Tribune libre par Kaspersky France

Kaspersky Lab présente les résultats d'une étude réalisée en octobre 2017 sur les cyber risques associés à la consultation de sites à caractère pornographique. Réalisée auprès de 1000 Français, cette étude révèle que 33 % des adultes consultent des sites pornographiques au moins 1 fois par jour, et ce pour une durée moyenne de 22 minutes par visite... soit l'équivalant de 4 jours par an ! Et cette pratique n'est pas sans risque : 40% ont déjà été contaminés par un virus informatique en consultant ces sites.

  • 17 % ignorent que les smartphones et tablettes peuvent aussi être infectés
  • 18 % croient protéger leur ordinateur en effaçant leur historique de navigation
  • 20 % ont déjà été pris en flagrant délit de consultation d'un site pour adultes
  • 23 familles de malwares Android ont été identifiées comme exploitant la pornographie
  • 21 % accusent leurs proches pour ne pas avoir à en assumer la responsabilité
  • 10 % indiquent surfer sur internet sans protection antivirus
  • 18 % pensent être protégés en utilisant un navigateur web en mode privé
  • 22 % reconnaissent consulter des sites pornographiques au travail


David Jacoby, évangéliste en sécurité et porte-parole de Kaspersky Lab, commente :

Nombre d’adultes sont pris au piège en naviguant sur internet sans aucune forme de 'cyber-contraception'. En 2017, nous avons identifié au moins 27 variantes de malwares pour PC, à la recherche d'identifiants donnant accès à des contenus payants sur des sites pour adultes. Ces derniers sont intéressants pour les cybercriminels car ils comptent un grand nombre d’utilisateurs susceptibles d’être contaminés et moins enclins à signaler l’infection en raison de son origine peu avouable.

Kaspersky Lab enregistre chaque jour environ 323 000 malwares conçus pour dérober des identités, corrompre des fichiers d'ordinateurs ou demander des rançons.

Selon les derniers chiffres mondiaux de Kaspersky Lab, 25,4 % des utilisateurs de mobiles (soit au moins 1,2 million de personnes) ont subi au moins une attaque de malware en 2017, tandis que 199 millions d’URL ont été identifiées comme malveillantes. En 2017, un milliard de cyberattaques ont été enregistrées.

malware

Top 10 des virus informatiques :

  1. Le cheval de Troie : sous couvert d'un programme d’apparence inoffensive, il véhicule une charge malveillante.
  2. Le téléchargement « drive-by » : il s’agit d’une méthode courante de propagation de malware. Les cybercriminels recherchent des sites web non sécurisés afin d’implanter un script malveillant dans le code de leurs pages.
  3. Le détournement de clic : cette méthode consiste à inciter un utilisateur à cliquer sur un objet sur une page web tout en lui faisant croire qu’il clique sur un autre.
  4. Les bots Tinder : ces programmes automatiques se font passer pour de véritables utilisateurs sur les sites de rencontre.
  5. Le chat-phishing : des cybercriminels fréquentent des sites de rencontre ou des forums, y encourageant les utilisateurs à cliquer sur des liens vers des forums de live sex et autres sites pornographiques.
  6. Le ransomware : les cybercriminels utilisent des « bloqueurs » pour interdire à la victime l’accès à sa propre machine, invoquant souvent la présence de « contenu pornographique illicite » en misant sur le fait que quiconque ayant consulté des sites pour adultes est moins enclin à se plaindre aux autorités.
  7. Le vers : ce type de programme se reproduit sans écrire son code dans d’autres fichiers. Au lieu de cela, il s’installe une fois sur la machine d’une victime puis recherche un moyen de se propager à d’autres.
  8. Le pornware : il peut s’agir d’un programme authentique mais aussi d’un adware installé par un autre programme malveillant et conçu pour afficher du contenu inapproprié sur la machine de la victime.
  9. Le spyware : logiciel d’espionnage qui permet à un pirate d’obtenir subrepticement des informations sur les activités en ligne de la victime et de les exfiltrer de sa machine.
  10. Le faux antivirus : de prétendus logiciels antivirus exploitent la crainte des utilisateurs que des malwares aient été installés pendant qu’ils visionnaient des contenus pornographiques.