Le lancement de Google Stadia ne s'est pas vraiment passé comme Google l'attendait. Sans doute lancé dans la précipitation, le service aura rencontré quelques couacs et continue de faire parler, et pas forcément dans le bon sens.

Ainsi, entre les précommandes n'ouvrant pas l'accès immédiat au service, la surconsommation de data, la surchauffe des Chromecast Ultra et les manettes Stadia qui ne fonctionnent pas sans fil dans toutes les configurations, on a également pu voir que certains titres se montrent assez lents, ou moins intéressants dans leur contenu (c'est le cas de Borderlands 3) sur Stadia que sur PC ou console, alors que la promesse de Google était justement totalement l'inverse...

Selon Forbes, les premiers chiffres de Stadia feraient ainsi état d'une volte-face des utilisateurs. Sans donner de chiffre précis à l'échelle globale, il semblerait qu'une partie des joueurs ne se connecte même pas au service. En étudiant Destiny 2 sur la plateforme (un jeu gratuit sur la plateforme), on constate que le titre a bien connu une baisse de fréquentation sur Stadia.

Stadia Founder

Alors que le titre comptait 494 000 joueurs sur PC en novembre et 19400 joueurs sur Stadia, les chiffres restent stables sur PC fin décembre avec 437 000 joueurs contre seulement 8020 joueurs sur Stadia.

Destiny 2 offre une sauvegarde à travers toutes les plateformes. On peut donc penser que les joueurs ont simplement testé le titre sur Stadia avant de revenir à leur plateforme préférée... Mais en considérant qu'actuellement aucune offre de Stadia n'est proposée gratuitement, cela pourrait tout simplement signifier que les performances sont moindres et que Stadia ne parvient pas à conserver ses utilisateurs.

L'arrivée prochaine de nouveaux services comme Xbox Game Streaming et même l'arrivée de GeForce Now sur Android vont largement compliquer les choses pour Google qui devra réagir rapidement pour sauver la face. L'offre gratuite de Stadia pourrait se montrer comme la meilleure option pour Google, le lancement étant prévu dans les mois qui viennent.