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Sarkozy à Clermont Ferrand, une salle plus que comble

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Nicolas Sarkozy
Président de l'Union pour un Mouvement Populaire


Clermont-Ferrand - Vendredi 27 avril 2007

Seul le prononcé fait foi



Mes chers amis,


Y a-t-il meilleur endroit que la terre auvergnate pour parler de
l’avenir de la France ?

Y a-t-il meilleur endroit pour appeler les Français à dire non au
renoncement que ce lieu sacré où le premier résistant gaulois versa son
sang pour quelque chose de plus grand que sa tribu ?

Y a-t-il meilleur endroit pour dire aux Français qu’ils peuvent
reprendre leur destin en mains que ce vieux pays volcanique où la terre
de cendres et les montagnes de lave se souviennent encore qu’ici un
peuple courageux défit les légions de César au nom de la Gaule tout
entière ?

Y a-t-il meilleur endroit pour appeler les Français non au sacrifice
mais à l’effort, pour parler du travail et du mérite que dans cette
Auvergne où selon Michelet « les hommes ont en eux une force réelle,
une sève amère, acerbe peut-être, mais vivace comme l’herbe du Cantal » ?

Y a-t-il meilleur endroit que votre belle Auvergne, mes chers amis, pour
parler de l’identité de la France, de ce trésor que l’héritage des
siècles a déposé entre nos mains pour qu’à notre tour nous le
transmettions à nos enfants plus riche, plus grand, plus beau que nos
pères nous l’ont légué ?

Y a-t-il meilleur endroit pour faire se lever dans toute la France
l’élan du renouveau qu’ici où les hommes ont toujours travaillé,
toujours prié, toujours pensé, toujours créé, où les hommes tirent des
profondeurs de la terre cette force qui n’est pas seulement la force des
bras mais aussi celle de l’âme et de l’esprit.

Ici, à cet endroit qui est peut-être le vrai centre et le vrai cœur de
la France, ici où la Gaule tenta de devenir une réalité vivante, ici où
semblent converger et se mélanger toutes les influences, tous les
tempéraments, tous les sentiments, toutes les cultures, toutes les
croyances, ici où se rencontrent la France de la mer et celle de la
terre, le Nord et le Sud, l’Occident et l’Orient, ici où sur des pitons
de lave des Vierges noires servent d’intercesseurs entre le Ciel et la
Terre,

ici se noue depuis vingt siècles le mystère d’une France dont l’âme est
enracinée dans son sol, dans son histoire, dans ses mythes et ses
traditions venus du fond des âges, mais dont le regard est tourné vers
le ciel, vers le grand large, vers l’avenir,

ici se noue le mystère d’une France qui répète éternellement les
gestes immémoriaux qui se transmettent de génération en génération et
qui en même temps ne cessent jamais de se renouveler, de se réinventer,
de se recréer.

Tous les Auvergnats ont contribué à faire la France avec leurs mains
autant qu’avec leurs cœurs. Et le souvenir des plus grands d’entre eux
reste vivant dans bien des mémoires françaises. L’Auvergne bien sûr
donna à la France Vercingétorix, mais elle ne lui donna pas que lui.
Elle lui donna l’intelligence pure et l’âme tourmentée de Pascal.
Elle lui donna Michel de l’Hôpital, ce chancelier de France dont on
enseignait jadis aux enfants dans les écoles qu’il avait vécu « esclave
de la justice et de l’honneur ».
Elle lui donna Desaix, ce Général de la Révolution à 26 ans, qui mourut
à 32 ans en s’écriant : « Je meurs content puisque je meurs pour la
patrie ! »
Elle lui donna La Fayette qui a dit à l’Amérique : « Je ne veux obtenir
de vous qu’une seule faveur, celle de me battre comme un simple soldat,
volontaire et sans solde », et qui a scellé pour l’éternité l’amitié de
l’Amérique et de la France.

L’Auvergne donna à la France trois Présidents.
Elle lui donna Paul Doumer, grande figure républicaine. Je veux rendre
hommage à ce fils de cheminot, qui avait commencé à travailler dès l’âge
de douze ans, auquel la Grande Guerre prit quatre de ses fils et qui
mourut assassiné par un fou qui voulait tuer la République française.
L’Auvergne donna à la France Georges Pompidou. Je veux lui rendre
hommage ce soir parce qu’il incarne à mes yeux un idéal d’homme d’Etat
pétri d’humanisme et épris de modernité.
Georges Pompidou, qui pendant six ans avait été le Premier Ministre du
Général De Gaulle.
Georges Pompidou, qui pendant les événements de mai 68 avait su à force
d’autorité, de sang-froid, d’intelligence et de cœur conjurer le drame
et empêcher que coulât le sang.
Georges Pompidou, qui avait compris tout de suite que la crise étudiante
révélait un problème de civilisation.
Georges Pompidou, qui avait voulu être et qui fut un « Président qui
gouverne ».
Georges Pompidou, qui a écrit dans Le Nœud gordien ces quelques mots qui
sont pour moi les plus vrais et les plus profonds que l’on ait écrit sur
la politique et qui restent, presque quarante ans plus tard, encore
aussi vrais et aussi profonds :
« En tout temps, le peuple veut avoir devant lui quelqu’un qui soit
sincère et humain. Sincère, c’est-à-dire qui explique les choses telles
qu’elles sont, qui ne donne pas l’impression soit de vouloir tromper,
soit de ne pas croire lui-même à ce qu’il fait. Humain, c’est-à-dire qui
comprenne les problèmes des humbles et des simples citoyens. »
Voilà ce que disait Georges Pompidou et qui devrait être une ligne de
conduite pour toutes les femmes et tous les hommes politiques de notre
temps.
Georges Pompidou, homme de culture et de volonté, qui voulait que la
France continuât d’être une puissance agricole et devînt une grande
puissance industrielle.
Georges Pompidou, qu’on a voulu attirer dans la boue d’une affaire sordide.
Georges Pompidou, qu’on a voulu salir, qu’on a voulu détruire en
attaquant sa famille, en attaquant son honneur, et qui finalement a été
élu parce que les Français ne sont jamais dupes de ces coups bas, de ces
manœuvres qui visent à discréditer par l’insinuation, par la rumeur, par
le mensonge.

Je veux rendre aussi ce soir un solennel hommage au troisième Président
de la République que l’Auvergne a donné à la France. Je veux dire mon
amitié et mon respect à Valéry Giscard d’Estaing. Je veux lui dire mon
estime pour son sens de l’Etat et pour ses convictions européennes.
Il a desserré les carcans qui étouffaient la société française. Il a
abaissé l’âge de la majorité à 18 ans. Il a pris l’initiative de la loi
sur l’interruption volontaire de grossesse. Il a soutenu envers et
contre tout Simone Veil, qui a porté ce projet de loi à bout de bras
sous les attaques et les injures sans jamais faiblir.
Sans Valéry Giscard d’Estaing, sans Simone Veil, sans Jacques Chirac qui
était alors Premier Ministre, ce combat n’aurait pas pu être gagné.
Des milliers de femmes leur doivent tout simplement la vie. Ils ont fait
honneur à la France.

Le moins que l’on puisse dire c’est que les mœurs politiques
d’aujourd’hui ne sont pas tellement meilleures que celles de cette
époque. On pourrait même dire qu’à bien des égards elles sont pires dans
la mesure où le dénigrement, l’insinuation, la calomnie ou le mensonge
ont à leur disposition des moyens de diffusion autrement plus puissants
que ceux d’alors.

Vous savez, quand il m’arrive d’aller sur Internet, de lire les journaux
ou d’écouter la radio et la télévision, je dois dire que j’ai beaucoup
de mal à me reconnaître dans la façon dont on me caricature et dont
parfois on me salit. Vous dire que je suis indifférent à tout cela, que
je ne suis jamais blessé par des attaques souvent indignes, serait
mensonger. Mais au fond je m’y attendais et je m’y suis préparé depuis
longtemps.
Seulement quand j’entends des gens dont la vie n’est pas
particulièrement un exemple, qui n’ont jamais fait preuve d’une grandeur
d’âme, d’un sang-froid, d’une dignité particulièrement remarquables,
quand j’entends ces gens chez lesquels on aurait bien du mal à trouver
une quelconque supériorité de cœur, d’intelligence ou de caractère
donner des leçons, je me dis en mon for intérieur : qu’ont-ils donc fait
dans leur vie de si admirable qui leur permette de parler de moi avec un
tel mépris ? Qui sont-ils donc pour se permettre d’instruire à mon égard
des procès d’intention ?
Je dois dire que lorsque j’entends ce qu’ils disent de moi, lorsque
j’entends toute cette arrogance, tout ce mépris, toute cette suffisance
à mon égard, il me faut faire parfois beaucoup d’efforts sur moi-même
pour ne pas répondre, pour ne pas leur dire publiquement : « qui
êtes-vous donc pour oser dire cela ? Qu’avez-vous fait dans votre vie
qui vous autorise à parler ainsi ? »
Mais finalement je me dis en moi-même que tout cela est misérable et ne
vaut pas la peine.
Je me dis en moi-même que les Français méritent mieux que cette
politique-là.
Je me dis que la France mérite mieux que cette politique de caniveau et
que ce serait de ma part manquer de respect aux Français, que ce serait
manquer de respect aux onze millions d’électeurs qui ont voté pour moi
au premier tour, que ce serait manquer de respect à la fonction
présidentielle que de me laisser aller à répondre à des attaques
personnelles tellement outrancières qu’elles rabaissent ceux-là même qui
les profèrent.

Les Français se débattent dans les difficultés.
Ils sont aux prises avec les problèmes de l’emploi, du pouvoir d’achat,
de l’insécurité, du logement, de la santé. C’est de cela dont je veux
parler avec eux.
Le 22 avril les Français ont choisi. Ils ont choisi le débat qui leur
semblait le plus décisif. Ils ont choisi la confrontation qui leur
paraissait la plus utile. Ils l’ont fait avec clarté. Ils l’ont fait en
allant voter massivement, ils l’ont fait en mettant en tête deux
candidats. Maintenant nous avons un devoir Madame Royal et moi : celui
d’éclairer les Français, dans la dignité et la sincérité.
Il n’y a pas de place au second tour de la présidentielle pour
l’aventure solitaire. Il n’y a pas de place pour les coups médiatiques.
La politique n’est pas faite pour permettre aux hommes politiques
d’exister dans les médias. Elle n’est pas faite pour le contentement des
hommes politiques.
On ne fait pas de la politique pour soi-même.
On ne fait valablement de la politique que pour les autres.
On ne fait dignement de la politique que pour servir.

Oui, je crois profondément comme Georges Pompidou que le peuple ne
devrait avoir devant lui que des hommes politiques sincères et humains.
La crise de la politique serait alors résolue.
Pour atteindre ce but, il faut juste un peu de morale.
Un peu de morale que tous les hommes politiques s’appliqueraient à
eux-mêmes avant de faire la leçon aux autres.
Un peu de morale qui consisterait à s’appliquer à soi-même les règles de
comportement que l’on voudrait voir appliquer par les autres.

La dignité de la politique, le respect qu’elle devrait inspirer, la
confiance dont elle a besoin ont été ébranlés parce que pendant trop
longtemps, à gauche comme à droite, beaucoup de responsables politiques
ont pris la détestable habitude de prôner pour les autres des sacrifices
qu’ils étaient absolument incapables de s’imposer à eux-mêmes. Parce
qu’ils ont pris la détestable habitude d’imposer aux autres des
obligations qu’ils ne s’imposaient pas à eux-mêmes.
Je ne veux faire la leçon à personne. Mais je veux rompre avec cette
dérive qui n’est pas seulement une dérive de la politique.

J’ai voulu remettre la morale au cœur du débat politique dont elle avait
été chassée depuis des décennies par l’idéologie de mai 68.
Je veux tourner la page de mai 68, je veux remettre de la morale dans la
politique. Le mot « morale » ne me fait pas peur.
Pour moi la morale en politique, c’est d’abord le respect de la
démocratie. C’est le respect de ses principes. C’est le respect de ses
règles.
Pour moi la démocratie ce n’est pas la haine de l’autre, ce n’est pas le
mépris de celui qui ne pense pas comme vous, ce n’est pas la violence
dans les comportements, dans les propos, ce n’est pas l’affrontement, ce
n’est pas la guerre.
La démocratie c’est un système politique fondé sur des valeurs partagées
qui permettent de vivre ensemble, de débattre ensemble, de décider
ensemble, et au nom desquelles chacun accepte de se plier à la loi de la
majorité, accepte d’être gouverné par celui pour lequel il n’a pas voté,
par celui qui n’est pas d’accord avec lui mais qui a été élu.

Il y a aujourd’hui des gens dans notre pays qui n’arrivent pas à
accepter les principes de la démocratie, qui n’arrivent pas à accepter
la loi de la majorité, qui n’arrivent pas à accepter que les Français ne
les aient pas désignés, que les Français ne les aient pas choisis.

Il y a des gens qui ne peuvent pas s’empêcher de penser que la
démocratie ne fonctionne bien que lorsqu’ils gagnent.

Il y a des gens qui sont tellement convaincus d’avoir raison, tellement
convaincus qu’ils ne peuvent qu’être promis à un destin exceptionnel,
que leur défaite ne peut être que le fruit d’une manipulation, d’un
complot, d’une manœuvre frauduleuse.

Je comprends l’amertume, je comprends la déception, je comprends la
souffrance de celui dont l’engagement a été total, qui s’est battu pour
ses convictions avec toute son énergie pendant des mois.
Je comprends qu’il est des cas où la défaite électorale peut être vécue
comme un drame personnel. J’ai connu l’échec. J’ai vécu des défaites
douloureuses, je sais ce que c’est que la douleur de l’échec. Mais cela
ne justifie pas l’outrance, cela ne justifie pas l’injure, cela ne
justifie pas le mensonge.

On peut être déçu et l’on peut être digne. On peut trouver injuste un
résultat qui n’est pas à la hauteur de la peine que l’on a prise, de
l’ardeur que l’on a mise dans sa campagne, mais l’on peut être
respectueux des électeurs qui ont voté en plus grand nombre pour un
autre candidat.

Je veux dire ce soir les choses aussi calmement, aussi poliment que
possible. Mais je veux les dire clairement pour qu’elles soient bien
entendues et qu’elles soient bien comprises.

Je veux dire ce soir que je ne laisserai personne voler aux Français le
deuxième tour de l’élection présidentielle.

Je ne laisserai personne confisque le débat pour lequel les Français se
sont prononcés massivement dimanche dernier.

Ce serait un véritable déni de démocratie.

Je vois bien l’intérêt de tous ceux qui n’ont rien à dire, qui n’ont pas
d’idée, qui n’ont pas de conviction ou en tout cas qui ne se sentent pas
assez assurés dans leurs idées et leurs convictions. Je vois bien leur
intérêt d’empêcher que la campagne du second tour ait réellement lieu.
Je vois bien la tentation pour tous ceux que le résultat du premier tour
n’a pas satisfaits, d’essayer de prendre leur revanche sur les urnes en
provoquant un brouillage médiatique où les petites manœuvres
politiciennes étoufferaient le débat d’idées sur les deux seuls projets
entre lesquels les Français auront à choisir le 6 mai prochain.
Ceux qui sont tentés par cette stratégie de confiscation du débat
démocratique doivent savoir qu’ils me trouveront en travers de leur route.

Je veux dire aussi ce soir que je veux bien admettre que l’on puisse
sans doute aller assez loin dans la passion d’une campagne dans la
mauvaise foi, dans les écarts de langage, mais qu’il y une limite qu’il
ne faut pas franchir.
Franchir cette limite c’est s’en prendre à la démocratie elle-même.
Cette limite pour moi c’est la diffamation. Je le dis poliment mais
fermement : je ne laisserai personne me diffamer.
Il me semble que nous venons d’entendre la pire énormité que l’on n’ait
jamais osé proférer dans notre pays lors d’une campagne électorale. Je
crois que cela mérite que l’on s’y arrête un instant pour prendre la
mesure de la dérive qui nous menace si nous continuons ainsi.
Car rendez-vous compte que certains déclarent publiquement qu’ils sont
persuadés que j’ai fait quelque chose dont ils avouent qu’ils n’ont
absolument aucune preuve, ni aucun indice, ni rien qui puisse étayer
leur thèse, sauf peut-être l’antipathie qu’ils éprouvent à mon égard !
Alors je pose la question : où va-t-on comme cela ? Et le pire, c’est
qu’ils n’ont pas honte.
C’est plus fort que le procès stalinien !
Certains me disent :
« Nous sommes persuadés que vous avez fait pression sur le CSA pour
empêcher que Madame Royal aille débattre avec Monsieur Bayrou. Je n’ai
pas de preuve, je n’ai pas d’indice, je n’ai rien qui me permette
d’étayer ce que j’avance mais ça ne fait rien. Je suis sûr que c’est
vrai parce que votre tête ne me revient pas, et parce que vos idées ne
me plaisent pas. Le délit de faciès et le délit d’opinion sont à la mode
chez les bien pensant ! Bientôt tous ceux qui sont pas d’accord avec eux
seront des fascistes cela leur permettra de se trouver le point commun
qui leur manque pour entrer dans une coalition avec le parti communiste
et avec l’extrême gauche.

Cela serait seulement pathétique et dérisoire si les enjeux n’étaient
pas aussi importants pour notre pays, si l’attente des Français n’était
pas aussi grande.
Car nous ne pouvons pas nous permettre qu’une fois encore l’élection
présidentielle soit un rendez-vous manqué.
Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un débat tronqué qui débouche
encore une fois sur un résultat ambigu, faute que tout ait pu être dit,
que tout ait pu être suffisamment expliqué, suffisamment éclairé pour
que chacun puisse se prononcer sur le fond en toute connaissance de cause.
La France a pris trop de retard pour pouvoir retarder encore le moment
du choix décisif.

Entre la coalition des rancoeurs et des déceptions qui rabaisse le
débat, et le front commun des haines et des intolérances qui est indigne
de la République,
Entre les petites manœuvres politiciennes du temps où triomphait le
régime des partis et le déchaînement de la pensée unique qui ne supporte
pas que le peuple refuse désormais que l’on puisse décider à sa place,
Il y a quand même une inquiétude à avoir pour l’avenir de notre démocratie.

En fait il s’agit toujours de la même chose. Il s’agit d’escamoter le
peuple, de l’empêcher de décider, de le tenir à l’écart, de le manipuler.
Les adeptes de la pensée unique rêvent d’une démocratie où le peuple
n’irait pas voter, où l’abstention serait énorme, où l’information
serait réservée à quelques-uns, où les décisions se prendraient entre
des gens qui appartiennent au même milieu, qui ont la même formation,
les mêmes réflexes, qui se connaissent, qui ont entre eux des
connivences, des intérêts, des complicités.
Ils regrettent le temps de la France des notables et le suffrage censitaire.
Ils déplorent que l’élection du président de la République soit au
suffrage universel.
Ils voudraient la proportionnelle intégrale où tout serait entre les
mains des partis et où l’instabilité politique rendrait l’Etat
impuissant face aux féodalités.

Les adeptes de la pensée unique n’ont pas supporté le premier tour. Ils
n’ont pas supporté cette participation énorme, ce peuple qui veut
choisir lui-même son destin.
Dans cette campagne j’ai voulu m’adresser directement au peuple
français. J’ai voulu m’adresser à cette France exaspérée, à cette France
qui souffre à laquelle personne ne parlait plus sauf les extrêmes.
Et le miracle s’est produit. Le peuple a entendu. Le peuple a répondu.
Le peuple s’est levé.
Et maintenant on veut le faire rasseoir.
On veut le remettre à l’écart.
On veut l’ensevelir sous une avalanche de faux débats.
On veut que plus personne ne puisse lui parler.
On veut que dans le vacarme médiatique il ne puisse plus entendre personne.
Parce qu’en réalité on ne veut partager avec lui ni le pouvoir, ni la
richesse, ni le savoir.
Parce qu’en réalité on ne veut pas que le peuple soit libre. On le
préfère ignorant, parce que l’ignorant n’est pas libre. On le préfère
assisté, parce que l’assisté n’est pas libre. On le préfère prisonnier
de l’égalitarisme, parce qu’avec l’égalitarisme personne n’est libre
d’entreprendre, de réussir, de réaliser ses rêves, ses ambitions, de
bousculer l’ordre établi, de revendiquer la récompense du mérite, le
partage des profits, le partage du pouvoir.

Eh bien moi je veux être le candidat du peuple, le porte-parole du
peuple, de tous ceux qui en ont assez qu’on les mette de côté, qu’on les
ignore, qu’on veuille leur expliquer la vie, qu’on veuille leur
expliquer pourquoi ils devraient subir, toujours subir, sans rien dire,
sans protester, pourquoi ils devraient se contenter de leur sort,
pourquoi ils devraient s’émerveiller devant la mondialisation, devant
les délocalisations, pourquoi ils se trompent quand ils croient que leur
pouvoir d’achat baisse, pourquoi ils devraient se sentir heureux au lieu
de se sentir malheureux.

Je veux être le candidat, je veux être le porte-parole de tous ces
Français qui travaillent dur ou qui veulent travailler mais qui ne
trouvent pas de travail parce que l’on fait tout pour détruire le travail.

Je veux être le candidat, je veux être le porte-parole de cette France
qui en a assez d’être sacrifiée, qui en a assez de payer pour des
erreurs qu’elle n’a pas commises, qui en a assez qu’on se moque d’elle.
Cette France je l’imposerai dans le débat du second tour.
Cette France elle peut compter sur moi pour qu’on ne lui vole pas cette
élection présidentielle qui est la sienne, qui est celle du peuple et
pas seulement celle des partis et des médias.

Je veux dire aux Français : depuis trente ans on parle à votre place, on
pense à votre place, on décide à votre place. Vous en avez assez que des
gens qui ne sont pas élus, qui ne sont responsables devant personne, qui
n’ont de comptes à rendre à personne décident de votre vie, de votre
avenir, de celui de vos enfants.
Vous en avez assez de tous ces gens qui décident à votre place et qui ne
supportent jamais pour eux-mêmes les conséquences de ce qu’ils décident.
Vous en avez assez de tous ces gens qui veulent toujours vous imposer
des sacrifices qu’ils ne sont pas capables de s’imposer à eux-mêmes.
Vous en avez assez que l’on vous répète sans arrêt qu’il n’y a qu’une
seule politique possible et que vous n’avez pas le choix.

Vous en avez assez.
Vous en avez assez que des commissaires européens, des Banques
Centrales, des cabinets ministériels, des grands corps, des experts, les
médias, pensent à votre place, décident à votre place.
Vous en avez assez que la démocratie abdique devant la soi-disant
dictature des marchés.
Vous en avez assez que l’Etat abdique devant les bureaucraties, les
corporatismes et les lobbies.
Vous en avez assez que l’Europe ne soit pas démocratique.
Vous en avez assez qu’on vous dise :
« Plus de croissance, ce n’est pas possible ! »
« Le plein emploi, ce n’est pas possible ! »
« Travailler plus pour gagner plus, ce n’est pas possible ! »
« L’augmentation du pouvoir d’achat, ce n’est pas possible ! »
« Que tout le monde sache lire, écrire et compter, ce n’est pas possible ! »
« Choisir l’école de vos enfants, ce n’est pas possible ! »
« Le recul de la délinquance, ce n’est pas possible ! »
« Le service minimum dans le service public, ce n’est pas possible ! »
« La baisse des impôts, ce n’est pas possible ! »
« La politique industrielle, ce n’est pas possible ! »
« La taxation des pollutions, ce n’est pas possible ! »
« La préférence communautaire, ce n’est pas possible ! »
« La lutte contre les concurrences déloyales, ce n’est pas possible ! »
Eh bien, si, c’est possible ! Tout cela est possible si nous le voulons
vraiment !

Vous en avez assez que l’on décide à votre place ce que vous avez ou non
le droit de dire.
Vous en avez assez de la repentance.
Vous en avez assez que l’on cherche à vous imposer d’avoir honte de la
France, de son histoire, de ses valeurs.
Vous en avez assez qu’il ne soit pas possible de dire que ceux qui
n’aiment pas la France et qui n’aiment pas les valeurs de la République
ne sont pas obligés d’y rester.
Vous en avez assez que l’identité nationale soit considérée comme un
gros mot.
Vous en avez assez que l’on ne puisse plus avoir le droit de dire qu’un
voyou est un voyou.
Vous en avez assez que l’on ne puisse pas parler de la nation sans être
accusé de nationalisme, que l’on ne puisse pas parler de protection sans
être accusé de protectionnisme, que l’on ne puisse pas dénoncer la
surévaluation de l’euro sans être accusé d’être anti-européen, que l’on
ne puisse pas dénoncer l’accaparement du pouvoir par la technocratie ou
montrer du doigt les patrons voyous sans être aussitôt accusé de
démagogie, que l’on ne puisse pas évoquer la France qui souffre sans
être immédiatement taxé de populisme.
Vous en avez assez de la langue de bois et vous avez raison.

Vous en avez assez de la pensée unique et vous avez raison.
Je veux en finir avec la pensée unique qui est le point de rencontre de
tous les renoncements, de tous les sectarismes, de toutes les arrogances.
Je veux vous rendre votre liberté. Votre liberté de choix. Votre liberté
de parole. Votre liberté de penser.

La France c’est tous les Français, toutes les villes, tous les
quartiers, tous les villages. C’est la France de la mer et celle des
campagnes, celle de la métropole et celle de l’outre-mer. C’est une
seule et même France, une et indivisible, qui tire le meilleur parti de
toutes ses ressources, de tous ses potentiels, de tous ses atouts, de
tous ses talents, de tous ses territoires, qui n’en laisse aucun de
côté, qui n’en gaspille aucun. Le retour de la nation que la pensée
unique avait enterrée exprime ce besoin de se protéger ensemble et
d’agir ensemble pour relever le défi de la mondialisation.

Depuis 25 ans, la pensée unique nous dit que l’industrie c’est fini,
qu’il faut la laisser aux pays émergents qui payent leurs ouvriers moins
cher.
Ce que la pensée unique n’a pas compris c’est qu’en laissant partir la
fabrication, c’est tout qui risque de s’en aller.
A ceux qui rêvent d’une France sans usine et sans atelier, je dis que si
toutes les usines s’en vont, le reste risque de partir aussi.
Lorsque toutes les entreprises seront en Chine ou en Inde, il n’y aura
aucune raison pour que les services aux entreprises ne partent pas
aussi. Il n’y aura aucune raison pour que la recherche ne s’en aille
pas. La Chine et l’Inde forment chaque année plus d’ingénieurs et de
chercheurs que l’Europe.
Si les conditions actuelles de l’échange se perpétuent, si les
politiques européennes restent les mêmes, si nous n’investissons pas,
tout partira, même les activités de très haute technologie et à très
haute valeur ajoutée.
Pour comprendre le péril qui nous guette, il suffit de voir ce qui se
passe avec des entreprises comme EADS ou Alcatel. Il suffit de voir les
positions que prennent les Indiens dans l’informatique. Il suffit de
voir les ambitions de la Chine dans l’aéronautique et dans l’espace.
La pensée unique a eu tort quand elle a décrété la fin de la vieille
économie industrielle. Regardez la sidérurgie aujourd’hui. Regardez la
prospérité de toutes les industries de base qui n’arrivent plus à
fournir la demande mondiale. Regardez le gâchis d’Arcelor qu’on a bradée
parce qu’on croyait que la sidérurgie c’était le passé.
Il y a une autre politique possible que celle du renoncement industriel.
Je ne veux pas d’une Europe qui empêche toute politique industrielle au
nom des dogmes d’une concurrence que même les Américains n’auraient
jamais l’idée de s’appliquer à eux-mêmes, et ne parlons pas des
Japonais, des Coréens ou des Chinois.
Je veux une Europe qui agira en faveur de l’industrie européenne au lieu
de l’empêcher de vivre et de se développer.
Je veux une Europe qui laissera aussi les Etats avoir une politique
industrielle.
Si je suis élu, j’en prends l’engagement solennel devant vous, la France
aura une politique industrielle. Je ferai tout pour que notre industrie
puisse être compétitive. Je ferai tout pour que le développement
industriel à long terme ne soit pas empêché par l’obsession du court
terme. Je veux prendre à bras le corps le problème des délocalisations.
Il nous faut une politique globale du système productif. Je la mettrai
en œuvre.
Mais on ne peut pas vouloir une industrie compétitive et surtaxer le
travail et l’investissement. C’est pour cela que je veux taxer le
pollueur plutôt que le travailleur. C’est pour cela que je veux
expérimenter la TVA sociale qui taxera les importations de la même
manière que les produits français.
On ne peut pas vouloir une industrie compétitive et augmenter le prix de
l’électricité et du gaz sans aucun rapport avec les coûts de production.
On ne peut pas vouloir une industrie compétitive et gérer les
entreprises publiques au nom de la seule logique de la rentabilité à
court terme sans les faire contribuer à la politique industrielle.
On ne peut pas vouloir une politique industrielle et accepter que les
entreprises publiques délaissent les technologies françaises au profit
des technologies de pays qui n’accordent même pas la réciprocité en
matière d’ouverture des marchés. Je le dis, l’affaire Bombardier m’a
choqué; on n’a pas sauvé Alstom pour regarder les bras croisés la SNCF
acheter des trains canadiens alors même que le marché canadien du
matériel ferroviaire est fermé à la concurrence.
On ne peut pas vouloir une politique industrielle et refuser de mettre
la politique de la commande publique au service du développement industriel.
On ne peut pas vouloir une politique industrielle et ne pas avoir
d’instrument financier pour que l’Etat puisse investir dans la
réindustrialisation des bassins industriels en difficulté où il existe,
une tradition, une culture, un savoir-faire précieux qu’il serait
absurde de gaspiller. Quand je vois la prospérité qu’ont bâti sur leur
tradition industrielle le pays basque espagnol ou la Bavière, je me dis
que faire ce que nous avons trop souvent fait en France en renonçant à
relancer l’industrie dans beaucoup de nos vieilles régions industrielles
est un immense gâchis.
On ne peut pas vouloir une politique industrielle et refuser que l’Etat
prenne des participations temporaires dans les entreprises stratégiques
qui ont besoin de passer un cap difficile, comme je l’ai fait pour
Alstom en me battant contre le dogmatisme de la Commission européenne.
Alstom était soi-disant perdue. Aujourd’hui Alstom est sauvée et ses
carnets de commande sont pleins.
Preuve qu’avec un peu de cœur, avec un peu d’imagination et beaucoup de
volonté la politique peut encore quelque chose, même pour l’industrie.
On ne peut pas vouloir une politique industrielle et ne pas soutenir les
secteurs qui constituent les points forts de notre savoir-faire
industriel comme les transports, le TGV, le nucléaire, l’aéronautique,
l’espace, l’électronique de défense, la pharmacie ou l’agro-alimentaire.
Et je ne vois pas non plus ce que la France aurait à gagner à laisser
tomber la construction navale dans un monde où le trafic maritime ne
cesse d’augmenter.
On ne peut pas vouloir une politique industrielle et ne pas investir
dans les activités nouvelles pour lesquelles nous possédons de réels
atouts. Je pense par exemple aux technologies propres, qui sont appelées
à prendre une place considérable dans l’économie de demain. Je pense
aussi à l’industrie du logiciel, qui fait le lien entre la nouvelle et
l’ancienne économie.

La pensée unique dit que le capitalisme familial c’est fini, qu’il n’y a
plus que le capitalisme financier. Ici, on sait ce que l’on doit au
capitalisme familial.
Ici on sait bien qu’une entreprise familiale ce n’est pas tout à fait
une entreprise comme les autres. On sait bien à Clermont-Ferrand que si
Michelin n’avait pas été une entreprise familiale si profondément
enracinée, elle serait partie depuis longtemps, mais on voit aussi que
cet enracinement ne l’a pas empêchée, bien au contraire, de rester
performante.

Une autre politique est possible. Une autre politique est nécessaire.
Parce que dans le capitalisme financier, l’entreprise cesse trop souvent
d’être une communauté humaine. Parce que dans le capitalisme financier
il n’y a plus aucun lien entre l’actionnaire et le salarié. Parce que
dans le capitalisme financier lorsqu’il est totalement livré à lui-même,
le prédateur et le spéculateur ont tendance à prendre le pas sur
l’entrepreneur.
Si je suis élu, je ferai tout pour rééquilibrer le capitalisme au profit
du capitalisme familial et des entrepreneurs.

La pensée unique dit que l’artisanat et le petit commerce c’est fini. La
pensée unique fait tout depuis 25 ans pour tuer l’artisanat et le petit
commerce. Mais que deviendraient alors nos centres-villes et nos
villages ? La pensée unique compte pour rien la convivialité et la
proximité.
Une autre politique est possible. Une politique qui rétablirait
l’égalité des conditions de la concurrence, qui mettrait l’artisanat et
le petit commerce dans une concurrence loyale face aux grands commerces
et à la grande industrie. Une politique qui protégerait nos artisans du
dumping social à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union Européenne.
C’est la politique que je mettrai en œuvre si je suis élu.

La pensée unique dit que l’agriculture c’est fini. Un commissaire
européen s’est même cru autorisé au début de cette année – on se demande
à quel titre ? – de conseiller aux agriculteurs de prendre un second
métier pour pouvoir survivre dans l’avenir. Je le dis comme je le pense
: Elle aurait mieux fait de se taire.
Cette déclaration était parfaitement scandaleuse. L’agriculteur veut
vivre de son métier d’agriculteur, et l’Europe a besoin de son
agriculture pour assurer son indépendance alimentaire. Je veux le dire
ce soir à tous les agriculteurs : pour moi l’agriculture ce n’est pas
fini. Pour moi l’agriculture ce n’est pas le passé. Pour moi
l’agriculture c’est l’avenir. Parce que demain la question de la qualité
de l’alimentation sera de plus en plus décisive.
Si je suis élu je ne laisserai pas la Politique Agricole Commune servir
de monnaie d’échange dans les négociations de l’OMC. L’avenir du
Tiers-Monde n’est pas dans la conquête du marché agricole européen. Elle
est dans sa capacité à se nourrir et à développer à la fois son
autosuffisance alimentaire et son marché intérieur.
L’Europe quant à elle n’est pas excédentaire, contrairement à ce qu’on
dit souvent.
Elle a besoin d’une agriculture capable d’abord de répondre à ses
besoins tout en respectant l’environnement.
Les agriculteurs, ce ne sont pas seulement les travailleurs qui tirent
de la terre la nourriture de l’Europe. Ils sont aussi les dépositaires
d’une tradition qui remonte loin dans le passé de nos vieux pays. Nul ne
peut comprendre la France d’aujourd’hui s’il ne se rappelle pas que
c’est une vieille nation paysanne. Nul ne peut comprendre l’attachement
charnel de tant de Français à la terre de France s’il ne se souvient pas
que coule dans leurs veines du sang paysan voué pendant des siècles à
féconder le sol français.
Comme nul ne peut comprendre la sensibilité d’un peuple s’il ne se
souvient pas des générations qui se sont épuisés à gagner avec leurs
mains de quoi élever les enfants qui n’étaient promis qu’à une seule
destinée : celle de prendre un jour la suite de leurs pères à l’usine ou
à la ferme. A notre époque où les fils n’imitent plus les pères, où la
plupart des salariés changent de métier et d’entreprise plusieurs fois
dans leur vie, ces traces sont restées profondes dans les mentalités et
dans les cœurs. Ces traces sont des richesses qu’il ne faut pas perdre.
Ce n’est pas seulement de mémoire dont il s’agit. C’est aussi de morale,
de culture et, au bout du compte, de façon d’être et de façon de travailler.
Cet héritage n’est pas un handicap, une prison qui enfermerait dans le
passé. C’est un atout qui, faisant de la France un peuple de
travailleurs exceptionnels, exceptionnellement durs à la tâche et
exigeants avec eux-mêmes, lui donne l’énergie de toujours se relever
quand on la croit vouée au déclin.
La pensée unique récuse tout cela, qu’elle croit appartenir à un passé
révolu, qui ne rentre pas dans les chiffrages, qui n’est pas
quantitatif, qui n’est pas mesurable, mais qui est de l’ordre de la
qualité et de l’humain, de l’ordre de ce qui au fond constitue le
terreau de la France de demain.
C’est la même incompréhension qui pousse la pensée unique à croire que
pour être plus efficace il faut non seulement laisser partir les usines
et s’éteindre jusqu’au souvenir de l’industrie, abandonner les champs
qui sont si éloignés de la nouvelle économie, mais qu’il faut aussi
laisser tomber la ruralité, les petites communautés villageoises qui se
sont toujours défendues comme elles le pouvaient pour rester vivantes.

La pensée unique dit que les territoires ruraux c’est fini, qu’il faut
accélérer l’exode, qu’il faut leur enlever les services publics pour
faire des économies. Plus les gens s’en vont, plus la pensée unique veut
faire partir les services publics. Mais c’est l’inverse qu’il faudrait
faire. Au lieu d’inciter les gens à s’entasser dans des banlieues, il
vaudrait mieux essayer de les inciter à revenir là où tant de gens ont
vécu pendant tant de siècles, en leur redonnant de vrais services
publics, en ayant comme objectif non l’abandon mais la reconquête des
territoires que depuis des années on a complètement marginalisés. Et
pour cela refaire une vraie politique d’aménagement du territoire. Car
en tirant le meilleur parti de tous les territoires cette politique qui
peut coûter cher au départ peut rapporter beaucoup à l’arrivée.
Si je suis élu, je redonnerai leur chance à tous les territoires. Je
remettrai l’aménagement du territoire au centre des politiques publiques.

Pour protéger nos emplois et nos territoires, nous devons revoir notre
conception du libre-échange qui nous dit qu’il nous faut tout laisser
passer, qu’il ne nous faut même pas regarder ce qui passe.
J’appelle cette politique la politique de la naïveté. Il y a une autre
politique possible. C’est la politique de la réciprocité. Nos marchés
sont ouverts à ceux qui ouvrent les leurs mais ils sont fermés à ceux
qui ferment les leurs. C’est la politique qui refuse la concurrence
déloyale et qui met des barrières aux dumpings monétaires, sociaux et
écologiques.
Il est sain économiquement, et il est normal moralement que les produits
qui ne respectent pas les règles environnementales supportent des taxes
compensatoires. Si un pays produit en polluant beaucoup alors qu’en
Europe les règles sont strictes, il est normal de taxer la pollution
contenue dans les importations en provenance de ces pays.
Si la concurrence est déloyale il est normal de pouvoir mettre en place
des clauses de sauvegarde pour avoir un moyen de pression dans la
négociation commerciale. C’est pourquoi il faut absolument à l’Europe
une préférence communautaire.
Si les monnaies de pays comme la Chine ou l’Inde sont très
sous-évaluées, il faut faire pression sur eux pour engager une
négociation sur le réalignement des parités de change parce que cette
concurrence est déloyale pour les travailleurs européens.
Si le vin étranger entre librement sans respecter les mêmes normes que
nos viticulteurs, nos viticulteurs sont condamnés. Il faut s’y opposer
parce que cette situation n’est pas acceptable.
Si on dit que l’aide aux PME grâce à la commande publique est possible
pour les Etats-Unis parce qu’ils ont obtenu une dérogation de l’OMC et
qu’elle est interdite en Europe faute de dérogation, je dis que c’est
aussi inacceptable parce qu’il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures.

Mes chers amis,
Il nous reste une semaine pour convaincre. Une semaine pour expliquer.
Une semaine pour que les Français comprennent bien l’enjeu de ce
deuxième tour que tant de gens aujourd’hui cherchent à brouiller.
Il nous reste une semaine pour que l’élan du premier tour ne se brise
pas sur le mensonge, sur la mauvaise foi, sur la hargne de mauvais
perdants qui ne se résignent pas à quitter la scène.
Il nous reste une semaine pour rassembler cette majorité autour de
laquelle pourra s’unir ensuite tout le peuple français.
Il nous reste une semaine pour que le peuple français dans tous les
quartiers, dans tous les villages, dans toutes les campagnes, dans
toutes les villes, dans toutes les régions comprenne qu’il a son destin
en main, que s’il le veut il peut redevenir partie prenante de la
politique qui sera conduite demain.
Nous avons une semaine pour lui faire comprendre qu’il a été entendu et
que dans cette campagne nous parlons pour lui.
Nous avons une semaine pour le convaincre qu’il est un grand peuple qui
a en lui une énergie, une intelligence, une force qui a si souvent
soulevé les montagnes et qui peut les soulever encore, qui peut tout
rendre possible s’il ne se laisse pas voler cette élection, s’il ne se
laisse pas voler cette campagne, s’il ne se laisse pas voler le vote de
dimanche dernier, s’il ne laisse pas s’éteindre le formidable espoir
qu’il a soulevé en se levant et qui a étonné le monde.
Mes chers amis, je n’ai plus que deux choses à vous dire, les deux
seules chose qui comptent maintenant et qui viennent du fond de mon
cœur, et qui sont dans cotre cœur à tous, et qui sont dans le cœur de
tous les Français :
Vive la République !
Vive la France !

10 réponses

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f4mbz
En changeant quelques noms on retrouve un discours de pétinus crétinus en
1940, entre l'ânesse du Poitou et le cocu de Neuilly c'est mal barré !!!

"tonton68" a écrit dans le message de news:
46359f37$0$5071$
Avatar
Runge
ABRUTI ! C'est sur, c'est un F4 ...

Le Mon, 30 Apr 2007 10:26:48 +0200, "f4mbz" a écrit
:

En changeant quelques noms on retrouve un discours de pétinus crétinus en
1940, entre l'ânesse du Poitou et le cocu de Neuilly c'est mal barré !!!

"tonton68" a écrit dans le message de news:
46359f37$0$5071$



Avatar
Gildas
On 30 avr, 09:48, tonton68 wrote:
> Nicolas Sark... ActualitésAgendaCommuniquésPoint
presseTribunesInterviewsDiscoursNewsletterPublicationsLes statutsProjet
2007ConventionsDossiersExprimez-vous Faire campagne Donner
ParrainerAdhérerDiscours Nicolas Sarkozy à Clermont-Ferrand

Nicolas Sarkozy
Président de l'Union pour un Mouvement Populaire

Clermont-Ferrand - Vendredi 27 avril 2007

Seul le prononcé fait foi

Mes chers amis,

Y a-t-il meilleur endroit que la terre auvergnate pour parler de
l'avenir de la France ?

Y a-t-il meilleur endroit pour appeler les Français à dire non au
renoncement que ce lieu sacré où le premier résistant gaulois versa son
sang pour quelque chose de plus grand que sa tribu ?

Y a-t-il meilleur endroit pour dire aux Français qu'ils peuvent
reprendre leur destin en mains que ce vieux pays volcanique où la terre
de cendres et les montagnes de lave se souviennent encore qu'ici un
peuple courageux défit les légions de César au nom de la Gaule tout
entière ?

Y a-t-il meilleur endroit pour appeler les Français non au sacrifice
mais à l'effort, pour parler du travail et du mérite que dans cette
Auvergne où selon Michelet « les hommes ont en eux une force réell e,
une sève amère, acerbe peut-être, mais vivace comme l'herbe du Cant al » ?

Y a-t-il meilleur endroit que votre belle Auvergne, mes chers amis, pour
parler de l'identité de la France, de ce trésor que l'héritage des
siècles a déposé entre nos mains pour qu'à notre tour nous le
transmettions à nos enfants plus riche, plus grand, plus beau que nos
pères nous l'ont légué ?

Y a-t-il meilleur endroit pour faire se lever dans toute la France
l'élan du renouveau qu'ici où les hommes ont toujours travaillé,
toujours prié, toujours pensé, toujours créé, où les hommes tir ent des
profondeurs de la terre cette force qui n'est pas seulement la force des
bras mais aussi celle de l'âme et de l'esprit.

Ici, à cet endroit qui est peut-être le vrai centre et le vrai cœur de
la France, ici où la Gaule tenta de devenir une réalité vivante, ic i où
semblent converger et se mélanger toutes les influences, tous les
tempéraments, tous les sentiments, toutes les cultures, toutes les
croyances, ici où se rencontrent la France de la mer et celle de la
terre, le Nord et le Sud, l'Occident et l'Orient, ici où sur des pitons
de lave des Vierges noires servent d'intercesseurs entre le Ciel et la
Terre,

ici se noue depuis vingt siècles le mystère d'une France dont l'âme est
enracinée dans son sol, dans son histoire, dans ses mythes et ses
traditions venus du fond des âges, mais dont le regard est tourné vers
le ciel, vers le grand large, vers l'avenir,

ici se noue le mystère d'une France qui répète éternellement les
gestes immémoriaux qui se transmettent de génération en générat ion et
qui en même temps ne cessent jamais de se renouveler, de se réinvente r,
de se recréer.

Tous les Auvergnats ont contribué à faire la France avec leurs mains
autant qu'avec leurs cœurs. Et le souvenir des plus grands d'entre eux
reste vivant dans bien des mémoires françaises. L'Auvergne bien sûr
donna à la France Vercingétorix, mais elle ne lui donna pas que lui.
Elle lui donna l'intelligence pure et l'âme tourmentée de Pascal.
Elle lui donna Michel de l'Hôpital, ce chancelier de France dont on
enseignait jadis aux enfants dans les écoles qu'il avait vécu « esc lave
de la justice et de l'honneur ».
Elle lui donna Desaix, ce Général de la Révolution à 26 ans, qui mourut
à 32 ans en s'écriant : « Je meurs content puisque je meurs pour la
patrie ! »
Elle lui donna La Fayette qui a dit à l'Amérique : « Je ne veux obt enir
de vous qu'une seule faveur, celle de me battre comme un simple soldat,
volontaire et sans solde », et qui a scellé pour l'éternité l'ami tié de
l'Amérique et de la France.

L'Auvergne donna à la France trois Présidents.
Elle lui donna Paul Doumer, grande figure républicaine. Je veux rendre
hommage à ce fils de cheminot, qui avait commencé à travailler dè s l'âge
de douze ans, auquel la Grande Guerre prit quatre de ses fils et qui
mourut assassiné par un fou qui voulait tuer la République français e.
L'Auvergne donna à la France Georges Pompidou. Je veux lui rendre
hommage ce soir parce qu'il incarne à mes yeux un idéal d'homme d'Etat
pétri d'humanisme et épris de modernité.
Georges Pompidou, qui pendant six ans avait été le Premier Ministre du
Général De Gaulle.
Georges Pompidou, qui pendant les événements de mai 68 avait su à f orce
d'autorité, de sang-froid, d'intelligence et de cœur conjurer le drame
et empêcher que coulât le sang.
Georges Pompidou, qui avait compris tout de suite que la crise étudiante
révélait un problème de civilisation.
Georges Pompidou, qui avait voulu être et qui fut un « Président qui
gouverne ».
Georges Pompidou, qui a écrit dans Le Nœud gordien ces quelques mots qui
sont pour moi les plus vrais et les plus profonds que l'on ait écrit sur
la politique et qui restent, presque quarante ans plus tard, encore
aussi vrais et aussi profonds :
« En tout temps, le peuple veut avoir devant lui quelqu'un qui soit
sincère et humain. Sincère, c'est-à-dire qui explique les choses te lles
qu'elles sont, qui ne donne pas l'impression soit de vouloir tromper,
soit de ne pas croire lui-même à ce qu'il fait. Humain, c'est-à-dir e qui
comprenne les problèmes des humbles et des simples citoyens. »
Voilà ce que disait Georges Pompidou et qui devrait être une ligne de
conduite pour toutes les femmes et tous les hommes politiques de notre
temps.
Georges Pompidou, homme de culture et de volonté, qui voulait que la
France continuât d'être une puissance agricole et devînt une grande
puissance industrielle.
Georges Pompidou, qu'on a voulu attirer dans la boue d'une affaire sordid e.
Georges Pompidou, qu'on a voulu salir, qu'on a voulu détruire en
attaquant sa famille, en attaquant son honneur, et qui finalement a ét é
élu parce que les Français ne sont jamais dupes de ces coups bas, de ces
manœuvres qui visent à discréditer par l'insinuation, par la rumeur , par
le mensonge.

Je veux rendre aussi ce soir un solennel hommage au troisième Préside nt
de la République que l'Auvergne a donné à la France. Je veux dire m on
amitié et mon respect à Valéry Giscard d'Estaing. Je veux lui dire mon
estime pour son sens de l'Etat et pour ses convictions européennes.
Il a desserré les carcans qui étouffaient la société française . Il a
abaissé l'âge de la majorité à 18 ans. Il a pris l'initiative de la loi
sur l'interruption volontaire de grossesse. Il a soutenu envers et
contre tout Simone Veil, qui a porté ce projet de loi à bout de bras
sous les attaques et les injures sans jamais faiblir.
Sans Valéry Giscard d'Estaing, sans Simone Veil, sans Jacques Chirac qui
était alors Premier Ministre, ce combat n'aurait pas pu être gagné.
Des milliers de femmes leur doivent tout simplement la vie. Ils ont fait
honneur à la France.

Le moins que l'on puisse dire c'est que les mœurs politiques
d'aujourd'hui ne sont pas tellement meilleures que celles de cette
époque. On pourrait même dire qu'à bien des égards elles sont pir es dans
la mesure où le dénigrement, l'insinuation, la calomnie ou le mensonge
ont à leur disposition des moyens de diffusion autrement plus puissants
que ceux d'alors.

Vous savez, quand il m'arrive d'aller sur Internet, de lire les journaux
ou d'écouter la radio et la télévision, je dois dire que j'ai beauc oup
de mal à me reconnaître dans la façon dont on me caricature et dont
parfois on me salit. Vous dire que je suis indifférent à tout cela, q ue
je ne suis jamais blessé par des attaques souvent indignes, serait
mensonger. Mais au fond je m'y attendais et je m'y suis préparé depuis
longtemps.
Seulement quand j'entends des gens dont la vie n'est pas
particulièrement un exemple, qui n'ont jamais fait preuve d'une grandeur
d'âme, d'un sang-froid, d'une dignité particulièrement remarquables,
quand j'entends ces gens chez lesquels on aurait bien du mal à trouver
une quelconque supériorité de cœur, d'intelligence ou de caractère
donner des leçons, je me dis en mon for intérieur : qu'ont-ils donc f ait
dans leur vie de si admirable qui leur permette de parler de moi avec un
tel mépris ? Qui sont-ils donc pour se permettre d'instruire à mon égard
des procès d'intention ?
Je dois dire que lorsque j'entends ce qu'ils disent de moi, lorsque
j'entends toute cette arrogance, tout ce mépris, toute cette suffisance
à mon égard, il me faut faire parfois beaucoup d'efforts sur moi-mê me
pour ne pas répondre, pour ne pas leur dire publiquement : « qui
êtes-vous donc pour oser dire cela ? Qu'avez-vous fait dans votre vie
qui vous autorise à parler ainsi ? »
Mais finalement je me dis en moi-même que tout cela est misérable et ne
vaut pas la peine.
Je me dis en moi-même que les Français méritent mieux que cette
politique-là.
Je me dis que la France mérite mieux que cette politique de caniveau et
que ce serait de ma part manquer de respect aux Français, que ce serait
manquer de respect aux onze millions d'électeurs qui ont voté pour moi
au premier tour, que ce serait manquer de respect à la fonction
présidentielle que de me laisser aller à répondre à des attaques
personnelles tellement outrancières qu'elles rabaissent ceux-là mêm e qui
les profèrent.

Les Français se débattent dans les difficultés.
Ils sont aux prises avec les problèmes de l'emploi, du pouvoir d'achat,
de l'insécurité, du logement, de la santé. C'est de cela dont je ve ux
parler avec eux.
Le 22 ...

plus de détails »



TOUT sauf SARKOCU.

Au fait...il s'est fait soigner pour ses tics, ses élucubrations
d'épaules, etc. ???
Avatar
f4mbz
"Runge" a écrit dans le message de news:

ABRUTI ! C'est sur, c'est un F4 ...


Ah c'est toi qui vas mettre des fleurs sur la tombe du décati tout les ans à
la date anniversaire de la célèbre poignée de main avec dodophe? Je suis pas
étonné, entre fachos.....
Avatar
Runge
Je me disai que F4MBZ faisait partie de cette nouvelle race de "ons A
RIEN" ui veulent dominer par leur savoir, leur incompétence, leur
suffisance ... Ah ces licences F4 ! Quels bonheur pour des gens comme
DAUQUAIRE JEAN JACQUES. Il me semble que c'est toi qui est en
admiration devant cette belle &poque que tu évoques. Tu y étais,
peut-être, à moins que ce ne soit ton père ? Si tu as la nostalgie de
cette période que tu évoques avec une larme à l'oeil, tu frais bien de
t'inscrire sur la liste des futurs martyrs. C'est ça la nouvelle
génération de radioamateurs qui veulent dominer le monde pour une
période de 1000 ans et plus. Tu dois porter la moustache juste sous le
nez, pauvre mec !

Le Mon, 30 Apr 2007 11:38:46 +0200, "f4mbz" a écrit
:


"Runge" a écrit dans le message de news:

ABRUTI ! C'est sur, c'est un F4 ...


Ah c'est toi qui vas mettre des fleurs sur la tombe du décati tout les ans à
la date anniversaire de la célèbre poignée de main avec dodophe? Je suis pas
étonné, entre fachos.....



Avatar
f4mbz
From: "Runge"
Newsgroups: fr.rec.radio.amateur
Sent: Monday, April 30, 2007 2:06 PM
Subject: Re: Sarkozy à Clermont Ferrand, une salle plus que comble


Je me disai que F4MBZ faisait partie de cette nouvelle race de "ons A
RIEN" ui veulent dominer par leur savoir, leur incompétence, leur
suffisance ... Ah ces licences F4 ! Quels bonheur pour des gens comme
DAUQUAIRE JEAN JACQUES. Il me semble que c'est toi qui est en
admiration devant cette belle &poque que tu évoques. Tu y étais,
peut-être, à moins que ce ne soit ton père ? Si tu as la nostalgie de
cette période que tu évoques avec une larme à l'oeil, tu frais bien de
t'inscrire sur la liste des futurs martyrs. C'est ça la nouvelle
génération de radioamateurs qui veulent dominer le monde pour une
période de 1000 ans et plus. Tu dois porter la moustache juste sous le
nez, pauvre mec !


Pourquoi faire porter aux autres ce que l'on est soit-même !! C'est à cause
de ratons (délavés) comme toi que le radioamateurisme est aussi bas, tu es
le number one des nuls, rien dans le caleçon tout dans la tchat, pauvre
débris de l'humanité, tu sens la mort, vas voir le chu le plus proche de ta
tanière, sombre con.
Avatar
f4tug
Après mûre réflexion, tonton68 a écrit :
> Nicolas Sark... ActualitésAgendaCommuniquésPoint
presseTribunesInterviewsDiscoursNewsletterPublicationsLes statutsProjet
2007ConventionsDossiersExprimez-vous Faire campagne Donner
ParrainerAdhérerDiscours Nicolas Sarkozy à Clermont-Ferrand



sauf que ton nabot chéri a choisi de s'intercaler entre 2
représentations de "holliday on ice" et a fait venir des dizaines de
bus de toute la France avec des militants. Les militants sont rentrés
en premier, les autres qui venaient pour le spectacle "holliday on ice"
sont restés en grande partie dehors. C'est comme ca qu'on a
l'impression que c'était bondé. 90% des gens venus ce soir là n'étaient
pas pour le nain de jardin, mais pour le spectacle de holliday on ice

--
http://www.qrz.fr
http://tinyurl.com/3xegmt la démocratie chez N9ws
Avatar
f4tug
f4mbz a écrit :

Pourquoi faire porter aux autres ce que l'on est soit-même !! C'est à cause
de ratons (délavés) comme toi que le radioamateurisme est aussi bas, tu es
le number one des nuls, rien dans le caleçon tout dans la tchat, pauvre
débris de l'humanité, tu sens la mort, vas voir le chu le plus proche de ta
tanière, sombre con.



t'essaye de discuter avec BBI toi ? l'ingénieur en pissotière ?

--
http://www.qrz.fr
http://tinyurl.com/3xegmt la démocratie chez N9ws
Avatar
Gildas
On 30 avr, 09:48, tonton68 wrote:

Tout sauf SARKOCU. Qu'il aille soigner ses tics !

Vive la République !

Vive la Françe !
Avatar
Runge
Mon peit, tu parles trop souvent de cette période pour ne pas paraître
suspect ... Chez nous, on dit ; "C'est la poule qui chante qui a fait
l'oeuf."

Pour le reste, et, si on en juge par les fumeuses interventions, on
relève (serait-ce une conïcidence ?) quatre oms qui sont tous des F4.
Leurs interventions ont été plus que radieuses. Aors loi des nombres
ou basse qualité des accédants à la licence ? Le format F4 n'est pas
du meileur cru, semble-t-il ...

Ah oui ? Grand nigaud, je pense que tu voudrais bien connaître les
quatre élus sélectionnés et qui se sont distingués sur ce NG ?

F4MBZ
F4TUG
F4DXG
F4CWH

Bigre !

Le Mon, 30 Apr 2007 15:33:04 +0200, "f4mbz" a écrit
:

From: "Runge"
Newsgroups: fr.rec.radio.amateur
Sent: Monday, April 30, 2007 2:06 PM
Subject: Re: Sarkozy à Clermont Ferrand, une salle plus que comble


Je me disai que F4MBZ faisait partie de cette nouvelle race de "ons A
RIEN" ui veulent dominer par leur savoir, leur incompétence, leur
suffisance ... Ah ces licences F4 ! Quels bonheur pour des gens comme
DAUQUAIRE JEAN JACQUES. Il me semble que c'est toi qui est en
admiration devant cette belle &poque que tu évoques. Tu y étais,
peut-être, à moins que ce ne soit ton père ? Si tu as la nostalgie de
cette période que tu évoques avec une larme à l'oeil, tu frais bien de
t'inscrire sur la liste des futurs martyrs. C'est ça la nouvelle
génération de radioamateurs qui veulent dominer le monde pour une
période de 1000 ans et plus. Tu dois porter la moustache juste sous le
nez, pauvre mec !


Pourquoi faire porter aux autres ce que l'on est soit-même !! C'est à cause
de ratons (délavés) comme toi que le radioamateurisme est aussi bas, tu es
le number one des nuls, rien dans le caleçon tout dans la tchat, pauvre
débris de l'humanité, tu sens la mort, vas voir le chu le plus proche de ta
tanière, sombre con.



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