Le secteur de la musique est au beau fixe : après des recettes record, il semblerait que le marché a véritablement profité de sa révolution numérique pour relancer une industrie que l'on disait justement menacée par les nouveaux usages du Web.

Et si pendant une période de transition, les artistes et les labels ont critiqué les accords défavorables leur étant imposés par le leader du moment, YouTube, il semblerait que tout cela soit en passe de s'arranger dans les années qui viennent, grâce notamment à la montée en puissance du streaming par abonnement.

Streaming USA

Pendant de nombreuses années, les internautes ont plaidé la cause d'une licence globale ou d'un forfait leur permettant d'accéder en toute légalité à des contenus, notamment audio et vidéo, tout en soutenant les artistes. Une demande bien enregistrée par différentes plateformes qui se sont lancées dans le streaming par abonnement. L'utilisateur n'est plus propriétaire des titres qu'il écoute, mais paie un abonnement pour accéder à un large catalogue de titres accessibles quand il le souhaite. La démocratisation des réseaux mobiles et des smartphones et leurs applications permettant de profiter de ce nouveau modèle économique ont permis au streaming de s'imposer, même face aux initiatives payantes.

Jusqu'à présent, c'était donc YouTube le roi de la musique en ligne. La plateforme de Google diffusait ainsi des clips et des contenus protégés, accessibles gratuitement et rémunérés aux artistes par la diffusion de publicité. Une situation décriée depuis sa mise en place pour les maigres revenus renvoyés aux ayants droit alors que la plateforme encaisse des milliards de dollars de chiffre d'affaires.

Mais avec l'arrivée des plateformes de streaming spécialisées comme Apple Music, Spotify ou Deezer, les choses ont changé et les utilisateurs paient désormais plus volontiers pour accéder plus simplement aux titres, sans publicité ni autre contrainte. Leurs atouts sont multiples : meilleure indexation des artistes et des contenus, catalogue plus large, mais surtout il n'est pas nécessaire de disposer d'une connexion solide pour profiter de la musique là où YouTube et ses vidéos imposent un certain débit.

Les USA sont devenus le premier marché mondial du streaming audio en 2016. Mieux encore, on estime que les Américains ont écouté plus de titres audio sur ces plateformes de streaming que sur YouTube. On compte ainsi 251 milliards d'écoutes sur les plateformes de streaming, contre 181 milliards de clics sur YouTube en 2016.

Les forfaits payants ont également profité d'une croissance exceptionnelle et représentent désormais la majorité des abonnements aux plateformes de streaming : +124% sur l'année.

Et face à ces nouveaux usages, même les logiciels autrefois attenants à YouTube ont évolué. C'est le cas d'Audials One 2017 qui se décline en logiciel sur PC et Mac (via Parallels). Ce dernier permet de rechercher de la musique, de télécharger et d'enregistrer les stations de radio internet ainsi que les contenus vidéo et audio des plateformes de diffusion, qu'elles proposent du contenu comme YouTube ou en streaming comme Spotify et Deezer du coté de la musique ou Canal Play et Netflix pour la vidéo. Cerise sur le gâteau, Audials One permet de gérer les médias dans une médiathèque, de légalement copier les DVD (protégés ou non), et de convertir tous les formats (85 reconnus) pour tous les supports et périphériques (PC, tablette, smartphone ou même console de jeu). Très complet donc d'autant plus qu'une version de démo est proposée.
Ce type de logiciels est toujours très utile pour les puristes qui peuvent ainsi se composer des playlists accessibles y compris lorsque l'on ne dispose plus d'un accès à Internet : sur un mobile ou une tablette, à l'étranger, dans le cadre d'une enveloppe data réduite, ou plus simplement pour sauvegarder ses contenus préférés.