Lors d'une interview accordée à CNN Money, Satoru Itawa, Président de Nintendo, s'est exprimé sur la " Virtual Console " de la Revolution.

Avant de parler du service en ligne que proposera la prochaine console de Nintendo, Satoru Itawa a tenu a rappelé que les jeux Revolution coûteront moins chers que ceux de la concurrence :

" Je ne peux pas imaginer que les jeux première partie soient plus chers que 50 dollars ", a-t-il expliqué à Chris Morris de CNN Money. " Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de consommateurs actuels prêts à débourser 60 dollars. Ils risquent de le tolérer pour un nombre limité de jeux premier choix, mais pas tous. "

Ainsi, une sorte de nouveau marché se met en place et chacun cherche à trouver une autre manière de vendre des jeux tel que le fait actuellement le Xbox-Live. Nintendo compte également opter pour cette méthode avec la console virtuelle de sa Revolution.

Pourtant, un problème lié au stockage se crée car, on le sait, la Revolution ne dispose pas de disque dur. Satoru Iwata a ainsi répondu que la console possédait une mémoire flash de 512 Mb, en plus d'un slot pour carte SD. Enfin, le port USB de la machine permet d'envisager un futur support de stockage.

Nintendo parle également de téléchargements temporaires, libérant ainsi de la place pour de nouveaux contenus. Satoru Iwata déclare alors :

" On peut définir certaines limitations comme la durée au cours de laquelle on peut jouer, ou bien opter pour laisser les joueurs jouer tant qu'ils veulent. Cela nous laisse une sacrée flexibilité. "

Par ailleurs, le géant japonais encourage les différents éditeurs ( de plus en plus nombreux ) intéressés par le Wi-Fi Connection System de Nintendo à produire des jeux simples qui se retrouveraient sur ce service en ligne.

" Si vous pouvez venir avec un jeu simple mais prenant - comme Tetris il y a 15 ans, mon attention voudrait de vouloir contrôler le coût. Alors je voudrais le rendre disponible par le biais de notre Console Virtuelle. Je pense que les chances sont bien meilleures que pour un logiciel qui coûte entre 50 et 60 dollars. Bien sûr, il y a toujours ceux qui attendent le chef d'oeuvre. Pour ces jeux, nous utiliserons les circuits traditionnels de distribution. "

Enfin, lorsqu'on aborde le sujet de la publicité incorporé dans les jeux pour en contrôler les coûts, Satoru Iwata n'y croit pas et ne pense pas que cela puisse être une source de revenu significative pour le jeu vidéo.