Au mois de mai, on apprenait que Square Enix avait revendu Eidos, Square-Enix Montréal et Crystal Dynamics à Embracer Group pour la somme ridicule de 300 millions de dollars.

Cela impliquait la perte pour le groupe de licences phares comme Tomb Raider, Deux Ex, Thief ou même Legacy of Kain et un transfert de plus de 1100 employés.

Il ne s'agissait vraisemblablement que de la première phase d'un plan de restructuration bien plus large qui vise à réorienter la firme vers la production de jeux japonais.

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Square Enix prépare ainsi à céder ses participations dans certains studios occidentaux, histoire de concentrer ses ressources vers les projets propres au groupe. Il s'agit de réorienter les priorités vers les studios japonais du groupe, tout en revendant ses parts dans les studios installés en Amérique et en Europe.

Selon David Gibson, le choix stratégique reste étonnant puisque Square Enix n'est pas en situation délicate : le groupe dispose de 1,4 milliard de dollars de liquidité et n'a aucune dette en cours. Là ou d'autres groupes concurrents multiplient les rachats pour s'étendre, Square Enix fait le choix de se recentrer sur ses productions davantage orientées vers le public asiatique.

Un choix qui pourrait être payant puisque la plupart des studios et éditeurs japonais ont tendance à s'orienter vers l'occident alors que le marché nippon est ultra spécifique tout en se voulant très porteur. Par ailleurs, les productions japonaises sont également populaires auprès d'une communauté internationale grandissante, Square Enix a donc tout à gagner en se spécialisant pour limiter les effets de la concurrence sur ses activités.