Evoquant une volonté de ne pas sacrifier la sécurité des consommateurs, le groupe coréen renonce donc à commercialiser son smartphone, quitte à se retrouver sans modèle phare sur le deuxième semestre 2016, après avoir tenté de démarrer avant tout le monde, et surtout avant l'iPhone 7 d'Apple, en proposant le Galaxy Note 7 dès le mois d'août sur certains marchés.
Cette volonté d'aller (trop ?) vite a vraisemblablement imposé un train d'enfer aux équipes de Samsung et à leurs fournisseurs et peut-être compliqué les travaux de certification et de validation de la qualité de l'appareil.
Le premier rappel avait mis en cause la batterie fournie par la filiale Samsung SDI mais les incidents rencontrés par des modèles censés être sûrs suggèrent que le problème pourrait être plus complexe et relever d'un défaut de conception.
Plutôt que de laisser planer le doute en attendant les résultats des investigations, et de risquer de voir se multiplier les incidents liés à une surchauffe du smartphone, le groupe préfère donc la décision de saborder son produit mobile.
L'impact financier, entre coûts des rappels et ventes manquées, s'annonce conséquent (mais Samsung a de la ressource) mais c'est surtout l'image de marque du groupe, leader mondial de la téléphonie mobile, qui risque de s'en ressentir durablement.
