Invitée de la matinale de France Inter cette semaine, la présidente de France Télévisions a été brièvement interrogée sur la plateforme Salto et le fait qu'elle ne décolle pas vraiment face à des géants comme Netflix et Amazon Prime Video.
À l'initiative des groupes audiovisuels France Télévisions, M6 et TF1, ce service payant de vidéo à la demande par abonnement a été lancé en octobre 2020. Il propose des films, séries, documentaires et programmes de divertissement.
Des séries peuvent notamment être inédites, avec aussi des saisons en intégralité et des émissions en avant-première avant leur diffusion sur les chaînes. Salto, propose également l'accès à des chaînes en direct et en replay.
Un objectif officieux raté
D'après Delphine Ernotte, Salto " doit être autour de 700 000 abonnés. " Même s'il est relativement imprécis (avec ou sans le mois d'essai offert ?), c'est l'une des premières fois qu'un chiffre officiel d'abonnés est dévoilé pour Salto. Selon Capital, Salto avait pour objectif d'atteindre 1 million d'abonnés fin 2021.
Dans @MagazineCapital de janvier, une enquête sur @Salto_fr, où l'on apprend que les objectifs (1 million d'abonnés fin 2021) ne sont pas tenus. Ou encore la maigre proportion de programmes exclusifs (labellisés "inédits Salto") : seulement 255 heures, soit 1,7% du total pic.twitter.com/lYmEUtXutP
— Jamal Henni (@jamalhenni) January 5, 2022
" La plateforme Salto est jeune, elle démarre, elle progresse. […] Je crois en ce projet et je maintiens que Salto a un avenir ", a déclaré Delphine Ernotte. On pouvait en douter après un entretien accordé en novembre dernier au Figaro.
Dans le contexte du projet de fusion entre TF1 et M6, la présidente de France Télévisions avait indiqué que l'option de la vente de Salto n'était pas exclue pour concentrer les efforts du groupe sur France.tv.
