la gueule. On a
l'impression que ça t'emmerde de chanter ça. Bossez devant la glace, on
vous le dit !
Céline : Dans la vie de tous les jours, je suis une petite fofolle. Y a
un blocage.
Raphie : T'es timide, t'es réservée, mais t'es pas molle. Là, c'est
mou, t'es passive, on a l'impression que tu subis. En plus, avec la
guitare que tu avais, t'as pas le droit de bouder. Qu'est-ce qu'elle
est devenue, cette guitare ?
Céline : Aucune idée...
Raphie fait le geste de la piquer.
Céline : La prochaine fois, promis ! Par rapport au prime d'avant, ça
va un peu mieux.
Raphie : C'était difficile de faire moins bien qu'avec Pascal ! Le côté
" Je subis, je suis morte de trouille et je suis impressionnée ",
j'espère qu'on a touché le fond, on ne peut que remonter. Si t'as
l'impression de sourire, va devant la glace et force-toi, que tu aies
l'impression d'être dans le ridicule, et nous, on aura juste ce qu'il
faut, parce qu'avec la trouille, nos capacités sont amoindries.
Ludovic : Tu avais le pied de micro pas au bon endroit.
Raphie : J'ai pas fait gaffe à ça. Je me demandai juste si tu allais
commencer une sieste ou la finir.

[Pause clope pendant laquelle David essaye de s'expliquer avec Raphie,
après la clôture brutale de la discussion pendant son debrief.]
David : Je voudrais plus de conseils.
Raphie : Oui, mais je peux pas t'expliquer comment être plus séducteur.
Mon boulot, c'est inspecteur des travaux finis. Après, je peux pas te
donner la clef des émotions, moi je suis là pour mettre le doigt
dessus. C'est bâtard, comme truc, je te l'accorde, mais je suis là pour
dire " Moi il m'a manqué ça ". Comment tu séduis d'habitude ? Comment
tu rentres en séduction avec quelqu'un ? David : D'accord. Pour moi,
tout à l'heure, j'avais l'impression que ça m'apportait pas
grand-chose. Là, je comprends mieux.
Raphie : Le ton que vous allez prendre, je prends le relais. A partir
du moment où tu fermes la discussion, je la ferme aussi. Si tu m'avais
posé la question...
David : J'ai pas fermé la discussion.
Raphie : Ah si, à partir du moment où tu dis " C'est fait, on va pas
revenir dessus ", c'est fermé.
David : J'essayerai d'être un peu plus attentif sur l'installation des
trucs sur scène. On aurait pu se permettre d'en parler, de dire qu'on
n'était peut-être pas bien.
Raphie : Oui, c'est vous qui êtes sur scène.
David : Quand je dis que je suis satisfait, c'est dans le sens que je
pense que je passe pas pour un guignol sur scène. Mais pas... Voilà et
puis je suis pas non plus le roi de la chanson lente, mais de toute
façon j'en ferai. Je suis content d'avoir discuté de ça.
Raphie : Pas de problème. Si tu coupes, je coupe.


Bastien : Je suis le même, avec Garou

Bastien : [il parle à 25000 mots à l'heure] Mis à part le fait que
j'étais carrément en dessous sur le premier couplet, moitié faux, j'ai
passé un très bon moment. En plus, on m'a dit que j'avais des airs de
Garou [quelqu'un de malvoyant, peut-être ?], alors j'étais content de
chanter avec lui. C'était super, il m'a mis très à l'aise, j'étais
vachement angoissé de chanter avec lui, parce que j'avais envie d'être
à la hauteur et j'avais peur de pas l'être, mais il m'a vraiment
beaucoup rassuré c'est un gars super chaleureux. J'étais super à
l'aise.
Quelqu'un : On dirait père et fils.
Gaël : Le style Garou, c'est le gars qui a vécu, et Bastien...
Quelqu'un : Un truc bien aussi, c'est les sourcils.
Bastien : Je me disais : " Il faut pas que je bouge les sourcils ", je
me suis dit que Raphaëlle allait me...
Raphie : Je t'ai mis 14, je trouve que tu gagnes en sobriété, tu as une
voix très jolie, un timbre magnifique, très précis. On a sûrement des
soucis techniques, je suis passé au-dessus parce qu'il y avait
l'énergie. Juste une boutade : j'ai trouvé très intéressante ta
position " quart de fesse sur le tabouret ".
Bastien : On m'a dit " T'assoies pas sur le truc, mets-toi au bord ",
parce que j'avais des notes dures à passer.
Raphie : Détends-toi, Bastien, t'es speed !
Bastien : Non je suis pas speed !
Raphie : Si si, tu bouffes la moitié des mots.
Bastien : J'ai passé les notes, j'étais content, en répète elles
passaient à moitié. Là, elle sont passées nickel et je suis content de
moi.
Raphie : Tu peux, ça te va bien d'être plus serein. Donc ce serait bien
qu'on continue là-dedans.
Bastien : pas de souci.

Danse du groupe sur la chanson d'Hélène Ségara

Raphie : Je vous cache pas que c'était mieux sur place parce qu'on vous
voyait tout le temps. C'était vachement bien.
Quelqu'un : Et au niveau de l'interprétation ?
Raphie : Les tubes bleus interprétaient beaucoup mieux que les autres.

Gaël : Mala Vida

[Raphie applaudit]

Gaël : Depuis le début, c'est ma meilleure prestation, et c'est la
seule où je suis pas noté ! Je suis content de moi-même. Il y a
beaucoup de choses, des grimaces du visage, parce que je suis concentré
dans la chanson, et pour bouger...
Raphie : Toi, tu le sais, que t'es pas forcément à l'aise, mais moi
j'ai pas trouvé que ça se voyait du tout. En attendant que tu
t'installes et que tu sois plus à l'aise sur scène, avec ce pied de
micro, on a trouvé la solution. J'ai le regard qui est posé, même si tu
le changes, ton regard est bien déterminé, ta position physique est
sûre d'elle, tu te balades, t'es dans le swing, dans le texte, dans
tout, t'as l'air chez toi, t'es habité.
Gaël : Je me disais c'est la dernière fois, je me suis dit " tant qu'à
faire... ", je me suis amusé en fait.
Raphie : Y a plus qu'à s'amuser à chaque fois, maintenant. Même sur des
chansons un peu lourdes, vous pouvez vous créer des trucs. Je suis
super contente, on était tous super contents, parce qu'on t'attendait
au tournant, toi plus particulièrement ! Donc, ça a rassuré tout le
monde, toi aussi, j'imagine. Puis ça va, le petit pourcentage était
sympathique !
Gaël : Surpris agréablement !
Raphie : Ça aussi ça rassure, ça fait du bien, on arrive mieux à te
situer. Maintenant, c'est tout droit devant. On te veut pas de mal, tu
as un univers, on a envie que tu l'élargisse un peu. Toute l'énergie
que tu balances depuis trois semaines, je crois que c'est un trop-plein
d'amour que tu sais pas donner. Tu essaye d'y mettre tout ce que tu
peux physiquement, là c'est un plus intérieur, ça passe beaucoup mieux.
Parce que tu sais de quoi tu parles, ça te plaît, ça se voit.
Maintenant, il faut qu'on arrive à avoir ça tout le temps, pas
seulement sûr des trucs... [espagnols ?] T'es capable, t'es largement
capable, t'as la voix, t'as le mental, je suis sûre que t'as les
émotions, t'as tout ce qu'il faut, y a plus qu'à.
Ludovic : il faut que tu travailles sur tes tics, parce que même en
éval, il le fait.
Raphie : Si t'arrives à te faire plaisir, on doit plus avoir ces
trucs-là, c'est des trucs de recherche, tu cherches, tu réfléchis. Moi,
j'ai envie de voir ça toutes les semaines.

Chanson de groupe : Un autre monde.

Nicolas : Je tiens à dire que j'ai pas pu être dans tous mes états, dès
que je suis descendu, je me suis fait peloter le cul par tout le monde
!
Raphie : Par qui ?
Nicolas : Tout le long, je me suis fait pincer les fesses ! Comment je
peux chanter bien ? En plus, on n'avait plus le prompteur, rien !
Raphie : Par une fille ou par un garçon ? Quelqu'un d'ici ?
Nicolas : Non, dans le public.
Raphie : Ah, c'est moins drôle alors !
Elfy : c'était une fille.
Raphie : Et elle était bien ?
Nicolas : Ouais, elle était bien, en plus ! Mais je savais pas que
c'était elle, au début. Enfin voilà, c'est dur de chanter comme ça,
c'est pas normal !
David : Je me suis planté, y a un moment où on entend " lune " dans "
la terre ", c'est moi. Aux répétitions, avec Eloïsha, on était devant
une caméra, on était censés la regarder du début à la fin, mais au
prime, la caméra était pas sur nous, du coup on n'avait pas le
prompteur, donc je me suis trompé.
[Cynthia aussi s'est trompée dans le texte]
Raphie : L'erreur vient de toi ?
Cynthia : L'erreur vient de moi, oui.
Nicolas : La tête qu'elle fait, en plus !
Cynthia : Je m'en suis pas aperçue, sur le moment.
Raphie : Céline, on s'est demandés si tu dormais juste avant ou si
t'allais dormir juste après.
Céline : J'ai eu un gros coup de barre à ce moment-là.
Raphie : Ah oui ! " J'ai eu un coup de barre pendant un prime ", j'ai
jamais entendu un truc comme ça ! C'est la première fois qu'on me le
fait ! T'as deux de tension quand tu te déplaces, bref, il faut être
sur le coup ! T'as un coup de barre, prends sur toi ! " J'ai un coup de
barre sur un prime " ! Quand vous rentrez, vous arrivez à redescendre
tout de suite ?
Céline : D'un seul coup, j'ai un coup de fatigue, quand on allait
commencer notre truc.
Raphie : Pendant le prime, mais quelle horreur ! Comment vous avez
trouvé vos fringues, globalement ? Tout ce que vous avez vu là,
qu'est-ce que vous en pensez ? Faustine, pas contente, pourquoi ?
Faustine : non c'est pas ça, là c'était bien.
Raphie : Pourquoi j'arrive pas à faire la différence entre quand t'es
contente et quand t'es pas contente ? T'as la même tête. Qu'est-ce que
t'as à dire ? T'étais pas contente de tes fringues ?
Faustine : Si si.
Raphie : J'ai envie de dire " menteuse " !
Faustine : C'est que j'ai du mal avec les robes.
Raphie : Faustine, t'as du mal avec les talons, avec les robes...
Faustine : Non mais, à chaque fois, ils trouvent une tenue à la
dernière minute...
Raphie : Non, le but, c'est pas que tu sois en robe du soir à chaque
fois. Mais y a quoi ? Tu dis des trucs en douce, ça m'énerve. Si t'as
des trucs à dire, dis-les.
Faustine : J'aimerais bien un style un peu plus jeune, ça fait un peu
grand-mère ou des trucs comme ça.
Gaël : Non, des grand-mères habillées comme ça euh...
Faustine : Non, là j'étais contente.
Nicolas : Ça fait pas grand-mère !
Raphie : Globalement, je vous ai trouvé vachement beaux et bien
fringués. Y a pas un moment où je me suis dit : " Houlà ! Ça, ça va pas
". La semaine dernière on était loin du compte.

--
Garance

10 réponses

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Avatar
doyoudoo
Garance wrote:

Dominique : What's going on (pas trouvé de qui, désolée...)



4 Non Blondes - What's Up

J'ignore vraiment comment tu peux ne pas connaître cette chanson...
Avatar
Sasha
Garance a écrit :

/message perso on
Sinon, pour mon courageux admirateur secret anonyme, merci de ne pas
quoter tout le debrief quand tu m'insultes par mail, ce serait vraiment
sympa, ça prend deux plombes à charger et en plus je l'ai déjà sur mon
pc. Merci, bisous.
/off



:-D :-D :-D !!!!! J'y crois pas !!! :-D :-D :-D
Avatar
Garance
Dans son message précédent, doyoudoo a écrit :

4 Non Blondes - What's Up



Merci !

J'ignore vraiment comment tu peux ne pas connaître cette chanson...



Je connaissais la chanson, enfin je l'avais déjà entendue, mais je ne
connaissais pas son titre et bien sûr j'ai cherché de travers sur
Google, qui m'aime pas, au fond.

--
Garance
Avatar
Garance
Sasha a formulé ce dimanche :

/message perso on
Sinon, pour mon courageux admirateur secret anonyme, merci de ne pas quoter
tout le debrief quand tu m'insultes par mail, ce serait vraiment sympa, ça
prend deux plombes à charger et en plus je l'ai déjà sur mon pc. Merci,
bisous.
/off



:-D :-D :-D !!!!! J'y crois pas !!! :-D :-D :-D



Ah si, je le jure, j'ai un admirateur secret sur frtp. Il m'écrit juste
des mails un peu longs, quoi.

--
Garance
Avatar
Stephane Legras-Decussy
"Garance" a écrit dans le message de
news:
Google, qui m'aime pas, au fond.



c'est pas qu'il t'aime pas, il est juste pas près
pour s'engager et avoir une relation stable...
Avatar
Stéphane
Le Sun, 24 Sep 2006 12:57:31 +0200, Sasha <"hazel.nut[hop]"@free.fr> dans
<45166497$0$17759$ disait:
:-D :-D :-D !!!!! J'y crois pas !!! :-D :-D :-D



Ah ben là tu vois quand c'est pas un résumé ça fait 739 lignes au lieu de
250...
Garance, bravo quelle abnégation...

SL
Avatar
Stephane Legras-Decussy
"Stephane Legras-Decussy" a écrit dans le message de news:
4516a19d$0$31406$
près



prêt
Avatar
Garance
Stéphane a présenté l'énoncé suivant :

Ah ben là tu vois quand c'est pas un résumé ça fait 739 lignes au lieu de
250...



Et encore, j'ai pas tout à fait tout eu...

Garance, bravo quelle abnégation...



Oui, mon abnégation n'a d'égale que la longueur des debriefs de Raphie
:)

Allez, si ça peut rassurer ceux ou celles qui se posent des questions
sur ma santé mentale, il se trouve que j'ai un intérêt personnel à
faire ces transcriptions. Si si, c'est la vérité vraie, j'ai une bonne
raison, je ne fais pas que perdre mon temps. Incroyable mais vrai !

--
Garance
HOP !
Avatar
Stephane Legras-Decussy
"Garance" a écrit dans le message de
news:
il se trouve que j'ai un intérêt personnel à faire ces transcriptions. Si
si, c'est la vérité vraie, j'ai une bonne raison, je ne fais pas que
perdre mon temps. Incroyable mais vrai !



une formation de steno-dactylo ?
Avatar
Sasha
Garance a écrit :

Ah si, je le jure, j'ai un admirateur secret sur frtp. Il m'écrit juste
des mails un peu longs, quoi.



Les insultes anonymes, quelle classe, t'as une chance folle ! :-D Tu me
raconteras, hein. ;-)

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Sasha
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