Finies les techniques de triche au bac façon sous-doués, les fraudeurs des épreuves du bac misent de plus en plus sur les nouvelles technologies. En 2013, 37 % des fraudes relevées par l'éducation nationale étaient en relation avec un outil technologique, de quoi accroitre un peu plus la surveillance cette année.

galaxy gear 2   Il faut dire que les outils à disposition des fraudeurs se multiplient, et si les smartphones doivent être éteints et laissés à l'entrée de la salle d'examen, d'autres dispositifs se présentent désormais comme des alternatives sérieuses.

L'imagination fertile des fraudeurs n'a pas de limites, et ce sont les smartwatches, les montres connectées qui devraient être privilégiées cette année. Ces dispositifs à l'apparence anodine permettent de stocker des photos ( fiches de cours ou antisèches) ou même d'accéder directement à Internet. De quoi rendre une copie conforme de Wikipédia pour l'examen.

l'AFP rapporte également certains cas particuliers, comme celui du "bricolage de la calculette graphique " qui consiste à enlever le contenu de la calculatrice pour n'en garder que le boitier et y glisser un iPhone à la place pour bénéficier d'un accès à Internet ou à des cours directement enregistrés.

Malgré tout, l'antisèche traditionnelle conserve l'avantage. Ces bouts de cours écrits au crayon de papier et dissimulés lors de l'épreuve ont constitué 28,6 % des fraudes relevées l'année dernière.

Fait-on face à une fraude moins importante ou plus difficile à déceler ? Les chiffres sont déjà tombés : lors des épreuves anticipées, il a été relevé 440 cas de triche le premier jour, contre 797 l'année passée, soit une baisse de 45 % de la fraude constatée.

Rappelons que les sanctions en cas de fraude peuvent aller du blâme à la privation de mention, en passant par l'interdiction de repasser le bac pendant 5 années, mais aussi d'interdire l'inscription dans un établissement public du supérieur... De quoi donner à réfléchir aux candidats du bac.

Source : AFP / 01Net