Via un blocage, le réseau social LinkedIn a déjà fait les frais de la législation russe concernant l'obligation de stockage des données personnelles des utilisateurs russes en Russie. Une mésaventure que ne va pas connaître Twitter.

L'autorité de régulation des télécoms Roskomnadzor a confirmé à l'AFP avoir reçu en avril dernier une lettre de Twitter qui s'engage à localiser des serveurs en Russie d'ici mi-2018. A priori, Twitter ne devrait donc pas se retrouver sur la liste noire de Roskomnadzor.

Twitter n'a pas fait de commentaire. La loi russe affecte les services de messagerie, moteurs de recherche et réseaux sociaux. Le but officiel est une protection contre un risque de sécurité ou de vulnérabilité pour les utilisateurs russes et leurs comptes.

La position russe est autrement interprétée par certains comme une dérive de la censure et un contrôle des internautes.

Une prochaine victime pourrait être Facebook. Roskomnadzor a indiqué ne pas avoir reçu d'informations de Facebook sur son intention de stocker en Russie les données personnelles d'utilisateurs russes.