Sony Ericsson logo La rumeur selon laquelle Sony Ericsson préparerait une gamme de téléphones portables dédiés au jeu mobile se renforce avec le brevet publié par l' USPTO ( office des brevets américain ) dévoilant plusieurs concepts d'interfaces orientées vers un aspect ludique.

Et si le fabricant a toujours démenti chercher à produire un PSP Phone, l'un des schémas du brevet montre un ensemble de touches reprenant les célèbres symboles carré, triangle, rond et croix que l'on retrouve sur les manettes des consoles Sony.

Sony Ericsson PSP Phone 01
Exemple d'interface tactile Sony Ericsson façon PSP Phone



Vers un téléphone adaptant son interface aux usages mobiles
Parmi les différentes fonctionnalités suggérées par le brevet, on retrouve l'éventualité d'un affichage tactile, la présence d'accéléromètres et de capteurs de mouvement ou encore la réponse à la pression sur l'écran par vibration. Avec ces possibilités, Sony Ericsson envisagerait un terminal avec un écran tactile couvrant toute la façade.

Dans ce cas, toujours, la configuration et la disposition des touches seraient réglables en fonction de l'application lancée : lecteur multimédia , APN, navigation Internet, etc et bien sûr une configuration spéciale pour le jeu mobile.

Sony Ericsson PSP Phone 02
Interface tactile reconfigurée pour un usage de surf Web

Tout ceci ressemble fort à ce que propose l' iPhone, dans un mode optimisé. Le brevet décrit différentes configurations d'interface utilisateur en tenant compte de l'application et de l'orientation du terminal, avec un mode opératoire défini en conséquence.

Il n'est pas dit qu'un éventuel PSP Phone en sortira, mais il est certain que Sony Ericsson réfléchit sérieusement à une gamme de téléphones portables multifonction. L'avantage d'un tel appareil est qu'il n'est plus nécessaire de le différencier par des touches dédiées puisqu'il est possible d'afficher une interface optimisée via l'affichage tactile pour n'importe quelle fonction, ce qui mettrait un terme à des années de problématique sur les limitations des interfaces à boutons, soit toujours trop nombreux soit jamais bien placés.
Source : Unwired View